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Au Pays basque, dans la vallée des Aldudes, quelque 60 agriculteurs réunis en coopérative ont construit leur propre fromagerie. Objectif pour ces éleveurs de brebis ou de vaches : vivre de leur production. Mais comment se faire connaître ? Comment faire sa place au rayon fromage ?
Peyo élève 300 brebis. Il vendait le lait de ses bêtes à l'industrie laitière, mais son prix n'était plus suffisant. Même constat pour les éleveurs de vaches, qui vendent à perte. Même s'il faut trouver de nouveaux débouchés, les éleveurs restent confiants.
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"Biomilk.be", c'est une coopérative qui regroupe une quarantaine d'agriculteurs producteurs de lait bio. Ils ont choisi d'utiliser leur lait pour fabriquer des fromages dont ... "L'authentique".
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Auteurs du "Référentiel pour une gouvernance stratégique des coopératives agricoles", les enseignants-chercheurs Xavier Hollandts et Bertrand Valiorgue estiment que les coopératives peuvent être des outils anti-crise. Mais à une seule condition, selon eux, « qu’elles soient bien gouvernées ».
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Les éleveurs ont levé leur blocage de plusieurs laiteries de la Sarthe et de Loire-Atlantique après un accord sur le prix d'achat du lait.
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Les producteurs ont bloqué plusieurs coopératives pour que le litre de lait leur soit payé 34 centimes. ...
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En réponse à l’appel à la mobilisation lancé par la FNPL, la FNCL, Fédération nationale des coopératives laitières, appelle « aux discussions constructives au sein des coopératives, pas dans la rue ! ».
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Les syndicats FDSEA et JA de la Sarthe ont prévu de bloquer durant 48 heures l’usine Sodiaal (Yoplait) au Mans. L’action sera engagée à 14 h, ce mardi.
« La nette amélioration des cours doit être répercutée par l’ensemble des entreprises sur le prix du lait payé aux producteurs, pour leur permettre de retrouver enfin une trésorerie positive. Nous attendons tout particulièrement de nos coopératives qu’elles montrent l’exemple. Or aujourd’hui, les coopératives font partie des plus mauvais payeurs, c’est intolérable ! », indique un communiqué.
Des producteurs du Maine et Loire et de la Mayenne doivent se joindre aux Sarthois. À l’appel de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL), d’autres actions sont annoncées ce mardi dans les départements de l’ouest.
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En crise depuis trois ans, les producteurs de lait des Côtes d’Armor passent à l'action pour réclamer une hausse du prix du lait.
"Sodiaal est la coopérative qui paie le moins. Le problème c'est que c’est elle qui donne le ton. Dès qu'elle applique un prix les autres laiteries suivent. Nous sommes partis pour 48 heures de blocage"
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La Commission australienne de la concurrence et de la consommation (ACCC) allègue que le transformateur a induit en erreur les agriculteurs au sujet des prix qu'il paierait pour le lait, avant de mettre en œuvre une «réduction choc des prix». La coopérative a maintenu sa prévision de prix du lait au cours de la saison 2015/2016, en dépit de savoir que les prix étaient «surestimés et non réalisables».
L'ACCC s'est engagée dans une procédure devant la Cour fédérale contre Murray Goulburn. Fait intéressant, l'ACCC a décidé de ne pas agir contre Fonterra, plus transparente sur les risques et la possibilité d'une baisse des prix.
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À la veille du congrès de Coop de France, dont il est le délégué général, Pascal Viné revient sur les enjeux qui se posent aux acteurs du monde agricole.
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« Pourquoi faut-il contraindre, par l’action syndicale, des coopératives à lâcher quelques euros sur le prix du lait alors qu’elles sont, justement, au service de ces mêmes producteurs ? », s’interroge Marie-Thérèse Bonneau. Dans une lettre ouverte adressée à la coopération laitière, la vice-présidente de la FNPL met en garde les coopératives laitières, en citant Sodiaal qui « ne peut pas se taire face à la détresse de ses sociétaires ».
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Les producteurs laitiers convergent vers Melbourne pour l'assemblée générale annuelle de la coopérative Murray Goulburn (MG), toujours à la recherche de réponses six mois après la baisse rétroactive du prix du lait à la ferme d’Avril qui les a pris complètement par surprise. Le pays pourrait bientôt importer du lait de Nouvelle-Zélande et d'autres pays si la crise de l'industrie laitière persiste, disent-ils.
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«Je comprends l'inquiétude et l'impatience des producteurs de lait, insiste Pascal Lebrun, président de la branche lait d'Agrial. Cependant, cela ne fait que 5 ans qu'Agrial a réinvesti la transformation laitière. Le retour n'est peut-être pas assez rapide pour certains, mais c'est un beau projet. La direction est donnée. Notre objectif, à court et moyen terme, est bien de redonner de la valeur à nos producteurs».
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Avec un prix de campagne de 347,13 €/1 000 l payé aux éleveurs en 2016-2017, le directeur général de la coopérative des Maîtres laitiers du Cotentin a souligné mardi 19 septembre en assemblée générale, la capacité du groupe à être solidaire en temps de crise. Il laisse entendre que la solidarité de « groupe » devrait jouer de nouveau pour la campagne en cours.
