Lait de Normandie... et d'ailleurs
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FCD : Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire (2024)

FCD : Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire (2024) | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Le point de vue de la FCD Grande distribution sur… Les relations de la grande distribution avec la filière alimentaire…
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«La 'marche avant' dans la construction des prix alimentaires n'existe pas», fustige Philippe Goetzmann

«La 'marche avant' dans la construction des prix alimentaires n'existe pas», fustige Philippe Goetzmann | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Philippe Goetzmann, observateur avisé de l'agroalimentaire national, fustige la proposition d'instaurer un «prix plancher» aux productions agricoles. Le consultant, qui a longtemps occupé des fonctions de direction au sein du distributeur Auchan, propose plutôt d'en finir avec Egalim et égraine ses propositions pour un véritable choc de compétitivité…


« C’est une très mauvaise idée pour plusieurs raisons. La première est réglementaire : cela relèverait de l'entente, ce qui est incompatible avec le droit communautaire. Il est dangereux de laisser croire à une corporation que des «prix planchers» sont possibles alors que ce sera retoqué à Bruxelles. Le risque est de renforcer le rejet de l'Europe alors que nous avons besoin du contraire...


Croire qu'il est possible de fixer un prix uniforme pour chaque denrée est une erreur : aucune exploitation ne supporte les mêmes coûts de production. Or, fixer un prix plancher suppose une homogénéité des coûts. Au sein de certains bassins de production, les niveaux de revenus par unité de travail s'échelonnent de 1 à 30…


 Si le prix plancher permet d’associer tout le monde, vous créez des effets d’aubaine et des rentes de situation pour les acteurs les plus productifs – et, en même temps, vous privez ces derniers de la capacité à gagner des parts de marché. La moyenne n’a pas de sens. Cela pose par ailleurs des problèmes liés aux échanges alors que la filière agroalimentaire exporte et importe beaucoup…


Dans le sillage des erreurs commises par les lois Egalim, toute la discussion est fondée sur le prix. Or, le prix n’a pas de valeur en tant que tel : ce qui importe, c'est le chiffre d’affaires, soit le rapport entre les prix et les volumes. Le problème de la ferme France et de l'industrie hexagonale est la compétitivité. Si vous augmentez les prix – l'idée sous-jacente aux prix planchers – sur des filières soumises à la concurrence internationale, le principal risque est d’avoir des chutes de volumes. Ce n’est pas vraiment la solution au problème agricole. L'enjeu est plutôt d'avoir des prix qui correspondent aux marchés…


Egalim ne pouvait pas fonctionner : ces lois reposent sur deux postulats qui n'existent nulle part en économie. Le premier est celui d'une «marche avant» dans la construction du prix. Est-ce Carlos Tavares qui fixe le prix de ses Peugeot en fonction du cours du métal ? Est-ce Bernard Arnault qui fixe le prix de ses sacs Louis Vuitton en fonction du prix du cuir ? Non, ils veulent savoir quel niveau de prix leur permet d'avoir un client et si, à ce niveau de prix, ils peuvent amortir leurs coûts de production. Tout le logiciel Egalim ignore la notion de coûts – et au contraire les renchérit : quand un industriel recourt à un commissaire pour faire certifier ses comptes, cela lui coûte de l’argent. La «marche avant» n’existe pas…


Le deuxième postulat erroné est de croire que la transparence existe dans les affaires. (…) Dans les négociations commerciales, les industriels sont critiqués car ils recourent majoritairement à l'option 3 prévue par la loi Egalim [qui consiste à faire certifier leurs comptes par un tiers plutôt que de montrer leurs factures pour les achats de matière première agricole, NDLR] mais je les comprends : ils n’ont aucun intérêt à dévoiler le détail, sinon ils seront encore plus pressés sur les aspects qu’ils peuvent négocier, comme la matière première industrielle…


L’Etat doit être garant, tout le long des négociations, des meilleures conditions de concurrence possible. A l’évidence, il y a des acteurs plus concentrés que d’autres : la grande distribution, les plus grands industriels de l’agroalimentaire, contrairement au secteur agricole et au tissu des PME de l'agroalimentaire…


C’est le fait pour un distributeur, afin d’avoir le meilleur prix sur la référence la plus vendue – élément nécessaire dans la bataille des prix qu'il se livre avec ses concurrents –, de référencer disons 50 produits du fournisseur de cette référence d'appel, ce qui a un effet d’éviction sur les produits des PME et entrave la libre concurrence. L’Etat devrait s’occuper des abus de position dominante…


