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Certains industriels mettent tout en œuvre pour empêcher les OP de monter en puissance et d’exercer pleinement leurs missions. Le renforcement du poids des producteurs dans les négociations les gêne…
Les tentatives de contournement des OP par certains industriels sont non seulement insupportables, mais en plus illégales. Dans un avis en date du 21 avril 2023, la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) a rappelé la prééminence du mandat de négociation confié par le producteur adhérent à une OP, sur la relation individuelle entre le producteur et l’industriel : « le fait pour un acheteur de conclure un contrat directement avec le producteur alors même que celui-ci a donné mandat à une OP (…), sans avoir conclu d’accord-cadre, est prohibé et peut faire l’objet d’une sanction administrative (…) ». Ainsi, par exemple, le non-renouvellement d’un accord-cadre ne saurait servir de prétexte à un industriel pour solliciter directement les producteurs adhérents d’une OP…
Les Organisations de Producteurs sont une chance pour la filière ! Le réseau France OP lait représente un tiers des OP de la filière lait, soit 6000 exploitations laitières produisant plus de 2.7 milliards de litres de lait…
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Cedric
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L' accord prévoit :
- la garantie d'un prix de référence moyen annuel pour toute l'année 2018 pour le lait acheté aux producteurs de l'APBO, fixé à 350 euros pour 1 000 litres ; un accord unique dans la profession et dans la relation entre producteurs de lait et transformateur.
- le déploiement par l'ensemble des producteurs de l'APBO de pratiques d'élevage différenciantes parmi lesquelles une alimentation sans OGM pour les troupeaux laitiers et la mise en valeur du pâturage (engagement de 150 jours par an minimum) ;
- la rémunération de ces pratiques différenciantes sous forme de primes mensuelles pour un montant total de 21 € les 1 000 litres.
Il est le résultat de plusieurs mois d'échanges et de concertation au cours desquels l'APBO, force de proposition, a pleinement exprimé sa vision d'un partenariat gagnant-gagnant. Il implique l'ensemble de ses 700 exploitations adhérentes.
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Le nombre d’éleveurs laitiers qui se disent prêts à changer de laiterie a largement augmenté entre 2014 et 2017. Les agriculteurs qui livrent à une laiterie privée sont les plus nombreux à vouloir trouver un autre client pour leur production.
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La stratégie mise en place par Lidl France pour mieux partager la valeur entre éleveurs, industriels et distributeurs : les contrats tripartites.
Pour le lait, Lidl a contractualisé avec l’Association des Producteurs de Lait de la région Centre, l’APLBC, et la Laiterie de Saint Denis de l’Hôtel, LSDH. Avec cette dernière, afin de palier la volatilité du prix mondial, Lidl a « mis en place un tunnel de prix à hauteur de 320€/1.000L » mais pas de prix fixe. Michel Biéro précise « ça a été évoqué avec LSDH, mais la laiterie a préféré rester sur un tunnel d’achat » avec une variation maitrisée de plus ou moins 30 euros. Les négociations ont lieu en deux temps. L’éleveur, distributeur et le transformateur, fixent le prix d’achat et dans un second temps l’industriel et le distributeur négocient la répartition des marges. Et pour le consommateur ? Le prix de vente reste inchangé : 70 centimes d’euros le litre de lait en rayon.
A ce jour, les contrats tripartites étant mis en place depuis plus longtemps en porc, permettent une meilleure rémunération de l’éleveur car ils prennent en compte les coûts de production. Pour la partie lait, la contractualisation ne remontant qu’à juillet 2016, des ajustements restent à mettre en place. Notamment sur fixation du prix. Si en porc, il s’agit d’une « démarche équitable », en lait, les contrats tripartites ont pour premier objectif d’atténuer la volatilité sans prise en compte des coûts de production.
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Dans très peu de temps, la loi Sapin 2 va chambouler les contrats des filières agricoles. Il est urgent pour les acteurs concernés de s’approprier les obligations nouvelles, car les accords-cadres doivent être conclus avant le 1er avril 2017.
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En plein bras de fer entre les éleveurs et le géant du lait Lactalis, reportage dans une laiterie qui essaie de valoriser au maximum le travail des producteurs. Alors que le géant du lait Lactalis propose d'acheter les 1.000 litres de lait 271 euros, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel, dans le Loiret, en offre 310 euros. Comment est-ce possible ? Cette laiterie semble être l'antithèse des laitiers mondialisés dont on parle beaucoup. Avec 600 salariés sur le site, et 1.800 au total dans le groupe, cette laiterie collecte 250 millions de litres de lait par an dans 380 exploitations...
