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Aux producteurs de lait français, la FNPL a œuvré pour faire entendre la demande d’une juste rémunération des agriculteurs :
• L’origine du lait dans les produits transformés, car il n’est pas acceptable que pour des motifs économiques le lait français soit remplacé par du lait importé
• La stricte application d’EGalim pour une prise en compte de l’ensemble des charges des producteurs dans le prix
Pour parvenir à ces objectifs, il est important de positionner un acteur au cœur des enjeux : les Organisations de Producteurs (AssOP et OP). Aujourd’hui, la FNPL appelle les producteurs de lait à maintenir l’esprit collectif. Certains industriels rêvent de revenir à une relation individuelle avec les éleveurs, pour ne pas s’embarrasser d’OP qui négocient et défendent, elles-aussi, l’intérêt économique des producteurs ! La jurisprudence le rappelle : l’acheteur n’est pas libre de négocier avec un producteur qui a donné mandat à son OP…
Alors que la loi EGalim 2 est venue porter la responsabilité de la contractualisation aux producteurs et plus particulièrement aux OP, la contractualisation des volumes par une organisation de producteurs est garante d’une certaine stabilité (il est plus difficile pour les acteurs de l’aval de remettre en cause un contrat qui impacte plusieurs centaines de producteurs, qu’un contrat individuel)…
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La filiale bio de Danone s’est engagée à payer un prix du lait qui rémunère ses 48 producteurs normands sur la base minimum de 2 Smic par mois. Un exemple à suivre. Le lait collecté en Normandie (18 millions de litres) est transformé en yaourts et desserts dans les laiteries Danone du Molay-Littry (Calvados) et de Ferrières-en-Bray (Seine-Maritime)… Conclu avec l’OP lait bio Seine et Loire, l’été dernier, le contrat « équitable » de 5 ans des « Prés rient bio » couvre 100 % des coûts de production du lait, indépendamment des aléas économiques ou climatiques tout en assurant un revenu minimum. « Le prix moyen du lait est réactualisé tous les ans sur la base des coûts de production de vingt élevages. On a reçu un prix du lait à 595 € la tonne, l’an dernier, et en 2024, on dépassera les 600 €. »… En contrepartie, ils s’engagent à respecter un cahier des charges bio renforcé sur le modèle de l’agriculture régénératrice, elle-même synonyme de plus de haies (+ 50% par rapport à la moyenne des bio), de pâturage (près de 300 jours), d’un développement de l’agroforesterie et d’une pratique encouragée du sans labour.
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« (…) dans le secteur laitier, le point de départ de la construction du prix en marche avant, ce sont les Organisations de Producteurs, qui négocient et mettent en marché la production de lait de leurs adhérents auprès d’industriels. Ce sont ces relations, ces négociations, ces contrats entre OP et industriels qui sont le point de départ des Lois Egalims, en amont des négociations commerciales industriels/grande distribution (…). L’équilibre des relations commerciales entre les producteurs organisés et leurs acheteurs est le socle de l’amélioration du fonctionnement de la chaîne alimentaire, au bénéfice de la filière et des consommateurs.»
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En novembre 2021, la Coopérative de collecte de lait Auvergne-Limousin a assigné en justice la filiale de Terra Lacta pour inapplication contractuelle de la formule de prix. La page est tournée, elles ont signé le 20 décembre un nouveau contrat de 5 ans sur 57 Ml. Il met fin à deux années de procédures judiciaires…
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L’an passé, l’Unell était en médiation avec Lactalis. Le Lavallois avait activé la clause contractuelle de sauvegarde sur la fixation du prix du lait. Cette année, c’est l’Unell qui déclenche la clause…
Les négociations ce matin entre Lactalis et l‘Unell ont échoué. L’association d’OP demande 435 € de prix de base en juillet et août. Elle active la clause contractuelle de sauvegarde…
Du fait de l’activation de la clause de sauvegarde, le prix du lait du mois de juillet sera égal à la moyenne des trois derniers mois, soit 425,67€ /1000 l (prix de base 38-32). Pendant la durée d’activation de cette clause, le prix du lait correspond au prix moyen des 3 derniers mois complets précédant son déclenchement, soit les mois d’avril, mai et juin.
