Lait de Normandie... et d'ailleurs
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FCD : Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire (2024)

FCD : Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire (2024) | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Le point de vue de la FCD Grande distribution sur… Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire…
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Qui l’eut cru… La filière Bio appelle au secours la grande distribution ?!

Qui l’eut cru… La filière Bio appelle au secours la grande distribution ?! | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le produit Bio répond à une demande croissante. Une demande de produits plus sûr, exempts de pesticides indésirables. Cette attente, les initiateurs de la Bio, Triballat Noyal (Olga aujourd’hui), Léa Vital et bien d’autre précurseurs ont très vite senti ce nouveau besoin et ont su construire une offre, d’abord destinée aux militants écolo de la première heure et aujourd’hui au plus grand nombre. Et ces innovateurs sont logiquement parmi les grands du marché aujourd’hui…


Ceux-là, ont vite été rejoints par… la grande distribution. Les Casino, Carrefour, Monoprix et tous les autres ont créé leurs gammes MDD en apportant du même coup une visibilité bienvenue pour cette nouvelle catégorie. Il y avait du Bio dans toutes les rayons, et nos distributeurs au grand dam de la profession savaient dire que ce Bio était moins cher. Ils ont, de fait, initié nombre de consommateurs nouveaux et ont logiquement été suivis ces dix dernières années par les grands groupes alimentaires, les PME et d’innombrables petits producteurs. Pas une marque nationale qui n’ait pas sa référence Bio, des MDD en force et une multitude de challengers. Même les plus rétifs y sont venus….


Le résultat est là : une saturation de l’offre. En 2020, un nouveau produit alimentaire sur trois présenté à la grande distribution était Bio. Une offre bio abondante et trop uniforme. Et c’est l’erreur de la filière Bio de vouloir continuer ainsi. Son cri désespéré aux distributeurs est significatif. Il tend à vouloir faire croire qu’il suffit d’imposer une offre pour relancer une demande…


Tentons plutôt de comprendre cette désaffection. Bien sûr, on pense à l’inflation, même si la décroissance du Bio est antérieure. Le problème c’est un rapport bénéfice – prix qui n’est pas au rendez-vous. Le différentiel prix entre Bio et conventionnel est rédhibitoire. L’écart de prix est loin de se limiter à 30% comme on l’évoque souvent mais s'élève à 75 % en moyenne. Une grande partie des consommateurs ne regarde même plus cette offre indécente, réservée au plus aisés d’entre nous…


Le Bio peut connaitre demain un nouvel élan. Et deux directions s’imposeront aux opérateurs. D’abord un Bio discount. C’est Bio de Aldi, de Lidl, de Leclerc et d’autres. Des produits simplement Bio fabriqués en grand volume avec des prix attractifs. Et un Bio plus innovant, un Bio « augmenté » de nouvelles valeurs qui peuvent, pour certains, justifier un prix plus élevé. Un Bio pratique, un Bio local, un Bio garantissant le bienêtre animal, un Bio plus incarné par son (petit) producteur…


Pour faire revenir la demande, c’est bien de bénéfices nouveaux dont le marché a besoin. Innover pour s’adapter, pour durer…

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Ne laissons pas la grande distribution dicter sa loi à l'agriculture biologique

Ne laissons pas la grande distribution dicter sa loi à l'agriculture biologique | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les industriels de la transformation et les grandes surfaces généralistes ont flairé l'aubaine. Ces acteurs de la dernière heure organisent dans l'ombre un travail de sape. Plutôt que de soutenir la production biologique en Europe, un nombre de plus en plus important d'entre eux se tournent vers les importations en provenance de pays tiers dont les cahiers des charges sont moins stricts que ceux appliqués ici...

Pour autant, la bio ne se réduit pas à "0 pesticides dans mon assiette". Elle concerne des conditions de travail équitable, des prix corrects, une amélioration considérable du bien-être animale, une autonomie des fermes. L'agriculture biologique ce n'est pas l'agriculture industrielle sans pesticides...

La question centrale est la suivant: laisserons-nous la grande distribution dicter sa loi dans l'agriculture biologique?

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Open Agrifood 2016 : L’innovation sous toutes ses coutures

Open Agrifood 2016 : L’innovation sous toutes ses coutures | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

«Le problème de la France, c'est qu'on veut deux modèles : celui des grandes exploitations pour rivaliser avec les entreprises étrangères et celui du modèle familial», remarque Emmanuel Vasseneix.

Ce dernier qui soutient, dans un même temps, que la distribution a «besoin de différenciation» dans un contexte marqué par une forte concurrence des plateformes de distribution numérique incarnées par la plus célèbre d'entre elles : le géant américain Amazon. Un chiffre inquiétant, cité lors d’échanges, interpelle. Près de 67 % des produits alimentaires seraient issus de 16 multinationales seulement. Cette concentration de l'offre empêche d'entrevoir pour l'heure l'équilibre tant revendiqué à la fois vis à vis des consommateurs et de ceux en amont de la chaîne.

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Marque « C'est qui le patron ?» : des résultats prometteurs Lancée fin octobre dernier en partenariat avec la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel, la marque « c'est qui le patron ? » semble donner des premiers signes encourageants.
Vendue à 99 centimes d'euros la brique, près de 800 000 tonnes de lait sur 2 millions produites ont d'ores et déjà été vendues à Carrefour en l'espace de 15 jours. « On va ouvrir d'autres points de vente», assure Emmanuel Vasseneix.
Relatif à la rémunération des éleveurs, le contrat annoncé a bien été rempli. «La paie de lait du mois d'octobre affiche 388 euros les 1 000 litres pour les producteurs contre 270 euros en moyenne sur l'ensemble du territoire», indique le directeur de la laiterie. Depuis l'annonce de cette campagne de responsabilisation du consommateur, Emmanuel Vasseneix affirme avoir relancé une dynamique positive de consommation du lait en France.
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Sortie de crise - Premier tabou : le prix en grande distribution est la mère des batailles

Sortie de crise - Premier tabou : le prix en grande distribution est la mère des batailles | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Rappelons d’abord que moins de 45% des produits des exploitations agricoles passent par la grande distribution qui polarise seule l’attention. Plus de la moitié passent par la restauration hors domicile, le commerce traditionnel ou sont exportés !


Rappelons ensuite que ce n’est pas véritablement le prix qui fait le résultat ! Le résultat dans toute entreprise c’est un produit moins des charges. Cela signifie une quantité vendue multipliée par un prix de vente de laquelle on soustrait des achats…


 La valeur ajoutée ne se partage pas elle se négocie…


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Etats généraux de l’alimentation - Olivier Mevel : « Le problème numéro un, ce sont les grandes surfaces ! »

Etats généraux de l’alimentation - Olivier Mevel : « Le problème numéro un, ce sont les grandes surfaces ! » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Olivier Mevel estime que les quelques aménagements réglementaires envisagés à l’issue des Etats généraux de l’alimentation ne régleront rien aux difficultés de répartition de la valeur ajoutée et donc aux difficultés des agriculteurs. Il cible les distributeurs et leurs pouvoirs « exorbitants » et dénonce au passage « l’oligarchie technocratique » qui a écarté sa candidature à l’observatoire de la formation des prix et des marges.
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Le cri de détresse d’une épouse d’éleveur laitier

Le cri de détresse d’une épouse d’éleveur laitier | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Catherine Begos est l'épouse de Christian, un éleveur du Finistère, endetté. Dans une lettre publiée par Ouest-France, elle dénonce les grandes surfaces et appelle les consommateurs à soutenir les fermes familiales.

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