Pour les filières, le problème est la marge, pas le prix : nous avons les prix alimentaires les plus élevés d'Europe, nos filières agroalimentaires ne génèrent simplement pas assez de valeur ajoutée. Le seul sujet est la compétitivité et il est totalement absent des discours gouvernementaux. Ce déficit a pourtant quatre causes, dont trois incombent à l’Etat…


• La première est fiscale : l’ensemble des impôts sur la production se maintient à 4,7% du PIB en France, contre 1% en Allemagne…

• Le coût du travail est aussi plus élevé en France que chez nos voisins et il se trouve que la filière agroalimentaire, du champ à l’assiette, est une filière à haute intensité de main d’œuvre…

• Dernier point, les normes et les surtranspositions coûtent cher à nos entreprises…


Notre tissu agroalimentaire est trop émietté avec une kyrielle de PME. Nous devons générer des ETI, sources de valeur ajoutée. Cela vaut aussi pour les exploitations agricoles : il nous faut des exploitations de tailles plus importantes afin d'avoir plus de valeur ajoutée et d'amortir des investissements plus conséquents »…


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Toujours plus compétitifs, mais à quel prix ?

Benjamin Brice, chercheur associé au Centre Thucydide, auteur de « L’impasse de la compétitivité » (Les liens qui libèrent, 2023)


Le consensus de la classe dirigeante française autour de la compétitivité n’a plus de raison d’être. D’une part, la faiblesse des résultats devrait conduire à une remise en cause des politiques économiques et sociales menées ces vingt dernières années. D’autre part, les défis actuels appellent un nouveau cap, avec une combinaison de sobriété matérielle et de relocalisation industrielle…

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Prix du lait : Évoluer vers un paiement de la Matière sèche utile ?

Prix du lait : Évoluer vers un paiement de la Matière sèche utile ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Plus le prix de base est élevé, moins la matière utile est payée en comparaison au lait standard…

Avec l’évolution du prix de base, Le mode de paiement de la matière grasse à +2,5 € n’est plus adapté pour valoriser de manière équitable la matière utile du lait. Ce type de paiement de la matière grasse est obsolète. Les laits denses et à haut rendement fromager sont pourtant intéressants pour l’industrie…

Le mode de paiement est en défaveur des éleveurs qui font de la qualité : Jusqu’à -80€/100kg MSU en lait de Jersiaise…

@diss_christophe

Voir aussi Zoom du Cniel :
L’évolution du prix du lait européen est très fortement liée à l’évolution de l’offre de lait à l’échelle européenne. Si le constat peut paraître évident, l‘intensité de la corrélation est en revanche plus surprenante, dans un marché qui dépend également de l’offre et la demande mondiale. Le coefficient de corrélation des deux variables s’élève à -0,7, chiffre révélateur d’une forte corrélation inverse.
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Christophe Diss : « Le constat est simple : en comparant le prix au 1000 l, les éleveurs de lait riches ont un meilleur prix du lait. Mais comme ces laits sont produits par des animaux de moindre productivité volumique, nous établissons le chiffre d’affaires à la matière utile pour comparer le prix réel exprimé au kilo de matière utile.

A mesure que le prix de base augmente, on s'aperçoit, à production de MU équivalente quelle que soit la productivité exprimée en litre, qu’il est plus intéressant de produire beaucoup de lait à des taux standards que d’en produire moins à des taux élevés. »
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Point de vue, suite : les défis de la filière laitière française

Point de vue, suite : les défis de la filière laitière française | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’analyse économique de la répartition du prix final d’un litre de lait est presque toujours biaisée. Les deux principales propositions du monde syndical agricole sont, non seulement anti-économiques, mais vont profondément à l’encontre des intérêts de la profession…


L’entrepreneuriat ne peut fonctionner correctement que si les prix sont vrais, et si les quantités ne sont pas manipulées par des quotas. Un quota n’est qu’une aide temporaire et maladroite qui ne bénéficie jamais au consommateur et qui ne profite aux producteurs que l’espace d’un instant…


Une partie de l’empressement à supprimer les quotas était de permettre aux exploitations laitières européennes les plus efficaces d’augmenter leur production et de participer à la demande mondiale croissante de produits laitiers…


Si le gouvernement voulait sérieusement sauver la filière laitière – ce dont nous pouvons douter au regard du contenu insensé de la loi Egalim – il faudrait immédiatement et massivement défiscaliser le secteur, comme, du reste, le reste de l’économie…