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Certains industriels mettent tout en œuvre pour empêcher les OP de monter en puissance et d’exercer pleinement leurs missions. Le renforcement du poids des producteurs dans les négociations les gêne…
Les tentatives de contournement des OP par certains industriels sont non seulement insupportables, mais en plus illégales. Dans un avis en date du 21 avril 2023, la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) a rappelé la prééminence du mandat de négociation confié par le producteur adhérent à une OP, sur la relation individuelle entre le producteur et l’industriel : « le fait pour un acheteur de conclure un contrat directement avec le producteur alors même que celui-ci a donné mandat à une OP (…), sans avoir conclu d’accord-cadre, est prohibé et peut faire l’objet d’une sanction administrative (…) ». Ainsi, par exemple, le non-renouvellement d’un accord-cadre ne saurait servir de prétexte à un industriel pour solliciter directement les producteurs adhérents d’une OP…
Les Organisations de Producteurs sont une chance pour la filière ! Le réseau France OP lait représente un tiers des OP de la filière lait, soit 6000 exploitations laitières produisant plus de 2.7 milliards de litres de lait…
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« Le secteur laitier serait-il donc exempt d’un fonctionnement normal de la concurrence ? », interroge Denis Berranger.
« Une jeune génération d’éleveurs qui n’a pas connu l’ère des quotas offre aujourd’hui un nouveau souffle aux OP. Après les lois Egalim 1 et 2 (loi Alimentation), les objectifs des OP sont grandissants pour une meilleure considération du maillon production et pour un meilleur partage de la valeur. »…
« Autant l’utilisation d’indicateurs tels que le prix du lait allemand sur l’export ou le prix FranceAgrimer ne font pas débat pour les industriels ; autant l’indicateur coûts de production des éleveurs, même avec une prise en compte très partielle, provoque des négociations sans fin. »…
« Ce n’est pas vraiment une formule qui détermine un prix, mais plutôt le prix d’achat attendu qui détermine les formules »…
« Les avancées des OP dans leurs relations avec les transformateurs sont à cet égard loin d’être des acquis. Force est de constater que tout peut s’écrouler selon leur bon vouloir dès que le prix s’éloigne d’à peine quelques euros de l’environnement concurrentiel. »…
« Il est urgent que les autorités de contrôle se saisissent pleinement des relations entre OP et industriels, que des enquêtes soient menées, que des sanctions soient prononcées si elles sont justifiées et que le ministère de l’économie cesse de mettre sous le tapis la problématique des relations amont dans la filière laitière. »…
« Dans l’intérêt des producteurs de lait, de la filière, des consommateurs, des citoyens, des territoires, il est urgent de donner toutes les clés aux OP afin qu’elles puissent, de manière autonome, fixer leurs propres stratégies de mise en marché. La paye de lait, c’est fini. »…
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France OP Lait dénonce les manœuvres de certains industriels laitiers allant à l’encontre des règles de la contractualisation. Des pratiques « illégales » et « d’un autre temps »…
La fédération d’organisations de producteurs « met en garde les industriels qui seraient tentés de se déconnecter des contrats avec les OP et dénonce avec force ceux qui se refusent toujours à toute contractualisation avec les OP et fixent des prix au mois le mois selon leur bon vouloir. » Des pratiques « illégales » et « d’un autre temps »…
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C'est une éclaircie dans le contexte très tendu des relations entre producteurs et grande distribution.
Lidl a signé un contrat avec 80 éleveurs laitiers de la Creuse, de la Haute-Vienne et de l'Indre.
La chaîne de grandes surfaces à bas coût veut commercialiser un camembert garanti sans OGM, et pour cela elle s'engage à payer le lait un peu plus cher aux producteurs : 3 cts de plus au litre, soit un prix de 34 cts / litre de lait. La différence n'est pas énorme et ce prix n'est pas encore optimal pour les producteurs, mais il se rapproche de l'équilibre afin que les éleveurs équilibrent leurs coûts de production et leurs revenus.
De plus, le camembert sera fabriqué par la laiterie Chavegrand , 47 salariés à Maison Feyne, dans le nord de la Creuse. On le trouvera sous le nom de "Chêne d'Argent" dans 1000 magasins Lidl en France.
