Le groupe coopératif Even a annoncé jeudi une hausse de 7% de son chiffre d'affaires en 2021, à 2,3 milliards d'euros, grâce à une demande mondiale en produits laitiers en forte augmentation, en alertant sur d'importantes hausses de prix d'ici la fin de l'année…
«La filière laitière n'a pas les moyens d'encaisser l'inflation pour le compte du consommateur»
Le chiffre d'affaires du groupe a progressé en 2021 dans ses quatre pôles d'activité. Laïta, la filiale laitière née en 2009 du regroupement des activités laitières des coopératives Even, Terrena et Triskalia (marques Paysan Breton, Régilait et Mamie Nova), a ainsi vu son chiffre d'affaires augmenter de 4,4% à 1,4 milliard d'euros, malgé une collecte en recul de 1 % à 1,48 milliard de litres...
Cedric's insight:
Voir aussi « Les coûts industriels sont passés à la trappe »
Les 1 100 producteurs adhérents vont ainsi bénéficier d’un retour de résultat historique de 8,3 millions d’euros, portant à 371 euros le prix moyen des 1 000 litres de lait sur l’année. Un prix qui atteindra 406 euros, plus proche du coût de production, pour le mois d’avril : le fruit des négociations avec la grande distribution au cours desquelles la loi Egalim 2 a joué à plein pour les éleveurs. Pas pour l’activité industrielle du groupe…
La coopérative laitière bretonne Laïta a inauguré vendredi une nouvelle unité de production de lait infantile à Créhen dans les Côtes-d’Armor, après trois ans de travaux et 80 millions d’euros d’investissement. Sa capacité de production est de 30 000 tonnes de poudre par an...
Laïta réalise 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuels dont 69 % en France, 21 % dans l’Union européenne et 10 % dans les pays tiers. Elle collecte 1,5 milliard de litres de lait par an et emploie 2 750 salariés sur 7 sites industriels.
Paysan Breton est né en 1969 de la volonté d’éleveurs laitiers finistériens, regroupés en coopérative, de trouver des débouchés durables à leur lait à travers une marque commune offrant des produits de qualité. Leur savoir-faire et l’attention qu’ils portent à leur métier sont le gage de confiance des produits Paysan Breton.
4 vidéos youtube : La marque coopérative Paysan Breton, Être éleveur Paysan Breton, Le bien être animal chez Paysan Breton, Le lien entre l'éleveur Paysan Breton et ses vaches
Triskalia est un acteur incontournable du paysage agricole et agroalimentaire en Bretagne. Depuis plus de 100 ans, la coopérative œuvre pour le dynamisme du tissu rural et économique de la région. Elle transforme le lait produit par les éleveurs à la fois fournisseurs et propriétaires de leur coopérative et le commercialise sous la marque Paysan Breton.
Top 30 des marques les plus achetées en France en 2015, elle est consommée aujourd’hui par près d’un foyer sur deux en France. La marque Paysan Breton confirme son développement en s’appuyant sur plusieurs innovations réussies en 2016 et à venir d’ici fin avril. Une trajectoire de développement réussie …
Moins de deux ans après la fin des quotas, les producteurs de lait font un constat amer. L'optimisme de 2014 a fait place à une autre réalité : « les débouchés ne sont pas ou peu au rendez-vous, et les stocks perturbent fortement les perspectives escomptées », écrit le collectif des producteurs de lait du canton de Plouescat (29).
« Les coopératives s'étant sécurisées avec le fameux prix B, ce sont les producteurs qui finalement subissent de plein fouet la chute des cours » déplore le collectif.
« Cette politique de volume en prix B crée une forme de désarroi chez les producteurs et inhibe le fait même d'entreprendre », dénonce-t-il.
« Le prix B, dont on peut se demander d'ailleurs comment une telle mesure a pu être validée par les conseils d'administration siégeant au sein des coopératives en ayant déjà acté l'effet saisonnalité sur le prix », s'interrogent les producteurs.
« Voilà donc depuis quelques années l'avènement des temps modernes des producteurs laitiers prôné par les coopératives locales que les agriculteurs ont eux-mêmes créées.
Jusqu'ou ira-t-on ? A quand une OP finistérienne? », poursuit le collectif de producteurs.
La filiale nutrition santé de Laïta, Even santé industrie, vient d'obtenir l'agrément de produire des laits infantiles pour la Chine. Ce précieux sésame délivré par les autorités chinoises va permettre à la coopérative laitière de l'Ouest de se développer sur le marché de la nutrition des nourrissons. La nouvelle usine qu'elle construit à Créhen dans les Côtes-d'Armor produira, à terme, 20.000 tonnes de lait infantile en boîtes destinées au grand export et donc au marché chinois.