Si le consommateur n’est prêt à payer que 90 centimes le litre, il est parfaitement impossible de donner aux agriculteurs les 55 centimes dont ils ont besoin. Il faudrait donc drastiquement diminuer les coûts des facteurs de production des agriculteurs, des entreprises agro-alimentaires et des grandes surfaces d’au moins 10 à 15 centimes…


Il n’existe que deux recettes économiques éprouvées en la matière. La première est l’augmentation de l’intensité en capital, ce qui prend des décennies et réclame énormément de capital. La seconde est une baisse massive des impôts en tous genres payés par tous les acteurs de la filière…


Dans un tel contexte, l’exploitant est seul face aux forces de marché et face à l’État. Il a été trompé jusqu’en 2015 sur l’état réel de la demande de lait par l’existence des iniques quotas de l’Union européenne. Il existe cependant un espoir qui est de transformer le lait en un autre produit à forte valeur ajoutée…


Kolkhoze ou marques ? Les AOC, AOP et IGP jouent le même rôle qu’une marque de luxe en restreignant la production potentielle. Le fromage n’est évidemment qu’un exemple parmi d’autres dérivés possibles, et de très nombreux agriculteurs font déjà d’énormes efforts pour essayer d’écouler leurs produits à travers des coopératives. Le « secret » n’est pas dans l’industrialisation, mais dans la différenciation des produits : personne ne peut faire du Beaufort en dehors de la zone…


Ce ne serait pas une solution instantanée – il a fallu des décennies pour que Beaufort établisse sa suprématie économique – mais elle aurait le mérite de ne pas distordre le marché une fois de plus en créant de faux droits, tout en flouant le consommateur et le contribuable…

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voir aussi Point de vue - Le prix du lait : mythes et réalités d’un défi économique

La vérité troublante : la consolidation de l'industrie laitière américaine et son impact - 20 ans d'examen
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La vérité troublante : la consolidation de l'industrie laitière américaine et son impact - 20 ans d'examen

La vérité troublante : la consolidation de l'industrie laitière américaine et son impact - 20 ans d'examen | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La dynamique complexe de l'industrie révèle une tendance inquiétante à « devenir grand ou à sortir » qui a été motivée par des politiques et des forces du marché malavisées. Selon une analyse de Food and Water Watch (FWW), l’exploitation américaine moyenne n'a réalisé de bénéfices que deux fois au cours des deux dernières décennies malgré une production de lait en hausse de près de 40 %...


Cette évolution a été largement motivée par des politiques visant à stimuler la production laitière et à élargir les marchés d'exportation. Cependant, cette approche a eu des effets néfastes sur les exploitations agricoles familiales et l'environnement, tout en profitant aux agro-industries et aux lobbyistes des entreprises. Au cours des 20 dernières années, les exportations américaines de produits laitiers ont été multipliées par huit – plus que presque tout autre produit de base – ce qui a coïncidé avec une consolidation rapide dans l'industrie…


Les agriculteurs ont eu du mal à atteindre le seuil de rentabilité en raison de la hausse plus rapide des coûts de production que des prix du lait - qui étaient légèrement inférieurs en 2021 par rapport à 2000. Cela est en partie dû à un changement majeur de la politique laitière américaine au détriment de la stabilisation des prix. Le besoin urgent d'une réforme de la politique laitière est clair. Les politiques laitières actuelles conduisent les exploitations familiales à l'extinction tout en alimentant la crise climatique…

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[Podcast] Faut-il renoncer aux bovins pour moins polluer ?

[Podcast] Faut-il renoncer aux bovins pour moins polluer ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Selon un dernier rapport de la Cour des Comptes "la France doit définir une stratégie de réduction du cheptel bovin cohérente avec les objectifs climatiques". Si la Cour prend tout de même le soin de souligner les services environnementaux et sociétaux considérables que rend l’élevage, le tollé est général…


Faut –il effectivement réduire nos troupeaux ? Au risque d’augmenter nos importations de viande ? Faut il revoir les aides pour cette activité agricole, la plus subventionnée de France ? Réponses avec 2 invités :


• Charlotte Kerglonou, éleveuse en bio confédération paysanne

• René Baumont, directeur de recherches à l'INRAE

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voir aussi Le cheptel bovin sur l’autel des gaz à effet de serre

GES: combien de vaches françaises en moins pour sauver la planète ?