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L’Unell a bon espoir de signer le contrat-cadre avec Lactalis avant avril. L’AOP négocie la reconduction des contrats pour ses neuf OP adhérentes. Visiblement, on est loin des discussions tendues auxquelles nous a habitués Lactalis avec les OP. Les EGA et la crise « salmonelle » sont passés par là. L’Unell se félicite de l’avancée sur la formule de calcul du prix. Exit la flexibilité additionnelle, le tunnel franco-allemand et, pour les PGC export, la référence aux gouda, edam et emmental.
La première nouveauté, qui traduit la loi Sapin 2, est l’application des indicateurs sur le mix-produit de Lactalis. « À savoir, 50 % de PGC France, 30 % de produits industriels (PI) et 20 % de PGC export », indique Claude Bonnet, président. Jusqu’à présent, chez Lactalis et ailleurs, les PGC France comptent pour zéro.
Deuxième nouveauté : les indicateurs eux-mêmes. Les PGC export reposeront « sur le dernier prix allemand connu comptant pour 20 % dans le calcul ». Pas de changement pour les PI qui s’appuient sur la valorisation beurre-poudre du Cniel. Quant aux PGC France, l’indice de prix de vente industriel des produits laitiers est pour l’instant retenu. « Avec un plancher de 340 €/1 000 l qui renvoie à un niveau de coût de production. »
« La traduction législative des EGA va demander de les prendre en compte de façon plus importante. Nous nous adapterons. » Sans aller jusqu’aux coûts de production régionaux « compliqués à appliquer. Il reste surtout à trancher sur l’amplitude de leur prise en compte : uniquement sur les PGC France ou plus ? La question n’est pas simple. »
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Garanties. Le fromager et son OP de l’Ouest ont conclu un accord garantissant un prix du lait moyen à 350 € les 1 000 litres en 2018, et incitant à modifier les pratiques... La certification engendrera des coûts pour l’OP : Mais tout reste à faire pour la mise en musique de cet accord. D’abord, il faut rédiger un cahier des charges précisant clairement à quoi correspondent les exigences en matière d’OGM et de pâturage. Ensuite, l’OP doit choisir un organisme certificateur qu’il faudra payer pour certifier la conformité des élevages.
Le coût de l’adhésion à l’OP reste donc à fixer. Jusque-là, Bel a toujours traité les adhérents de l’OP et les autres livreurs de façon identique. Cette stratégie semble rompue. Dans l’immédiat, l’industriel se borne à considérer que l’intérêt de l’accord poussera la quasi-totalité des éleveurs à adhérer. On peut penser que les primes en séduiront plus d’un, mais quid des adhérents qui ont abandonné le pâturage ?
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Des contrats basés sur les coûts de production, une organisation en filières, la montée en puissance de l'agriculture bio, le tout décidé par ordonnances au printemps 2018. Voici les principales annonces faites à la mi-octobre, à mi-parcours de ces Etats généraux de l'alimentation, par leur maître d'oeuvre Emmanuel Macron : - Des ordonnances au premier semestre prévoiront de fonder les contrats entre agriculteurs et leurs clients (distributeurs, industriels) sur le coût de revient proposé par l'agriculteur.
- Pour les négociations commerciales de fin d'année, les acteurs sont priés de s'engager à refléter "l'esprit de la loi à venir" sous l'égide du gouvernement
- Les négociations commerciales doivent s'inscrire dans une contractualisation pluriannuelle de 3 à 5 ans. - Pour établir ces coûts de production, filière par filière, "des indicateurs de marché doivent être définis" avec un renforcement de l'Observatoire des prix et des marges ainsi que des contrats-types. Le rôle du médiateur des relations commerciales agricoles sera également renforcé.
- relèvement du seuil de revente à perte (SRP) pour les produits alimentaires et encadrement des promotions
- conclure pour la fin de l'année des plans de filières qui doivent permettre "d'assurer (...) la montée en gamme autour de labels, des signes de qualité, de la bio avec des objectifs chiffrés à cinq ans".
- Les agriculteurs sont priés de se structurer en inter-professions qui puissent peser dans les négociations.
- plus de transparence des coopératives dans la répartition de leurs gains à leurs adhérents.
- un taux de 50% de produits bio ou locaux dans la restauration collective en 2022.
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La première des annonces d’Emmanuel Macron, le 11 octobre à Rungis, a porté sur une rénovation de la contractualisation.