Le groupe coopératif Even ne dévie pas son cap vers l’investissement, l’innovation et l’internationalisation. Tout en soutenant ses producteurs en proie à une crise « longue et violente, mais pas durable », exprime son directeur général, Christian Couilleau.
Dans une charte, l’industriel s’engage au nom du développement durable. Tout bon pour l’environnement, les exploitations laitières mais aussi le consommateur.
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Les chiffres clés de Laïta : Laïta (marques Paysan Breton, Régilait, Mamie Nova) collecte 1,5 milliard de litres de lait en provenance de 3 420 exploitations du grand ouest et a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros. Elle dispose de cinq usines : Ploudaniel, Landerneau, Yffiniac, Crehen, Ancenis, Lanfains qui emploient 2 670 salariés. « Entre les producteurs et les salariés, nous faisons vivre directement 10 000 personnes », observe Guy Lebars, président d’Even. Depuis 2012, Laïta investit 50 millions d’euros dans ses usines.Laïta investit 50 millions d’euros par an dans ses usines depuis 2012. 60% du chiffre d'affaires de Laïta est réalisé en France, 25% en Europe et 15% sur les marchés mondiaux. Interrogés, les producteurs de Laïta voudraient augmenter leur production de 15%. Mais il faut d'abord développer les marchés. A l'horizon 2020, Laïta envisage de collecter 2 milliards de litres de lait dans le grand Ouest contre 1,5 milliard aujourd'hui.
Face à la crise, le premier groupe coopératif breton soutient ses adhérents. Et prépare l'avenir : investissements, innovations et brevets internationaux.
Quelques mois après la fin des quotas, la coopérative Even a demandé à ses délégués d'aller voir ailleurs comment se produit le lait. De retour d'Allemagne, Danemark, Suède, Belgique, Pays-Bas et Suisse, leur verdict est sans appel : l'herbe n'est pas plus verte ailleurs !
Un foncier hors de prix, un coût du travail similaire, moins bien payés ? ...
Les coopératives D'aucy et Triskalia se rapprochent pour devenir « la première coopérative agricole de Bretagne ». Ensemble, elles réunissent 3,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2017. Parmi leurs marques: D'Aucy, Cocotine, Paysan Breton, Mamie Nova et Régilait.
Triskalia est également actionnaire de la coopérative laitière Laïta, avec deux autres coopératives non concernées par l'alliance du jour, Even et Terrena.
Au total, plus de 9000 salariés et près de 25.000 agriculteurs sont concernés par ce nouveau groupe, qui vise 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2025, contre plus de 3 milliards potentiellement à l'heure actuelle (1,9 milliard pour Triskalia, 1,2 pour D'aucy).
À l'échelle régionale, ce mariage à 50/50 donne naissance à un géant, fort d'un réseau de distribution de plus de 200 magasins, qui pourrait bien faire trembler les coopératives Terrena (15.000 salariés, 29.000 adhérents, 5 milliards de chiffre d'affaires) ou Agrial (20.000 salariés, 14.000 adhérents, 5,2 milliards).
Côtes d’Armor : Laïta inaugure sa nouvelle unité de lait infantile et de poudre premium - Laïta, 8e entreprise coopérative laitière d’Europe, filiale du Groupe Even, inaugure, le 1er décembre son unité high-tech de production de lait infantile et de poudre de lait premium à Créhen.
Cette nouvelle usine, qui allie performances techniques et environnementales, regroupe une tour de séchage d’une capacité de production de 30 000 tonnes de poudre et un atelier de boîtage, à destination principalement du grand export. Pour rester parmi les leaders mondiaux, Even investit « massivement ». La filiale Laïta, qui transforme aussi le lait de Triskalia et Terrena, bénéficie d’un investissement annuel de 6% du chiffre d’affaires, contre 2% il y a quelques années...
La coopérative Le Gouessant va décliner sa marque bretonne Terres de Breizh dans les produits laitiers ainsi que les viandes et volailles. L'un de ses deux développements sera lancé en 2018...
En crise depuis trois ans, les producteurs de lait des Côtes d’Armor passent à l'action pour réclamer une hausse du prix du lait.
"Sodiaal est la coopérative qui paie le moins. Le problème c'est que c’est elle qui donne le ton. Dès qu'elle applique un prix les autres laiteries suivent. Nous sommes partis pour 48 heures de blocage"
Le groupe coopératif engage 8 millions d'euros pour accompagner ses 1.400 éleveurs. ...