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LSDH, l’Association des Producteurs de Lait du Bassin Centre l’APLBC, et Lidl France signeront, le vendredi 1er juillet, une convention par laquelle les producteurs et l’entreprise agroalimentaire s’engagent à fournir à l’enseigne de grande distribution un lait de qualité, produit localement dans le respect des animaux, de l’environnement et rémunéré au juste prix.
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Dans la région Centre, un accord sur une durée de trois ans entre une OP, une laiterie et un distributeur vient de voir le jour. Il prend en compte le coût de l’alimentation au travers de l’Ipampa.
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Si les lois Egalim 1 et 2 visent à renforcer le pouvoir de négociation des producteurs, force est de constater que sur le terrain, la réalité est tout autre. Malgré les bonnes volontés politiques, le rapport de force entre producteurs et industriels reste déséquilibré…
« Mutisme » des industriels, dénoncent des organisations de producteurs laitiers. « Radicalisation » de certaines OP, répondent certains transformateurs. Les points d’achoppement continuent donc entre laiteries et OP…
Même celles qui ont signé des contrats qui leur paraissaient satisfaisants jusque-là éprouvent des difficultés à faire prendre en compte les coûts de production, la hausse des charges ou encore à supprimer les clauses d’alignement concurrentiel…
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Alors que le lait des producteurs de Savencia (ex Bongrain) devait être payé, après accord, 340 €/1 000 l pour le quatrième trimestre, il leur a été annoncé, en début de semaine, qu’ils n’auront que 319 €. Les éleveurs sont consternés. Pour eux, l’esclavagisme moderne est bien réel. Depuis des mois, Sunlait (l’organisation de producteurs) et Savencia travaillent conjointement sur l’élaboration d’une nouvelle formule de prix. Cette formule, en cours d’expertise avant signature, a été appliquée d’un commun accord entre Sunlait et Savencia sur le 3e trimestre, portant le prix moyen à 335 €/1 000 l sur cette période. Au 4e trimestre, cette nouvelle formule donne un prix moyen entre 340 et 345 € en tenant compte des évolutions positives des indicateurs de marchés (produits industriels, prix de vente industriel du marché français, produit de grande consommation à l’export et prix allemand). Au cours des échanges du 27 septembre 2017, Savencia a annoncé sa volonté de suspendre l’application de la nouvelle formule de prix... Sunlait a sollicité une nouvelle rencontre avec le groupe Savencia pour négocier de bonne foi le prix d’octobre 2017. Sans réponse du groupe, Sunlait se voit dans l’obligation de saisir l’intervention du Médiateur des Relations Commerciales. Le problème est d’autant plus grave que d’autres laiteries risquent de profiter de cette baisse pour l’appliquer à leurs producteurs.
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En intégrant enfin les coûts de production des agriculteurs dans les contrats, la loi Sapin II votée en fin d’année constitue une première avancée. Problème, les industriels n’appliquent pas la loi. Inadmissible pour la FRSEA Massif central, qui invite les producteurs à redoubler de vigilance.
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En cette période de négociations entre organisations de producteurs (OP) et transformateurs, JA encourage « les OP à ne céder ni devant des prix indécents, ni face à la pression des industriels ».
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Lidl France, la Laiterie Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) et l'Association des producteurs de lait du bassin centre ont signé le 1er juillet une convention d'engagement tripartite.
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Le plus grand groupe coopératif laitier de l’île a lancé début juin un programme de financement sous forme de prêts très avantageux pour aider ses 4 800 adhérents à faire face à la crise laitière.
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Le projet de loi dit "Sapin 2" présenté mercredi en conseil des ministres prévoit aussi d'encadrer davantage les relations commerciales producteurs-transformateurs-distributeur...
Enfin, compte tenu de la crise en cours dans le secteur laitier, et pour éviter de surenchérir le coût de l'installation et de l'investissement, le projet de loi interdirait pour une durée de cinq ans la cession à titre onéreux des contrats laitiers. Pour Stéphane Le Foll, "les contrats entre les producteurs et leurs laiteries ne doivent en aucun cas se transformer en un droit à produire, ce qui constituerait un obstacle à l'installation des jeunes agriculteurs".
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Après Danone, le groupement de distributeurs Intermarché vient d’annoncer la mise en place d’un nouveau mécanisme de rémunération pour...
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