- Renforcer les organisations de producteurs pour rééquilibrer le rapport de force entre les producteurs et l’aval : Un contrat proposé par la production, pluriannuel (entre 3 et 5 ans), avec des prix sur la base des coûts de production et obligation d’en faire référence.
- Pousser au développement d’organisations de producteurs commerciales (OPC), et conditionner « certains dispositifs d’aide à la taille des organisations de producteurs commerciales ».
- Un outil de « pression » commerciale : « Une OP non commerciale est plus un outil de discussion que de pression ».
- Des contrats types pour la fin de l’année : Chaque filière doit proposer un contrat type pour la fin de l’année, ainsi que « d’ici la fin 2017 des plans de filières », indiquant les réformes à conduire. Ils doivent expliquer « voilà ce dont nous avons besoin pour regrouper notre offre, investir pour répondre à la demande des concitoyens, monter en gamme, définir des objectifs d’évolution en bio ou en produits sous signes de qualité, et prendre à bras-le-corps les défis internationaux »…
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En pleine crise agricole, alors que Lactalis et ses fournisseurs s'écharpent sur les prix du lait, le groupe Bel établit chaque année avec ses éleveurs un prix annuel. Il respecte leur prix de revient, et leur garantit une visibilité…
Un grand industriel français du lait, Bel, affiche en effet des relations bien plus apaisées avec ses éleveurs. Et ce grâce à un modèle contractuel pionnier, expérimenté depuis 7 ans avec l’OP réunissant tous ses fournisseurs de lait en France : l'Association des producteurs Bel de l'Ouest (APBO), qui réunit quelque 700 fermes dans le grand-ouest…
Chaque année depuis 2017, Bel et l'APBO signent un accord fixant le prix du lait pour les 12 mois à venir. Cette stabilité du prix constitue une importante garantie pour les éleveurs, souvent soumis à des prix fixés au trimestre voire au mois. Par ailleurs, l'accord et le prix incluent chaque année une rémunération sur la transition écologique engagée par les producteurs de Bel. Notamment une prime de 21€ pour compenser les coûts d'une alimentation des vaches sans OGM et leur accès aux pâturages…
Ainsi, le tout dernier accord, conclu le 21 novembre 2023, prévoit qu'en 2024 Bel paiera à ses fournisseurs 456€ pour le lait conventionnel, et 525€ pour le lait bio. La baisse du prix est toutefois compensée par une hausse des volumes achetés, qui passent de 415 à 421 millions de litres par an. Une prime supplémentaire de 10€ est en outre prévue, à compter du second semestre 2024, pour les éleveurs choisissant d'utiliser un complément alimentaire réduisant les émissions de méthane entérique des vaches.
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Les producteurs de lait, regroupés dans l'organisation de producteurs Ouest Lait, se mobilisent jeudi 8 février pour faire entendre leur voix face au géant de l'agroalimentaire Savencia…
Les producteurs de lait regroupés dans l’OP Ouest Lait sont sous la pression de leur acheteur Savencia avec lequel les contrats se terminent le vendredi 8 mars. "Cette fin de contrat engendre des doutes et pressions envers les producteurs adhérents qui se retrouvent sans solution de collecte du lait après le 8 mars. Aujourd'hui, l'objectif de Savencia est ni plus ni moins de détruire notre organisation collective, qui est pourtant la seule solution face à la concentration des acteurs aval, industriels, grandes et moyennes surfaces."