Cour des comptes : Les soutiens publics aux éleveurs de bovins

Objectif carbone
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« L’innovation est la nouvelle religion moderne »

« L’innovation est la nouvelle religion moderne » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Considérer l’innovation comme un problème en tant que tel ne va pas de soi : notre biais pro-innovation est très puissant. Mais comment peut-elle représenter la solution ultime si elle fait partie du problème ?

 Si l’innovation, portée par la croissance économique, a longtemps eu pour but de combler des besoins réels, aujourd’hui, il semble qu’elle contribue surtout à créer des besoins artificiels : « Toute la logique d’innovation intensive des entreprises déployée depuis un siècle a précisément consisté […] à inciter les consommateurs à remplacer les objets anciens, pourtant encore fonctionnels la plupart du temps, par de nouveaux objets, plus performants et plus désirables, voire à créer de nouveaux besoins qui n’existaient pas »
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voir aussi Le « solutionnisme technologique », cette foi en l’innovation qui évite de penser le changement

Si l’expression est récente, l’idée selon laquelle l’innovation technologique serait capable de résoudre les crises sociales ou écologiques est née avec la révolution industrielle. En occultant les causes, elle dépolitise le débat…

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La mondialisation est-elle dépassée ?

La mondialisation a-t-elle changé de nature ? Quelles sont les nouvelles formes de coopérations et de rivalités entre les puissances ? C’est ce qui est au cœur du nouvel essai du directeur de l'Ifri, Thomas Gomart, « Les ambitions inavouées. Ce que préparent les grandes puissances »…


Combinant temps long et ruptures récentes, Thomas Gomart nous invite à regarder «d’en haut» neuf grandes stratégies. Pour concevoir sa propre vision, Paris doit intégrer celle des pays avec lesquels elle entretient des relations cruciales tout en considérant le contexte global : réchauffement climatique, crise énergétique, conflits, innovations technologiques ou encore flux économiques et numériques. Au regard des transformations à l’oeuvre, il y a urgence pour la France à repenser sa stratégie pour les décennies à venir si elle veut encore compter dans le monde…

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voir aussi Entre la guerre et la recherche : maîtriser les technologies critiques dans la recomposition
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Le réarmement agricole du monde est-il une bonne nouvelle ?

Le réarmement agricole du monde est-il une bonne nouvelle ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Malgré une multitude de situations contrastées et de problématiques variées, l’observation a toujours été claire sur un point : ce XXIe siècle propose un rendez-vous inédit à l’agriculture. Saurons-nous y répondre ?


L’agriculture est en effet à la fois au cœur des tensions et des transitions, une double facette qui stimule de nouvelles courses stratégiques à même d’amplifier des rivalités ou de révéler des solutions. Quelle est, en somme, l’équation à résoudre ? Alimenter davantage et bien mieux demain une population croissante, en garantissant d’une part la mobilité et la régularité des flux entre offre et demande, et en réduisant drastiquement d’autre part l’empreinte de l’activité agricole sur les écosystèmes tout en attendant qu’elle soit protagoniste sur les politiques climatiques. Si nous voulions cristalliser cette trajectoire mondiale, il est donc demandé aux agricultrices et aux agriculteurs de nourrir et de réparer la planète…


C’est peu dire que les derniers mois auront déplacé l’attention sur de nouveaux fronts quand nous regardons, depuis l’Europe, l’avenir de l’agriculture. La majorité des citoyennes et citoyens en sous-estiment souvent l’importance, sans doute en raison de leur distance vis-à-vis de ces métiers, de leur assurance à propos de l’approvisionnement alimentaire ou de leur méconnaissance à l’égard des lignes de repères qui structurent l’évolution planétaire…

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voir aussi L'édition 2023 du Déméter bientôt disponible
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Plaidoyer pour les grands troupeaux

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Pendant plusieurs années, Michel Welter a porté la ferme des 1000 vaches. Aujourd’hui consultant, il nous donne sa vision de l’élevage à travers quatre idées fortes…

• Idée 1 : Le Pourquoi des grands troupeaux…

• Idée 2 : Le déclin européen…

• Idée 3 : La rémunération plombe l’attractivité…

• Idée 4 : S’adapter aux salariés…

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voir aussi Ferme des 1000 vaches : dernière collecte de lait ce jeudi https://laitdenormandie.blogspot.com/2020/12/ferme-des-1000-vaches-derniere-collecte.html

Idele : Le travail dans les grands troupeaux laitiers

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Et maintenant ? Du côté de la bataille des idées ? Qui gagnera la guerre mondiale ?

