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Le nombre d'exploitations en lait de vache bio collectées en France a baissé à 3944 en janvier 2024. La moitié de la baisse est due à des cessations laitières, voire de toute activité agricole…
Le nombre d'exploitations bio collectées en France a baissé à 3944 en janvier 2024. Soit une diminution de 4,6% par rapport à janvier 2023. « Pour la première fois, cette baisse du nombre de livreurs bio est supérieure à celle observée en conventionnel (-4,2%) ». C’est aussi la première fois depuis fin 2020 que le nombre de points de collectes bio repasse sous les 4 000…
Par rapport au maximum atteint en septembre 2022, cela représente une baisse de 8%. « La moitié de cette baisse est due à un retour au conventionnel. L'autre moitié est due à des cessations laitières, voire des cessations agricoles »…
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Le nombre de vaches laitières est passé de près de 600.000 au cours de la dernière décennie à environ 350.000 aujourd’hui. Cette diminution drastique soulève des préoccupations majeures concernant la sécurité alimentaire et l’autosuffisance du pays…
La crise est aussi exacerbée par une pénurie saisonnière persistante qui touche le secteur laitier. Les périodes de faible production physiologique des vaches laitières, entraînées par des facteurs environnementaux et économiques, ont conduit à une baisse significative de l’approvisionnement en lait sur les marchés tunisiens…
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Détaxation du GNR, simplification... toutes les mesures annoncées par G. Attal
Gabriel Attal est venu donner « des preuves d’amour » aux agriculteurs en annonçant une série de mesures répondant en partie aux revendications syndicales. Simplification administrative, abandon de la trajectoire de taxation du GNR, les mesures annoncées ont été nombreuses, mais pas forcément suffisantes pour apaiser la colère des agriculteurs.
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Celui qui scrute l’évolution des filières agricoles depuis près de 30 ans pointe le rôle que les distributeurs et les consommateurs peuvent jouer en faveur de l’agriculture…
L’objectif ne doit pas être d’opposer systématiquement les différents acteurs des filières (agriculteurs, transformateurs, distributeurs). Il s’agit de trouver un chemin d’organisation collective qui soit acceptable pour tous. Dans la logique des lois Egalim, les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer à ce niveau. L’alimentation a un coût et la PAC ne pourra pas tout. Les consommateurs ont une responsabilité majeure car en exigeant des prix bas, ils peuvent appauvrir notre agriculture, freiner les installations et limiter les nécessaires investissements. Les distributeurs doivent être bien conscients que la baisse de la production engagée dans plusieurs filières agricoles françaises n’est pas une bonne nouvelle pour construire des stratégies gagnantes à long terme.
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Après deux années de forte hausse, la rémunération des agriculteurs a reculé en 2023. La valeur ajoutée au coût des facteurs par actif est en baisse de 9% en 2023, calcule l'Insee, qui évoque une « rupture » à ce niveau. Autrement dit, le revenu agricole diminue, l'inflation aggravant la situation…
Selon une étude de l'Insee datée de 2021, le revenu disponible moyen annuel des ménages agricoles s'élevait à 52.400 € en 2018, mais un tiers seulement provient de l'activité agricole, soit 17 700 €. Le reste provient principalement des salaires liés à l'activité du conjoint, de la vente de produits artisanaux, du tourisme à la ferme, ou encore de revenus du patrimoine. De plus, on constate des disparités importantes selon l'activité agricole du ménage…
Enfin, « les ménages agricoles sont également davantage exposés à la pauvreté monétaire : 18% de leurs membres vivent sous le seuil de pauvreté contre 13% des membres des ménages ayant des revenus d'activité », souligne l'Insee…
Selon les projections de l'Insee, la valeur totale de la production agricole, hors subventions, devrait baisser de 0,8% en 2023. Une contraction qui fait à la suite de deux années de forte hausse. Si le volume de l'ensemble de la production a augmenté de 2,9% entre 2022 et 2023, son prix a pour sa part chuté de 3,7% sur la même période…
La baisse des prix entre 2022 et 2023 est particulièrement tirée par ceux des céréales, dont la récolte au niveau mondial s'annonce « à un niveau record », pointe l'Insee. Ils pourraient ainsi diminuer de 28,4% en 2023, après avoir augmenté de 31,8% en 2021 puis de 24% en 2022…
En parallèle, les biens et services qui interviennent dans le processus de production agricole sont de plus en plus coûteux. En 2022, le prix de ces intrants a bondi de 22%, et il devrait à nouveau augmenter de 3,5% sur 2023. C'est particulièrement le cas pour les aliments destinés à nourrir les animaux, (+24,6% en 2022), les engrais (+19% en 2023 et +79% en 2022), et l'énergie (+40% en 2022)…
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L’agence bio publie un état des conversions et déconversions sur les 10 premiers mois de 2023. Tour d’horizon. Une apparente stabilité qui cache de fortes disparités selon les filières. Au total, ce sont 1 000 exploitations qui se sont déconverties depuis le début de l'année…
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Les cessations d’activités bio n’ont jamais été si élevées. Depuis le début de l’année 2023, il y a plus de 5% d’arrêt de production laitière bio, conséquence directe de l’inflation…
« Pour la première fois en bio, il y a plus d’arrêts d’activité qu’en conventionnel. En termes de déconversions, l'année 2024 pourrait être pire que 2023. Il risque de ne plus y avoir assez de lait bio sur le marché quand la demande reprendra ».
