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En 2018, le prix des drêches de brasserie a connu une brutale augmentation. En 2021, un premier contrat a été signé avec Kronenbourg. Les années suivantes, d’autres ont suivi. Les volumes contractualisés ont représenté depuis 5 500 tonnes…
Face à un marché qui devenait spéculatif, un groupe de douze éleveurs qui avaient l’habitude d’incorporer ce coproduit dans les rations de leurs troupeaux bovins ont pris les devants. « Nous avons créé un collectif pour continuer à avoir accès en direct aux drêches de brasserie, et être en mesure de les négocier auprès des industriels à un tarif préférentiel.»
Rapidement, une bonne centaine d’élevages, installés dans un rayon de 110 kilomètres à proximité des brasseries, s’y sont rassemblés…
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Cristalco, filiale commerciale du groupe coopératif Cristal Union et de Lesaffre Frères, « crée un pôle Feed dédié à la commercialisation de ses pulpes de betteraves, de drêches et de mélasse »… Pour la campagne 2023/2024, Cristalco prévoit de commercialiser environ 500 000 tonnes de pulpes de betteraves, de drêches et de mélasse produites par le Groupe Cristal Union, dont ses filiales Prodéva et Sidésup. Les premières livraisons, en France et en Europe, se feront en octobre 2023… « L’activité commerciale du pôle Feed de Cristalco sera dédiée spécifiquement au marché de l’alimentation animale et de la fermentation, à partir de coproduits du Groupe Cristal Union qui continuera en parallèle d’allouer une partie de ses volumes de pulpes de betteraves à ses adhérents coopérateurs, et à développer sa stratégie de décarbonation et de production sur ses sites d’énergie à partir de ses coproduits ».
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Entre concurrence avec la méthanisation et baisse de la production, il sera de plus en plus difficile pour les non-planteurs de prétendre aux coproduits de l'industrie sucrière…
La diminution de l'emblavement en betteraves sucrières a des répercussions sur le monde de l'élevage via la baisse des disponibilités en pulpes. Il sera de plus en plus difficile pour les non-planteurs de se procurer des coproduits : une épine dans le pied pour les éleveurs des grandes régions sucrières…
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Les co-produits : des trésors alimentaires encore trop inexploités
Pour Benoît Rouillé, spécialiste de l’alimentation des vaches laitières, il est nécessaire de rappeler qu’un co-produit n’est pas un déchet. Ressource non négligeable, sa valorisation doit être un enjeu prioritaire du secteur de l’agro-alimentaire… Economie Circulaire : 12 millions de tonnes de MS de coproduits en 2017 : 76% valorisés par les animaux d'élevage
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La filière betterave-sucre-bioéthanol valorise les coproduits à différentes étapes du procédé sucrier.
• Eau terreuse : La betterave contient 75% d’eau, qui sera notamment utilisée pour le LAVAGE. Après cette étape, l’eau excédentaire retourne au champ, ce qui constitue une bonne pratique de gestion de l’eau.
• Pulpes : Il s’agit des fibres de betteraves dépourvues de leur sucre après DIFFUSION. Les pulpes de betteraves sont une excellente source de fibres et de protéines pour l’alimentation animale.
• Écumes : Le jus sucré est clarifié avec la chaux. Après FILTRATION, on obtient des écumes riches en calcium. C’est un bon fertilisant qui améliore la composition des sols agricoles.
• Eau de la betterave : Grâce à L’ÉVAPORATION, on récupère une partie de l’eau de la betterave qui sera utilisée notamment aux étapes de lavage et de diffusion. Les sucreries sont autosuffisantes en eau.
• Mélasse : La mélasse est un sirop épais obtenu après la dernière CRISTALLISATION du sucre. On l’utilise comme support de fermentation pour produire de l’alcool ou des levures de boulangerie.
• Vinasses : Les vinasses sont obtenues après DISTILLATION des jus sucrés ou des mélasses fermentées. C’est un coproduit de l’alcool qui est utilisé comme engrais naturel pour les cultures.
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Les industries agroalimentaires ont généré 11,1 millions de tonnes de MS de coproduits en 2017 (+ 23 % par rapport à 2008). Et avec le développement de certains secteurs, cette croissance ne va sûrement pas s'arrêter là ! Une bonne nouvelle pour les éleveurs qui consomment 60 % des volumes...
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Partout en France, le monde de l’élevage a recours aux coproduits dans l’alimentation des animaux que ce soit en direct à la ferme ou via des concentrés achetés dans le commerce. Cette étude permet d'obtenir une vision des volumes et des régions consommatrices de coproduits via les aliments composés.
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En Champagne-Ardenne, les coopératives agricoles productrices de Luzerne (Capdéa, Cristal Union, Luzéal, Sun Déshy, et Tereos) souhaitent réaffirmer la force de leur partenariat. Dans ce cadre, l’Union de Coopératives France Luzerne renforce son modèle.