Et maintenant ? Du côté de la bataille des idées ? Qui gagnera la guerre mondiale ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Derrière le conflit en Ukraine, il y a plusieurs guerres, plusieurs espaces d’affrontement et plusieurs temporalités. Chacun de ces espaces et de ces temps doit être perçu…


La grande bataille idéologique que la Russie soulève avec cette guerre est bel et bien une bataille révisionniste de l’ordre mondial. C’est le sens du grand divorce géopolitique de la Russie avec l’Occident, encore plus qu’une bascule vers l’Asie. Cette bataille ne fait cependant que prolonger, en la radicalisant, ce qui existait déjà dans l’affrontement États-Unis/Chine…


Pour l'instant, même si la guerre est un puissant accélérateur de débats, il n'y a pas encore de vrai bloc idéologique antioccidental, mais plutôt une nébuleuse hétéroclite dans laquelle se côtoient différents types de régimes, différentes stratégies géopolitiques, différentes mouvances politiques…


On assiste dans de nombreux pays à la convergence entre une contestation de la légitimité occidentale à redessiner l'ordre du monde avec une nouvelle forme de non-alignement géopolitique. Derrière la neutralité face au conflit, se dessine surtout une position favorable à un monde multipolaire, et rejetant toute hégémonie…


Concrètement, derrière la non-application des sanctions vis-à-vis de la Russie se cache un « ni-ni » global qui dit beaucoup de la suite – ni les États-Unis, ni la Chine, ni la Russie... – car il permet à de nombreux pays d'affirmer leur indépendance idéologique, tout en poursuivant la collaboration économique avec l'Occident tout comme avec ses ennemis objectifs ou putatifs…

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Lawfare + puissance révisionniste = arme de destruction massive de la gouvernance mondiale

Un nouveau signal d’affaiblissement de l’hégémonie occidentale, mais aussi d’une moindre puissance de son lawfare – en résumé, incapacité à diffuser ses valeurs, ou à faire appliquer ses normes juridiques...

voir aussi Mondialisation : la fin d’un modèle

Démondialisation ? Non, fragmentation

Démondialisation : Les États doivent reprendre le contrôle de leur économie
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Pour une (tout) autre Pac ?

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La crise de l’offre provoquée par la guerre en Ukraine secoue 8 milliards d’assiettes. Le think tank Agriculture Stratégies propose de renverser la table, avec une Pac reposant sur des aides contracycliques et des politiques de stockage, de régulation de l’offre et de flexibilisation des biocarburants…


Des aides contracycliques et des quotas


Pour les productions végétales directement connectées aux prix internationaux, le think tank propose la flexibilisation des politiques de biocarburants et l’instauration d’aides contracycliques variant en fonction des prix, « des leviers d’un pilotage des marchés et de stabilisation des revenus bien plus efficaces que des aides découplées versées chaque année dans une logique de consommation budgétaire »…


Pour les productions animales, Agriculture Stratégies prône la réhabilitation des quotas de production du fait que « ce type d’instruments dispose du meilleur potentiel pour gérer à la fois les ressources naturelles mais également l’équilibre des marchés »…


En ce qui concerne la gestion des crises, le think tank défend la mise en place d’une réserve de crise pluriannuelle pour permettre à la Commission de financer les interventions. Hier le lait, aujourd’hui le porc et l’aliment…

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Voir Le Green Deal européen : une opportunité pour réorienter la Politique Agricole Commune
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Souveraineté alimentaire, prix plancher et sanctuarisation de la matière première agricole : Des notions improbables dans une économie de marché

Souveraineté alimentaire, prix plancher et sanctuarisation de la matière première agricole : Des notions improbables dans une économie de marché | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Souveraineté alimentaire, prix plancher et sanctuarisation de la matière première agricole : Des notions improbables dans une économie de marché...


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Sortie de crise - Premier tabou : le prix en grande distribution est la mère des batailles

Sortie de crise - Premier tabou : le prix en grande distribution est la mère des batailles | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Rappelons d’abord que moins de 45% des produits des exploitations agricoles passent par la grande distribution qui polarise seule l’attention. Plus de la moitié passent par la restauration hors domicile, le commerce traditionnel ou sont exportés !