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D'ici deux à trois ans, près de 30% pourraient avoir fermé. Ils ne trouvent plus assez de bovins sur le marché national pour assurer leur rentabilité. La fermeture menace 40 d'entre eux sur un total de 230 en France. D'ici trois ans, ils pourraient être une soixantaine dans ce cas…
Après la crise de l'élevage, celle de l'industrie. Certains abattoirs ne travaillent désormais plus que trois jours par semaine… d'autres quatre. Aujourd'hui, les entreprises se disent « prises en étau ». Au manque de matières premières, s'ajoutent l'explosion des prix de l'énergie (gaz, électricité) et du transport depuis deux ans ainsi que la hausse de la rémunération des éleveurs. La forte décapitalisation, provoquée par une crise des vocations a entraîné un bond des prix aux producteurs de 35 % en deux ans…
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L'inflation dans les rayons plombe le pouvoir d'achat des consommateurs et les ventes de produits bio, plus chers. En juillet, le chiffre d'affaires des produits bio est passé sous la barre des 4% en grande distribution. Du jamais vu depuis 2018…
Le bio figure parmi les premières victimes de la déconsommation engagée par les foyers . Entre janvier et juillet, les ventes de bio ont plongé de 13% en volume en grande distribution. En valeur, le recul est limité à 2%, la hausse des prix de vente compensant en partie le recul en volume. Sur un an, le chiffre d'affaires du bio est à la baisse de 1,3%. Côté quantité, la chute s'élève à 10,9%...
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Le terme de surproduction n’est pas adapté pour décrire la situation actuelle de l’UE. Néanmoins, les craintes de l’EMB s’expliquent quand on regarde du côté des prix. Le marché des produits laitiers montre des signes de fragilité, liés à une redescente des prix présentée comme conjoncturelle du fait du ralentissement de la demande chinoise. Face à une hausse des charges non résorbée, la marge des producteurs risque de s’en trouver impactée…
L’UE manque aujourd’hui d’outils pour apprécier le danger et réagir au bon moment. Sur le long terme, planifier la production en cohérence avec les besoins des industriels et pas seulement en période de crise, mobiliser le stockage stratégique sans attendre que les prix de marché redescendent sous des seuils déconnectés de coûts de production, offrirait une meilleure visibilité aux producteurs et permettrait de moins dépendre des revirements des acheteurs extérieurs…
Cependant, le marché des ingrédients laitiers reste mondialisé, et la multiplication d’accords de libre-échange entraine une incertitude sur les volumes de produits importés. Si aujourd’hui les importations de produits laitiers restent limitées au regard de la production interne de l’UE, un rehaussement des prix intérieurs européens en déconnexion avec les marchés mondiaux pourrait créer un risque d’envois opportunistes de la part de l’Océanie favorisés par des contingents supplémentaires accordés par les nouveaux accords de libre-échange, potentiellement plus compétitifs que les produits européens, et vers lesquels les IAA risqueraient de se tourner…
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Les grandes manifestations des agriculteurs indiens en 2020 et 2021 ont marqué un moment politique important pour les mouvements sociaux dans le pays. Le déclencheur immédiat a été l'adoption précipitée de trois «lois agricoles» par le gouvernement de l'Union en septembre 2020, associées à l'absence de discussion ou de consultation…
Les protestations des agriculteurs ont été une victoire cruciale pour les mouvements sociaux en Inde, et sont survenues alors que le gouvernement utilisait le prétexte de la pandémie de COVID-19 pour faire passer une libéralisation de grande envergure de l'économie. L'abrogation des lois a également représenté une capitulation significative d'un régime autoritaire qui a autrement cherché à réprimer l'opposition publique à ses politiques nationalistes et néolibérales majoritaires…
Cette note explore les cadres et les processus de formation d'alliances qui ont contribué au succès remarquable du Kisan Andolan. Certes, le mouvement est ancré et ancré dans le contexte indien. Mais alors que les mouvements sociaux progressistes du monde entier sont confrontés à l'oppression, à l'austérité, au militarisme et à la perspective d'une nouvelle crise mondiale des prix alimentaires, il y a beaucoup à apprendre de la dynamique politique de cette victoire…