En plus des activités historiques de collecte et de stockage, l’union France Luzerne prendra aussi en charge la commercialisation des produits luzerne sous toutes leurs formes (pellets, balles, extrait concentré de luzerne…), et ce dès la campagne 2024. France Luzerne rassemblera sous une même et unique entité les métiers et produits de la gamme à base de luzerne actuellement commercialisés par Désialis.
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Substituer du tourteau de soja par des matières premières régionales, c’est possible !
La ferme expérimentale de l’ENSAIA est 100 % autonome à l'échelle régionale grâce à la valorisation de drêches de brasserie et de soja humides, du corn gluten feed humide et du tourteau de colza produits en Grand Est… Suite à l’arrêt du tourteau de soja, 16 T CO2eq ont été économisées à l’échelle de l’exploitation. Un essai est en cours de janvier à fin mars 2023 dans le cadre du projet COPRAME afin de répondre à deux questions : 1) Quel est le meilleur mode de stockage des coproduits ? 2) Quelles influences du mode de stockage sur les performances laitières des animaux et sur les émissions de méthane des animaux ?
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Une des pistes pour combler rapidement un déficit fourrager est celle des coproduits. Ces derniers, utilisables dans l'alimentation des animaux d'élevage, ont plusieurs origines : les coproduits de l'industrie agro-alimentaire (pulpes de betteraves, lactosérum, drêches de brasserie, etc.), les coproduits disponibles directement sur l'exploitation (paille de céréales, canne de maïs, paille de pois, etc.) et les coproduits de retrait des filières fruits et légumes (pommes, carottes, pommes de terre, etc.)…
Ils représentaient un volume de plus de 12 millions de tonnes de matière sèche toutes filières confondues en 2015…
1. Choisir un coproduit parmi la large gamme disponible
2. Vérifier la disponibilité des principaux coproduits
3. Calculer l’intérêt économique avant utilisation
4. Procéder à des analyses chimiques pour bien connaître les caractéristiques du coproduit
5. Anticiper les besoins en stockage des coproduits
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Générés par les industries agroalimentaires qui produisent des denrées destinées à l’Homme, les coproduits contribuent à améliorer la durabilité des filières d’élevage tout en trouvant une voie de valorisation pour des volumes qui peuvent être importants…
Porté par Idele, le projet Coprame a démarré en 2021 par cette enquête sur les gisements des coproduits et leurs valorisations en Grand Est, coordonnée par Réséda, en partenariat avec Agria Grand Est et Idele…
Elle complète son enquête nationale de 2017 en identifiant des gisements et des valorisations locales. Elle renforce également les connaissances acquises en région Normandie (2020)…
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« Les coproduits de l’industrie agroalimentaire, un enjeu stratégique pour les filières »…
Avec 12,1 millions de tonnes de matière sèche en 2017, les coproduits représentent un volume important et croissant…
La France en produit ainsi 2 Mt de plus qu’il y a 10 ans. Les politiques publiques concernant les biocarburants sont la principale raison de cette progression tant dans le secteur de la distillerie des céréales que pour les oléagineux. Mais les incertitudes pesant sur le développement des biocarburants en Europe pourraient impacter les volumes dans le futur. Certains secteurs comme la sucrerie et la brasserie pourraient au contraire se développer et générer donc plus de coproduits. Avec la multiplication des microbrasseries, ce dernier secteur a d’ailleurs déjà progressé de 80 % en 10 ans…
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Le développement de la brasserie et des biocarburants (oléagineux, distillerie de céréales) se traduit concrètement par des gisements en hausse de plus de 2 Mt par rapport à la précédente enquête de 2007. Les oléagineux dominent avec 29 % des volumes, suivis par la sucrerie (14 %) et l’amidonnerie (13 %)...
L’alimentation animale reste la voie majoritaire de valorisation avec 76 % des volumes, soit 9,3 Mt. C’est 2,8 Mt de plus qu’il y a dix ans en raison de la politique volontariste sur les biocarburants. Avec 60 % des volumes, l’industrie de la nutrition animale arrive loin devant.
Selon leur localisation, ils valorisent des produits aussi variés que du lactosérum ou des drèches, des pulpes surpressées ou des tourteaux.. « Nous pensons que ce chiffre est sous estimé car nous n’avons pas de sources fiables et exhaustives », explique Bénédicte Renaud, directrice de Réséda qui espère pouvoir creuser ces pistes.
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Dans la cadre de l'activité du Comité National des Coproduits, 8 nouvelles synthèses techniques ont été réalisées en collaboration avec l'Association Française de Zootechnie. Les données sont issues de la littérature scientifique internationale et sont compilées à partir des travaux de Feedipedia, une encyclopédie en ligne des aliments pour animaux ( www.feedipedia.org). Les nouvelles synthèses portent sur les coproduits suivants : - Corn gluten feed NEW - Drêches de brasserie NEW - Drêches de maïs de distillerie NEW - Marc de tomate, pelures et graines NEW - Tourteau de coprah NEW - Tourteau de coton NEW - Tourteau de palmiste NEW - Tourteau de tournesol NEW
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