Rappelons ensuite que ce n’est pas véritablement le prix qui fait le résultat ! Le résultat dans toute entreprise c’est un produit moins des charges. Cela signifie une quantité vendue multipliée par un prix de vente de laquelle on soustrait des achats…


 La valeur ajoutée ne se partage pas elle se négocie…


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Vincent Chatellier, Inrae : « Les distributeurs sont dépendants de la performance à long terme de l’agriculture »

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Celui qui scrute l’évolution des filières agricoles depuis près de 30 ans pointe le rôle que les distributeurs et les consommateurs peuvent jouer en faveur de l’agriculture…


L’objectif ne doit pas être d’opposer systématiquement les différents acteurs des filières (agriculteurs, transformateurs, distributeurs). Il s’agit de trouver un chemin d’organisation collective qui soit acceptable pour tous. Dans la logique des lois Egalim, les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer à ce niveau. L’alimentation a un coût et la PAC ne pourra pas tout. Les consommateurs ont une responsabilité majeure car en exigeant des prix bas, ils peuvent appauvrir notre agriculture, freiner les installations et limiter les nécessaires investissements. Les distributeurs doivent être bien conscients que la baisse de la production engagée dans plusieurs filières agricoles françaises n’est pas une bonne nouvelle pour construire des stratégies gagnantes à long terme.


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Une surrèglementation qui protège les agriculteurs et les industriels ?!

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Comment l'Etat a déclenché la machine infernale de l'inflation alimentaire : Les bonnes intentions jalonnent la montée des prix de l'alimentation qui constitue un enfer pour les consommateurs.


L'inflation alimentaire s'élève à 9%sur un an, à 21% sur deux ans. La guerre en Ukraine a mis le feu aux poudres, mais c'est l'Etat qui a rempli les barils. Le gouvernement a convoqué les distributeurs et leur a intimé de déchirer les contrats des négociations 2022 dont l'encre n'était pas encore sèche…

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voir aussi France OP lait craint la destruction de valeur par les négociations commerciales https://sco.lt/90DgS8
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Point de vue - Le prix du lait : mythes et réalités d’un défi économique

Point de vue - Le prix du lait : mythes et réalités d’un défi économique | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le Prix du lait est-il bien réparti entre les acteurs économiques ? Avec l’inflation galopante, les agriculteurs peinent à maintenir la rentabilité de la production laitière. Alors, à qui la faute ? Quel devrait être le prix d’une bouteille de lait dans les grandes surfaces ?


La répartition de la part des différents acteurs dans le prix final du lait ne laisse presque aucune marge nette à aucun d’entre eux. À part l’État lui-même, qui extrait visiblement plus de la moitié du prix du lait à son propre profit…


 Il « suffirait » donc que le gouvernement décrète des prix planchers de 550 euros les 1000 litres à la production, et de 1000 euros à la consommation, et tout le monde serait content. Tout le monde ? Non, évidemment pas le consommateur. Et c’est faire l’impasse complète sur la notion d’élasticité-prix…


La loi Egalim doit permettre la rémunération des productions agricoles à partir de leurs coûts de production. L’idée de fixer les prix en grande surface serait absolument catastrophique si les élasticités-prix en France étaient similaires à ce qu’elles sont partout ailleurs : les agriculteurs se retrouveraient avec des milliers de litres invendus du fait de la baisse de la consommation…


L’idée de rémunérer les facteurs de production à leur coût est anti-économique : elle empêcherait toute amélioration des techniques de production. À une époque où les fermes sont un lieu d’innovation technologique majeure, l’idée est simplement le meilleur moyen de se retrouver à la traîne face au reste de la zone économique européenne à brève échéance…

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voir aussi La vérité troublante : la consolidation de l'industrie laitière américaine et son impact - 20 ans d'examen
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« Il n'y a pas de prairies sans les ruminants »

« Il n'y a pas de prairies sans les ruminants » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Jean-Louis Peyraud, le scientifique de l’INRAe, a affirmé le rôle essentiel des ruminants, notamment à travers la prairie. Une analyse qui sonne terriblement juste alors que les préjugés vont bon train…


« L’élevage de ruminants est un acteur majeur, pour ne pas dire essentiel, pour la durabilité du système alimentaire, c’est à dire qu’on ne peut pas imaginer un système alimentaire s’il n’y a pas quelque part des animaux et en particulier des ruminants.» Et d’expliquer pourquoi l’importance des ruminants. Ce n’est pas uniquement parce que « la viande rouge c’est bon pour la santé, et bon au goût...