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La coopérative s'attend à traiter deux milliards de litres de lait cet exercice financier. C’est loin des 2,7 milliards de litres traités l'année dernière, et plus encore des 3,6 milliards de litres traités en 2014-15.
Il y a 16 mois, l'effondrement des prix du lait a fait fondre les revenus des producteurs laitiers, d'abord par Murray Goulburn, puis par le rival Fonterra et d'autres petites entreprises.
En perdant 370 millions de dollars en 2016-17, la coopérative perdra probablement 700 millions de litres de lait alors que plus de 400 agriculteurs opteront pour fournir d'autres entreprises qui paient un prix plus élevé que Murray Goulburn.
Murray Goulburn a déjà été obligé de fermer trois usines au début de cette année. Et il y a maintenant de fortes spéculations qu'il pourrait y avoir une nouvelle fermeture d'usine. La crise des prix de Murray Goulburn a non seulement fragilisé les revenus des agriculteurs, mais a fracturé les communautés.
Les agriculteurs qui quittent la coopérative font souvent l'objet d'accusations de déloyauté…
A chaque agriculteur qui part, Murray Goulburn est plus faible et mûr pour une prise de contrôle. La direction a admis cette semaine qu'elle avait reçu des propositions d'acheteurs potentiels de l'ensemble de la coopérative ou d'une partie de celle-ci.
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Après avoir été chahutées mardi 13 juin, les coopératives se sont engagées mercredi à répercuter intégralement aux producteurs les hausses de prix qu’elles obtiendraient de leurs clients
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Depuis hier, à l’appel de la FNPL et des JA, les producteurs du lait en crise depuis 1 000 jours se sont mobilisés massivement pour faire pression sur leurs coopératives. L’enjeu de cette mobilisation nationale a été de s’assurer que la coopération, qui collecte près de 60 % du lait produit en France, fasse tout son possible pour « chercher » un prix rémunérateur pour ses adhérents....
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Pascal Viné, délégué général de Coop de France, estime que l’on ne peut pas demander aux coopératives laitières de réguler l’ensemble du marché. Selon lui, les coops, bien que critiquées lors de cette nouvelle crise laitière, jouent leur rôle.
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À l’appel de la FNPL, les producteurs de lait manifestent ce mardi 13 juin 2017 dans le grand Ouest pour demander un prix du lait d’au moins 340 €/1 000 l. Leur cible : les coopératives laitières accusées de ne pas montrer l’exemple d’une meilleure revalorisation des prix.
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Les producteurs laitiers ont levé le blocage de l’usine Sodiaal de Guingamp (Côtes-d’Armor) le 7 juin 2017 au soir. Mais, mécontents des propositions de la direction, ils ont donné une semaine à la coopérative pour augmenter ses prix d’achat, sous peine d’actions de plus grande ampleur.
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Murray Goulburn a enregistré une perte de 31,87 millions de dollars au premier semestre en février, comparativement à un profit de 10 millions de dollars l'année précédente.
Après l’action en justice intentée par l’ACCC devant la Cour fédérale pour allégations «fausses et trompeuses» sur le prix du lait, Murray Goulburn va fermer trois installations de traitement, menace 360 emplois…
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Dans la coopérative fromagère de Nicolas, pas de stress quant à l'avenir : c'est lui et 29 autres éleveurs qui fixent le prix du lait qu'ils transformeront ensuite en fromages. Un produit fabriqué non loin de là, à partir, uniquement, de ce lait très typé du Larzac. Résultat, depuis cinq ans, le chiffre d'affaires ne cesse de grimper. Une tendance qui se retrouve à la coopérative même, en vente directe, où les clients apprécient le goût du terroir.
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Les coopératives collectent tout le lait livré de leurs adhérents sans garantie sur le prix. Le mix-produit des grandes coopératives est encore basique.
Les exportations de produits laitiers sont essentiellement des commodités à faible valeur
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Le plus grand groupe coopératif laitier australien Murray Goulburn, et le groupe néo-zélandais Fonterra ont réduit leurs prix à la ferme de près de 20% sous les seuils de rentabilité pour de nombreux agriculteurs durant la crise laitière.
La Commission australienne de la concurrence et des consommateurs (ACCC) a déclaré qu'elle axerait son enquête sur la concurrence entre les transformateurs de lait, les contrats entre transformateurs et agriculteurs, les marchés mondiaux d'approvisionnement et la rentabilité des exploitations laitières.
L'Australie a fait du renforcement des exportations agricoles un objectif clé dans un contexte de ralentissement du secteur minier, mais les producteurs laitiers attendent que l'ACCC recommande des mesures pour éliminer la volatilité intrinsèque des prix.
Un rapport final sera remis au gouvernement d'ici le 1er novembre 2017.
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L’assemblée générale annuelle de ce vendredi sera cruciale pour la survie de la plus grande coopérative laitière de l'Australie, Murray Goulburn. En effet MG doit enrayer la perte de ses fournisseurs (déjà 20% de l'approvisionnement) et faire face au remboursement de la dette de 183 millions $ [1 AUD = 0,70205 EUR = 0,76462 USD].
Un moment charnière de l'histoire de MG, où la loyauté de ceux qui restent est mise à rude épreuve et commencent à se demander s'ils sont témoins de la disparition de la dernière grande coopérative laitière d'Australie.
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