« Nous décidons d'accorder un complément de résultat de 8 millions d'euros, qui leur sera versé en juillet ». Chacun d'entre eux recevra en moyenne 5.700 euros comme aide pour surmonter les difficultés qui perdurent.
Even bichonne ses éleveurs, car il a besoin d'eux pour répondre à ses opportunités de marchés, en France et à l'étranger. « S'achève, poursuit le dirigeant, un investissement de 80 millions d'euros dans une tour de séchage du lait. Elle fonctionnera à la rentrée prochaine : ses boîtes de lait infantile en poudre sont destinées aux marchés asiatiques ».
L'industriel annonce également une autre vague de 50 millions d'euros d'investissements en 2017-2018 pour optimiser ses beurreries, son usine de pâtes pressées et agrandir l'une de ses plates-formes de logistique.
Une enveloppe complémentaire de 2 millions d'euros est engagée dans le laboratoire d'analyses du groupe finistérien composé de 6.000 salariés. Il a recruté 80 personnes l'an passé et table sur une centaine d'embauches en 2017.
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et aussi : Laïta paré pour l’internationalisation sur http://www.processalimentaire.com/Flash-IAA/Laita-pare-pour-l-internationalisation-30959 Malgré une année 2016 très chahutée sur les marchés laitiers, Even affiche un chiffre d’affaires stable à 2,096 milliards d’euros. Sa filiale Laïta (co-détenue avec Triskalia et Terrena) a également maintenu son chiffre d’affaires. Il est de 1,216 milliards d’euros en 2016 contre 1,281 milliards d’euros en 2015. Cette stabilité permet au groupe de poursuivre sa stratégie de développement à l’international.
Mais aussi : LNA et SILAV : « Plus de 1000 producteurs LAÏTA oubliés par les coopératives actionnaires » sur http://www.paysan-breton.fr/2017/04/lna-et-silav-plus-de-1000-producteurs-laita-oublies-par-les-cooperatives-actionnaires « Lors de la réunion du bureau des associations de producteurs LNA et SILAV, les producteurs se sont insurgés contre les propos tenus par le président de la coopérative EVEN. En effet, ils contribuent au même titre que les coopérateurs au rayonnement de la marque phare Paysan Breton et ne bénéficient, eux, d’aucun soutien financier en cette situation de crise (19 euros/1000l chez EVEN).
Damien Lacombe, président de Sodiaal, est intervenu dans le Morbihan en décembre dernier. Il a laissé plusieurs questions sans réponse ou n’a apporté que des réponses incomplètes. La FDSEA Morbihan réagit :
- Les coopératives ont-elles joué le jeu de l’étiquetage ?
- Vers une stratégie commerciale collective ?
- Plus de lait A, moins de B ? Quid des organisations de producteurs ?
- Quelle attitude syndicale adopter dans les prochaines semaines ?
Dans un communiqué, la FDSEA 22 et les JA 22 interpellent. Pour eux, "les coopératives ne doivent pas attendre pour rémunérer les producteurs." Les agriculteurs ajoutent : "elles doivent mieux rémunérer les producteurs de lait qui, eux, connaissent une baisse de revenu très importante".
Qualité et sécurité des produits, responsabilité environnementale, développement des territoires et bien-être des animaux sont les quatre piliers de la nouvelle charte Passion du Lait. …
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« Cette démarche ne s’inscrit pas dans le contexte de crise actuel, mais à plus long terme, en réponse aux nouvelles attentes de nos clients et des citoyens. L’un des objectifs est d’être moins sensible à la volatilité des marchés, de créer et d’ancrer de la valeur sur nos territoires. Nous devons sortir de la logique du prix bas, à bout de souffle », a commencé Dominique Chargé, président de Laïta
Laïta à Créhen. Une tour de 47 mètres sort de terre : Elle permettra de produire 30.000 tonnes de poudre de lait infantile. La coopérative laitière Laïta investit 60 millions d’euros sur son site créhennais pour produire de la poudre de lait infantile à destination du marché asiatique. Une nouvelle tour de séchage, haute de 47 mètres, est en train de sortir de terre. Elle permettra de valoriser 100 millions de litres de lait supplémentaires. Son démarrage est prévu en janvier 2017, mais le recrutement de 90 personnes a déjà commencé.
Pendant la crise, le groupe Even (5.640 salariés, 1.500 agriculteurs adhérents) continue d'investir, d'innover et de recruter. Sa santé financière lui permet de soutenir les agriculteurs dans les difficultés du moment.
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