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voir aussi [Podcast] Faut-il renoncer aux bovins pour moins polluer ?
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La souveraineté alimentaire française est un leurre total

La souveraineté alimentaire française est un leurre total | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

On nous bassine souvent avec la fameuse souveraineté alimentaire française. Cette supposée souveraineté repose sur la balance commerciale agricole, qui en réalité, n'a rien à voir avec une quelconque souveraineté d'aucune sorte…


En 2022, la balance commerciale agricole est excédentaire de 10 Mrds €. En 2022, 60 % des fruits et 40 % des légumes consommés en France sont importés de pays qui eux-mêmes n'ont aucune souveraineté alimentaire…

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Voir aussi FranceAgriMer - Souveraineté alimentaire : un éclairage par les indicateurs de bilan

« La souveraineté, le concept qui cache l'enjeu de la sécurité alimentaire »
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La fausse bonne idée de la montée en gamme à tout prix ?

La fausse bonne idée de la montée en gamme à tout prix ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le coût du travail et l’inflation normative freinent, dans nombre de domaines, notre capacité à jouer à armes égales sur la scène internationale…


Premium, labels, bio, signes de qualité… En jetant à Rungis en octobre 2017 les bases de sa vision de l’agriculture française, le président Macron avait incité la ferme France à se démarquer par la qualité et la montée en gamme. Un réflexe classique dans l’Hexagone, où le coût du travail et l’inflation normative freinent, dans nombre de domaines, notre capacité à jouer à armes égales sur la scène internationale. Plutôt que de se battre à coups de fermes de 1000 ou 10.000 vaches, mission était donnée aux 400.000 paysans français de s’organiser pour être en première ligne sur des marchés plus rémunérateurs…


Au moins sur le papier, la consigne a été suivie par les filières : elles se sont toutes engagées, à l’issue des États généraux de l’alimentation de fin 2017, à faire (beaucoup) plus de bio, de Label Rouge et de produits AOP ou AOC… En 2018, Paris enfonce le clou en inscrivant dans la première loi Egalim l’objectif de servir 20 % de produits AB dans les cantines…

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voir aussi Pourquoi l’agriculture française est en danger ?

Filières qualité : Les consommateurs de moins en moins enclins à payer pour des labels

2023, année de rupture : S’adapter à la descente en gamme !

 Inflation : le "trading down" ou descente en gamme de la consommation
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Compétitive ou durable : quel avenir pour la ferme France ?

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Bertrand Valiorgue, professeur en Stratégie et gouvernance des entreprises : « Dans son dernier numéro, l’excellente revue de agridées think tank propose deux analyses assez différentes des trajectoires souhaitables pour nos systèmes agricoles et alimentaires. »…


La première analyse est portée par Philippe Goetzmann. Les tendances qui se dessinent soulignent l’impérieuse nécessité pour l’industrie de pouvoir s’adosser à une Ferme France compétitive en prix…


L’interview suivante est celle de Jan-Kees Goet qui est le secrétaire général du ministère de l’agriculture hollandais. Nos exportations vont donc changer : de grandes quantités à faible coût, nous allons passer à des produits innovants et durables à un prix qui rend justice à l’agriculteur…


Dans un cas, le maillon agricole est appréhendé comme une variable d’ajustement des systèmes alimentaires pour permettre de contenir le prix de l’alimentation quel que soit le coût environnemental…


Dans l’autre cas, le maillon agricole est appréhendé comme une activité au contact du vivant qui doit mieux s’insérer dans le cadre des limites planétaires et des objectifs de durabilité. Le juste prix de l’alimentation et la régénération des écosystèmes sont l’horizon…


Et vous, vous le voyez comment le devenir de la ferme France ? Durabilité ou Compétitivité ? »

Cedric's insight:
voir aussi Perte de compétitivité de la Ferme France, est-ce grave Docteur ?

Stratégie volumes ou stratégie valeur ajoutée ? Le Sénat, le syndicalisme agricole majoritaire et l’agro-industrie s’alarment. La compétitivité de l’agriculture et la souveraineté alimentaire sont remises en cause. La montée en gamme affaiblirait la compétitivité de l’agriculture…

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Qui l’eut cru… La filière Bio appelle au secours la grande distribution ?!