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Les agriculteurs ont présenté les problèmes et les difficultés auxquels ils sont confrontés, exprimant tout d'abord leur mécontentement face à l'état du marché du lait, présentant des propositions concrètes pour résoudre les problèmes…
Les subventions par tête pour l'élevage des vaches laitières seront portées de 30 000 à 40 000 dinars (255 € à 341 €). Le montant total de l'augmentation est de 19,6 millions d'euros, et un total de 122 millions d'euros seront payés pour cette mesure en 2023, la mesure s'appliquera à toutes les vaches laitières…
Après la réunion, les éleveurs ont déclaré qu'ils n'étaient pas satisfaits car le gouvernement n'a répondu à aucune de leurs demandes. Les manifestations de plusieurs associations agricoles se sont poursuivies dans toute la Serbie…
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Les producteurs laitiers étaient déjà dans une position difficile en raison d'une pénurie de main-d'œuvre et du vieillissement des travailleurs. L'invasion de l'Ukraine par la Russie et la baisse de la valeur du yen japonais ont augmenté le coût des aliments pour le bétail. Par exemple, le prix de la paille a augmenté de 60 % d'une année sur l'autre.…
Il y a eu 14 faillites l'année dernière, contre huit en 2021, se rapprochant du niveau observé en 2011, lorsque 19 faillites ont été déclarées au lendemain du tremblement de terre du Grand Est du Japon, du tsunami et de la triple fusion nucléaire qui ont dévasté le pays…
Alors que les effets de la pandémie devraient s'atténuer, la répercussion de la hausse des coûts sur les prix des produits semble être un goulot d'étranglement. Le prix d'un carton de lait en 2022 n'a pas augmenté de plus de 10 % par rapport à l'année précédente, ne reflétant pas pleinement l'augmentation du coût de l'alimentation du bétail…
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Saviez-vous qu'en achetant des produits laitiers, vous avez des chances de consommer du lait bio sans même en être averti ? C'est ce qu'on appelle le déclassement du lait bio, et cela représente en 2023 près de la moitié de la production. Les conséquences ? Simplement désastreuses pour les agriculteurs…
En 2022, 35% du lait bio est déclassé en lait conventionnel, selon le Cniel. C'est 40% en 2023. Qu'en sera-t-il en 2024 ? La baisse de la consommation, constatée par les éleveurs et confirmée par le Cniel, est de plus en plus marquée. En 2023, la consommation de produits laitiers bio a chuté de 12% par rapport à 2022, et de 23% par rapport à 2019. Deux raisons : l'inflation... et un manque cruel de communication…
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Alors que l'Interprofession avait demandé une baisse de 10% de la production du lait l'an passé, une nouvelle réduction est prévue. Le Gruyère a été produit en trop grande quantité après la crise covid…
Jusqu'à fin mars, il a été demandé aux producteurs de baisser de 7% la production du lait destiné à la fabrication du Gruyère AOP. Cette requête s'explique de plusieurs manières, notamment à cause d'un franc suisse fort qui gêne l'exportation du produit et une diminution des ventes à l'étranger de 732 tonnes…
L'Interprofession paie son erreur de produire trop de Gruyère après la période de pandémie, dont les ventes ont cartonné à l'époque à l'étranger. Aujourd'hui, la production doit être réduite afin de maintenir le prix de 94 centimes par litre de lait…
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Dans «Sérotonine», paru en 2019, Michel Houellebecq décrit une sanglante jacquerie dont la ressemblance avec l'actuel mouvement des agriculteurs peut paraître troublante. Suffisant pour nourrir un peu plus l'image de l'écrivain prophétique…
Dans de longues pages enflammées, il tire aussi à boulets rouges contre un système ultra-libéral qui tuerait à petit feu les paysans français avec la complicité de l'Union européenne. Soit une partie des revendications de l'actuelle contestation…
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L’agriculture biologique, prisonnière d’une niche commerciale, n’est rémunérée ni pour ses coûts ni pour ses services…
