Au niveau national, courant 2015, les producteurs de lait ont réussi à mettre en place une aide d’urgence payée par le consommateur et distribuée aux éleveurs.
Un accord a été trouvé sur un manque à gagner. La grande nouveauté par rapport à 2009 c’est que les producteurs ont obtenu d’y inclure le coût du travail (chiffré à 0,12€/l). Les centimes manquants ont été perçus sur les ventes de lait de consommation et de beurre du mois précédent (tarifs différents selon premier prix et marque). L’impact sur le consommateur a été lissé sur 9 mois pour ne pas avoir d’effet inflationniste.
La mesure a été rapide, efficace et validée par les autorités de la concurrence européenne. Tous les syndicats agricoles ont parlé d’une seule voix. Grâce à « la chaîne agroalimentaire » (plateforme informelle regroupant tous les acteurs : producteur, transformateur, distributeur et association de consommateurs) un accord a été trouvé et validé par le ministre de l’Économie et ses pendants en région.