L'OP a prévu de se mobiliser jeudi 8 février sans préciser les modalités de son action. Une pétition de soutien à l'OP est en ligne sur www.change.org
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« Lactalis fait supporter aux producteurs de lait 100% des coûts de transformation du beurre/poudre, ainsi que la forte volatilité de ses cotations. Ce faisant, l’entreprise s’offre une marge fixe et transfère 100% des risques de ce segment de marché qui résulte de sa seule stratégie. Une situation également révoltante puisqu’en parallèle Lactalis nous adresse un « non » catégorique à une meilleure prise en compte des prix de revient sur la part du lait destiné au marché intérieur » • Lactalis refuse de prendre en compte l’évolution des prix de revient demandée par l’Unell • Depuis décembre, le Cniel ne publie plus d’indicateur de valorisation beurre-poudre • Un prix de revient en élevage réévalué à 1%, contrairement aux 5% demandés par l’Unell. • Un indice des prix de vente sorties usine qui ne permet pas d’être dans le principe de « construction du prix en marche en avant » • Une valorisation beurre-poudre dont le coût de transformation aurait doublé depuis 2011
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Alors que la collecte a particulièrement décroché à la fin de l’été 2023, plusieurs signaux d’alerte se sont multipliés. Le Cniel évoque la perte de souveraineté alimentaire française en lait pour 2027, tandis que les industriels multiplient les actions pour attirer de nouveaux adhérents ou garder ceux sous contrats…
Vers une évolution des rapports de force : Les transformateurs le savent, et plusieurs signaux vont dans ce sens cette année. Notamment, Lactalis a annoncé un assouplissement des règles de gestion des volumes. L’entreprise précise par ailleurs que ce pourcentage pourrait être revu à la hausse en décembre, en fonction de l’évolution de la collecte et des cours des marchés ingrédients…
Ces signaux d’une inversion de tendance se multiplient depuis septembre et dessinent, peu à peu, le nouveau contexte dans lequel évolueront les acteurs de la production agricole française pour les prochaines années, celui de transformateurs à la recherche de lait…
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Le 14 avril, l’AOP Sunlait a envoyé une proposition pour un nouveau contrat-cadre et attend la réponse du fromager avant le 14 juillet. L’actuel prendra fin en mars 2024, dénoncé par l’industriel en mars 2022…
Le 19 septembre, ils se retrouveront à la cour d’appel de Caen pour régler le différend qui les oppose sur l’application du contrat depuis 2020. Une centaine de millions d’euros sont en jeu. À moins de trouver un accord d’ici là…
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Il y a deux ans, Eurial dénonçait le contrat conclu avec l’Oplase pour réduire le volume de 100 millions de litres. Le conseil d’administration de l’Oplase a décidé de créer Oplase SA. Son but est de pouvoir vendre le lait à plusieurs acheteurs et de faire marcher la concurrence…
« Le but de ce que l’on fait en créant cette société, c’est de reprendre le pouvoir sur notre avenir. Aujourd’hui nous avons une chance avec nous, le contexte laitier a changé, c’est maintenant que nous pouvons prendre des décisions humaines et économiques » a expliqué Michel Rohrbach, président de l’Oplase…
« C’est une société commerciale avec une comptabilité, une fiscalité, et des statuts juridiques différents d’une OP. La relation avec l’acheteur n’est plus un accord mais devient bien une vraie relation acheteur-vendeur. Oplase SA compte actuellement trois acheteurs de lait, mais tous les producteurs restent bien adhérents à une seule et même OP »…
« Oplase SA est 100 % indépendante, elle devient le premier acheteur, et réalise les paies de lait, la gestion des camions. Cela demande beaucoup d’implication et un plus gros devoir collectif. Ce qui change pour les producteurs, c’est la signature du contrat-cadre. Il ne sera plus à signer avec Eurial mais bien avec Oplase SA, qui signera ensuite le contrat d’application avec Eurial »…
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Eux n’iront pas jusqu’au tribunal pour trancher le litige les opposant à Savencia. Alors que leurs homologues de Sunlait viennent de remporter leur procès contre Savencia, les producteurs de lait de France Milk Board Sud Ouest ont préféré passer un accord sur les prix du lait avec la Fromagerie des chaumes, de Jurançon dans les Pyrénées atlantiques...
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L'association d'organisations de producteurs ELVEAOP annonce dans un communiqué du 13 avril 2022 avoir signé son premier contrat cadre. Il porte sur la filière "Un éleveur près de chez vous" et "label Rouge" et engage Agromousquetaires via la SVA Jean Rozé et Intermarché…
Près de 12 000 éleveurs et 600 négociants adhérents ELVEAOP répartis sur tout le territoire français pourront s'en saisir. "ELVEAOP souhaite poursuivre sur cette voie et se félicite du fruit du travail engagé depuis plus de deux années."
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D’abord prolongées jusqu’au 31 janvier, les négociations sur le prix du lait entre l’OP Guilloteau (38 Ml, 110 exploitations) et la coopérative Eurial-Agrial, propriétaire de la fromagerie éponyme, ont été reportées au 30 juin 2018 par prolongement du contrat. S’éloigne ainsi temporairement pour l’OP le risque d’arrêt de collecte à la suite de la dénonciation de son contrat par Guilloteau.