La Fnab « appelle à une revalorisation urgente du revenu agricole biologique, à la hauteur des services rendus ». Elle craint que ses modèles de production vertueux ne ressortent encore plus pénalisés de la crise agricole. « Nous n'avons aucune idée des marges des différents intermédiaires entre nous et le consommateur.»…
« En bio, la loi Egalim est tout simplement inefficace ». « Les coûts de production ne sont pas pris en compte pour fixer le prix et surtout, nous n’avons aucune donnée sur les marges des différents intermédiaires entre nous et le consommateur ». La Fnab dénonce que les hausses de prix soient refusées aux producteurs biologiques, alors que le prix final au consommateur augmente…
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« Les agriculteurs souffrent, que faut-il pour que nous soyons entendus ? » - Témoignage
Depuis plusieurs jours, les agriculteurs font entendre leur colère en France. Antoine Thibault est éleveur laitier. Pour le HuffPost, il revient sur les difficultés de son métier face au dérèglement climatique et à la volatilité des prix...
Au début des années 2000, je me suis installé en tant qu’agriculteur dans le sud de l’Eure. Mon exploitation correspond à peu près à la moyenne française : j’ai 60 vaches laitières, un peu de céréales, et je travaille avec une salariée à temps complet…
En 22 ans, j’ai connu des crises du lait, des évolutions – voire des incohérences – administratives, des changements de demandes des consommateurs. Et aujourd’hui, comme pour les nombreux agriculteurs qui font part de leur colère, l’avenir de mon métier m’inquiète…
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Au niveau national, le Cniel estime à 5% les déconversions cette année. « La production diminue plus que prévu, on table sur une remontée de la consommation d’ici 2026, entre la fin de l’inflation et l’effet Egalim, mais il n’y aura plus assez de lait. »…
Il y a de grandes disparités sur les prix du lait « en moyenne, lissé sur l’année, on a des différences de près de 50 €/1000 litres. » Tout dépend de la laiterie. Ceux pour qui les volumes bio sont minimes sur l’ensemble de la collecte « tiennent les prix, ils compensent grâce aux résultats du conventionnel, c’est tout à leur honneur. Mais ça se dégrade pour ceux dont le ration bio/conventionnel est plus important, quant aux collecteurs 100% bio, ils sont à la merci du marché ».
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C’est ce qu’a déclaré, Philippe Camburet, le président de la Fnab devant la Commission des affaires économiques du Sénat.
La Fnab réclame une rallonge du plan d’urgence, une revalorisation de l’écorégime, des perspectives sur le reliquat des aides à la conversion et plus encore sur la structuration des filières, seule à même de dépasser le plafond de verre de la bio…
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Des signaux de sortie de crise pour le lait bio ? La restauration hors domicile achète davantage de produits laitiers bio et il reste du potentiel de croissance. C’est un des signes positifs que décèle la filière laitière bio. Il reste encore à reconquérir le consommateur…
« Le consentement à payer plus cher pour du bio se réduit. » L’offre de produits conventionnels différenciés (lait de pâturage, local…) a réduit l’écart d’image entre le conventionnel et le bio. C’est pour réassurer un consommateur perdu face à de nombreux labels, que trois campagnes de communication collectives ont été lancées à partir de 2022…
Le Cniel constate que la baisse des ventes en volume ralentit dans les magasins spécialisés bio. Elle passe de -12% en 2022 par rapport à 2021 à -2% à mi-2023 comparé à mi-2022. Le niveau de consommation est à présent proche de celui de 2019. La vente de fromages bio repart même à la hausse dans ces magasins. »…
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La surabondance de l'offre ne montre aucun signe de ralentissement. Cette année, il y aura probablement plus de 1,1 million de tonnes de lait cru en excès, ce qui maintient les prix à la baisse…
Plus de 60% des fermes laitières chinoises fonctionnent en déficit et certaines des plus petites doivent même abattre leur bétail pour réduire leurs pertes. Le coût élevé du fourrage, qui représente environ 65 à 70 % des coûts des agriculteurs, met également l'ensemble du secteur sous pression…