Qui l’eut cru… La filière Bio appelle au secours la grande distribution ?! | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le produit Bio répond à une demande croissante. Une demande de produits plus sûr, exempts de pesticides indésirables. Cette attente, les initiateurs de la Bio, Triballat Noyal (Olga aujourd’hui), Léa Vital et bien d’autre précurseurs ont très vite senti ce nouveau besoin et ont su construire une offre, d’abord destinée aux militants écolo de la première heure et aujourd’hui au plus grand nombre. Et ces innovateurs sont logiquement parmi les grands du marché aujourd’hui…


Ceux-là, ont vite été rejoints par… la grande distribution. Les Casino, Carrefour, Monoprix et tous les autres ont créé leurs gammes MDD en apportant du même coup une visibilité bienvenue pour cette nouvelle catégorie. Il y avait du Bio dans toutes les rayons, et nos distributeurs au grand dam de la profession savaient dire que ce Bio était moins cher. Ils ont, de fait, initié nombre de consommateurs nouveaux et ont logiquement été suivis ces dix dernières années par les grands groupes alimentaires, les PME et d’innombrables petits producteurs. Pas une marque nationale qui n’ait pas sa référence Bio, des MDD en force et une multitude de challengers. Même les plus rétifs y sont venus….


Le résultat est là : une saturation de l’offre. En 2020, un nouveau produit alimentaire sur trois présenté à la grande distribution était Bio. Une offre bio abondante et trop uniforme. Et c’est l’erreur de la filière Bio de vouloir continuer ainsi. Son cri désespéré aux distributeurs est significatif. Il tend à vouloir faire croire qu’il suffit d’imposer une offre pour relancer une demande…


Tentons plutôt de comprendre cette désaffection. Bien sûr, on pense à l’inflation, même si la décroissance du Bio est antérieure. Le problème c’est un rapport bénéfice – prix qui n’est pas au rendez-vous. Le différentiel prix entre Bio et conventionnel est rédhibitoire. L’écart de prix est loin de se limiter à 30% comme on l’évoque souvent mais s'élève à 75 % en moyenne. Une grande partie des consommateurs ne regarde même plus cette offre indécente, réservée au plus aisés d’entre nous…


Le Bio peut connaitre demain un nouvel élan. Et deux directions s’imposeront aux opérateurs. D’abord un Bio discount. C’est Bio de Aldi, de Lidl, de Leclerc et d’autres. Des produits simplement Bio fabriqués en grand volume avec des prix attractifs. Et un Bio plus innovant, un Bio « augmenté » de nouvelles valeurs qui peuvent, pour certains, justifier un prix plus élevé. Un Bio pratique, un Bio local, un Bio garantissant le bienêtre animal, un Bio plus incarné par son (petit) producteur…


Pour faire revenir la demande, c’est bien de bénéfices nouveaux dont le marché a besoin. Innover pour s’adapter, pour durer…

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La certification HVE tente de cannibaliser le label bio ?

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La Commission européenne s’émeut du fait que la norme HVE offre le même niveau de rémunération que le bio, alors que son cahier des charges est nettement moins contraignant…


Mettre sur un pied d’égalité le label bio et la certification HVE pour répartir les subventions européennes censées améliorer les pratiques environnementales et accéder aux écorégimes dans le cadre de la future PAC sur la période 2023-2027…

Cedric's insight:
« La FNSEA a estimé que cette certification était facile d’accès et pouvait être obtenue sans vraiment changer les pratiques ». A la suite de cette impulsion, 19 200 exploitations possédaient le label HVE au 1er juillet 2021…

Voir aussi Les agriculteurs bio vent debout contre le label HVE https://reporterre.net/Les-agriculteurs-bio-vent-debout-contre-le-label-HVE

Certification environnementale, mode d'emploi pour les exploitations https://agriculture.gouv.fr/certification-environnementale-mode-demploi-pour-les-exploitations
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« Il ne faut pas abandonner les objectifs verts de l’agriculture européenne »

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L’institut Europe Jacques-Delors émet des propositions pour l’agriculture européenne, chamboulée par la guerre en Ukraine…
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À court terme :

Mieux gérer la concurrence entre les cultures pour produire des biocarburants et celles destinées à nourrir les populations. Selon ses estimations, réduire de 50 %, cette année, les céréales utilisées pour la production d’éthanol aux États-Unis et en Europe permettrait de compenser les pertes des exportations ukrainiennes…

Sur le long terme :

« Nous faisons déjà face à deux crises profondes : le changement climatique et l’érosion massive de la biodiversité. Notre réponse à cette crise alimentaire ne peut pas négliger ces aspects. Il ne faut pas abandonner les objectifs verts »…
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