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La charge donnée aux producteurs de proposer en premier les contrats est une vraie innovation, qui devrait surtout affecter la filière laitière et y renforcer le rôle des organisations de producteurs. ...
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En Ecosse, « la collaboration plutôt que la négociation » pour des prix plus justes
Un groupe d'agriculteurs écossais disent que la collaboration de la chaîne d'approvisionnement plutôt que la négociation est la clé pour obtenir des prix plus justes. Il faut beaucoup de temps pour mettre au point des systèmes qui profitent aux producteurs, aux transformateurs et aux détaillants, mais cela en vaut la peine. Rory Christie, un producteur laitier de la Milk Suppliers Association (MSA), une coopérative qui approvisionne Lactalis, a déclaré : « C'est en travaillant avec Lactalis que nous avons pu obtenir un contrat négocié, plutôt qu'un contrat discrétionnaire. C'est grâce à notre travail de collaboration que nous avons contribué à la conclusion de contrats. » « Nous avons reconnu que nous avions très peu de pouvoir, ce qui signifiait qu'il y avait peu à gagner à négocier. Au lieu de cela, nous sommes arrivés là en entamant des discussions et en travaillant ensemble sur la façon dont nous pourrions travailler ensemble au bénéfice des deux parties. » « Ce que nous devons demander à nos clients est:" De quoi avez-vous besoin de notre part pour pouvoir nous payer une prime? "Et nous pouvons ensuite travailler sur la façon de l'approvisionner. » à retrouver sur http://www.agriland.ie/farming-news/how-more-than-100-scottish-farmers-pooled-together-for-fairer-prices/
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Producteur de lait à Carnet dans le sud Manche, Landry Rivière est membre de la commission «Communication» de Sunlait. Acteur des débats dans le cadre des EGA, il veut voir la co-construction de la filière laitière aboutir...
Une nouvelle formule de prix stoppée :
«Contrairement à ce que l’on peut observer dans de très grands groupes laitiers, Sunlait est reconnu par Savencia avec de réelles avancées acquises dans le passé. Le climat est constructif. Nous nous retrouvons tous les trimestres dans le cadre de réelles négociations pour parler contractualisation, prix, qualité, volume (...)», admet Landry Rivière.
En juin dernier, un protocole sur une nouvelle formule de calcul du prix du lait a même été signé. Il devait entrer en application sur le second semestre pour expertise et vérifier qu’il aboutissait à du «gagnant-gagnant». Une formule plus réactive, qui tenait compte de l’évolution du mixte produit, qui tenait compte de la marge des producteurs...
Pas encore sans doute un aboutissement mais ce qui aurait presque pu se faire de mieux.
Mais «patatras» le 27 septembre. Cinq jours avant les EGA lait, le protocole est dénoncé pas Savencia. «Nous n’arrivons pas à faire passer les hausses auprès des GMS (Grandes et Moyennes Surfaces» en guise de justification.
«Alors quand Daniel Chevreul dit à Caen qu’il faut discuter avec des OP fortes et fédérées, il a raison et c’est ce qu’il fait. Nous avons de vraies discussions. Ce n’est pas le copinage que nous pratiquons mais un vrai travail de fond depuis 5 ans. On passe du temps à co-construire une nouvelle formule qui correspond à la valorisation de l’entreprise mais le marché fait qu’on ne peut pas l’appliquer».
320 € eu lieu de 340 € : Voilà ce que voulait dénoncer publiquement Landry Rivière. «A quoi bon se battre sur une nouvelle formule si c’est pour s’aligner sur les moins-disants derrière?», s’interroge-t-il.
Tout n’est pas perdu pour autant. Le 11 octobre dernier, Sunlait a saisi le médiateur. Cela a permis de revenir à meilleure fortune sans faire pour autant affoler les compteurs : 332 € en novembre et 342 € en décembre.
«Mais il nous manque toujours les 20 € d’octobre». Les 1 000 litres ont été payés 320 € alors que la nouvelle formule affichait 340 €. Et de conclure: «il faut que la GMS et la transformation acceptent une meilleure répartition de la valeur ajoutée. Ce serait la meilleure façon de sortir par le haut des EGA».
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