Le prix moyen du lait cru dans 10 grandes régions productrices de lait, dont la région autonome de Mongolie intérieure et la province du Hebei, était de 0,52 USD par kilogramme au cours de la dernière semaine de juin, une baisse de 5% par rapport à mars et de 13,5% par rapport au sommet d’août 2021…
L'offre excédentaire oblige les transformateurs de lait à transformer l'excédent de lait cru en lait en poudre pour le stockage. Entre 4 000 et 5 000 tonnes de lait frais sont transformées en lait en poudre chaque jour. Au mois de février, c’était même 17% du lait frais, soit 10 800 tonnes…
La survie du plus fort : Seuls les plus grands peuvent survivre. Il en coûte aux plus grands environ 0,50 USD pour produire un kilogramme de lait. Compte tenu du prix actuel du lait, seuls les 20 à 30 % des meilleures fermes laitières qui ont des volumes de production élevés sont capables de se maintenir à flot. Pour les petites exploitations laitières de moins de 3 000 vaches, le taux de contraction des troupeaux a chuté de 6,2%...
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La sécheresse a engendré l’augmentation des prix des produits fourragers. Le prix d’une botte de paille s’élève ainsi à 25 dinars, celui d’une botte de foin s’établit à 12 dinars. Le kilogramme d’aliments composés destinés aux vaches laitières se vend à 1 600 millimes…
Un stock de 28,6 millions de litres de lait a été constitué durant la saison actuelle contre 38,8 millions de litres au cours de la saison dernière. La décision d’importer 300 mille tonnes de paille a été prise pour faire face aux répercussions du déficit pluviométrique sur le secteur, outre le financement par les centrales de collecte du lait de l’achat de près de 3 000 tonnes de paille de luzerne à partir de juillet 2023…
Les éleveurs vendent actuellement le lait aux collecteurs et aux industriels à 1 350 millimes/litre, ce qui menace la pérennité de leur activité face à la cherté des coûts. L’UTAP plaide pour une augmentation immédiate du prix du lait à la production, laquelle ne devrait pas être inférieure à 500 millimes/le litre pour éviter l’effondrement de la filière laitière. Il avait mis en garde contre la régression remarquable du cheptel de vaches laitières à 450 000 têtes contre 670 000 durant les trois dernières années, ce qui témoigne de la détérioration de la filière…
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Ce mercredi 31 mai 2023, veille de la Journée mondiale du lait, l’European Milk Board (EMB), la coordination européenne de la Via Campesina (ECVC), la Confédération paysanne, l’association des producteurs de lait indépendants (APLI), Oxfam, SOS Faim et le CFSI, unissent leur voix pour alerter l’Union européenne sur la nécessité de tenir dès à présent un instrument de prévention de crise dans le secteur laitier qui permettrait de réduire les volumes de façon volontaire en cas d’évolutions négatives sur le marché…
Une hausse des volumes de lait ainsi qu’une baisse de la demande en raison de la situation inflationniste ont engendré des chutes de prix. Les surplus sur le marché ont enclenché une spirale descendante qui représente une situation menaçante et déstabilisatrice pour les paysan.ne.s dans l’UE, mais également pour leurs collègues africains…
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Baisse prolongée des prix d'achat du lait : Dans une déclaration aux médias, la LOSP a déclaré que depuis février "les producteurs laitiers ont été contraints de travailler en dessous des coûts de production"…
« La baisse spectaculaire et soutenue des prix d'achat du lait a déjà porté un coup dur aux producteurs laitiers, et il n'est pas possible de travailler dans de telles circonstances pendant longtemps. La crise actuelle dans le secteur laitier menace l'existence future de l'industrie en Lettonie »…
Les producteurs laitiers demandent au gouvernement de décider des mesures pour préserver le secteur laitier en Lettonie à long terme. Ils appellent également le gouvernement à mettre en place une institution, un « Food Regulator », qui imposerait des limites de marge et une concurrence loyale entre le producteur, le transformateur et le négociant du produit…
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