Lait de Normandie... et d'ailleurs
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FNPL : « Face à la tentation de l’individualisme, conservez l’esprit collectif »

FNPL : « Face à la tentation de l’individualisme, conservez l’esprit collectif » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Aux producteurs de lait français, la FNPL a œuvré pour faire entendre la demande d’une juste rémunération des agriculteurs :


• L’origine du lait dans les produits transformés, car il n’est pas acceptable que pour des motifs économiques le lait français soit remplacé par du lait importé

• La stricte application d’EGalim pour une prise en compte de l’ensemble des charges des producteurs dans le prix


Pour parvenir à ces objectifs, il est important de positionner un acteur au cœur des enjeux : les Organisations de Producteurs (AssOP et OP). Aujourd’hui, la FNPL appelle les producteurs de lait à maintenir l’esprit collectif. Certains industriels rêvent de revenir à une relation individuelle avec les éleveurs, pour ne pas s’embarrasser d’OP qui négocient et défendent, elles-aussi, l’intérêt économique des producteurs ! La jurisprudence le rappelle : l’acheteur n’est pas libre de négocier avec un producteur qui a donné mandat à son OP…


Alors que la loi EGalim 2 est venue porter la responsabilité de la contractualisation aux producteurs et plus particulièrement aux OP, la contractualisation des volumes par une organisation de producteurs est garante d’une certaine stabilité (il est plus difficile pour les acteurs de l’aval de remettre en cause un contrat qui impacte plusieurs centaines de producteurs, qu’un contrat individuel)…

Cedric's insight:
A l’heure d’une remise en cause presque systématique des formules de prix par les industriels et alors que la profession réclame une transparence sur le prix des matières premières agricoles, le rôle et la place des OP doivent être confortés dans le futur texte de loi dit « EGalim 4 » en réponse aux tours de bras et manœuvres des transformateurs privés qui préfèreraient leur lente disparition…
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Allemagne : L'exigence de contrat pour les laiteries arrive

Allemagne : L'exigence de contrat pour les laiteries arrive | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le gouvernement fédéral envisage actuellement plusieurs mesures visant à améliorer la position des producteurs de lait et des agriculteurs sur le marché. « Récompenser le bien-être animal et les services climatiques - mettre en œuvre des stratégies pour des prix à la production couvrant les coûts ». Les prix et les quantités de livraison doivent être réglementés, sans exception pour les coopératives…


Outre les spécifications relatives aux prix et aux quantités fixes, le gouvernement fédéral souhaite avant tout stipuler que les laiteries doivent également prévoir à l'avenir un rapport prix-quantité dans leurs contrats. "Nous négocions actuellement pour savoir si la totalité du lait de la ferme ou une certaine proportion doit être incluse dans les contrats."…


Plus de transparence pour les producteurs laitiers grâce à une nouvelle plateforme de marché : Les producteurs de lait devraient pouvoir y consulter toutes les données importantes du marché et les coûts de production. « L'objectif est d'aider les producteurs laitiers à pouvoir négocier un prix du lait approprié avec leur laiterie »…

Cedric's insight:
Parallèlement, le gouvernement fédéral envisage également de réglementer légalement la définition du lait de pâturage. Les exigences correspondent aux spécifications du label « Pro Weideland ». Cela comprend, entre autres, 120 jours de pâturage pendant au moins 6 heures. Il doit y avoir au moins 0,2 ha de prairies permanentes et au moins 0,1 ha de pâturage par vache laitière dans l'exploitation…

voir aussi UK : Le nouveau cadre de contrats laitiers accueilli avec prudence
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«La 'marche avant' dans la construction des prix alimentaires n'existe pas», fustige Philippe Goetzmann

«La 'marche avant' dans la construction des prix alimentaires n'existe pas», fustige Philippe Goetzmann | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Philippe Goetzmann, observateur avisé de l'agroalimentaire national, fustige la proposition d'instaurer un «prix plancher» aux productions agricoles. Le consultant, qui a longtemps occupé des fonctions de direction au sein du distributeur Auchan, propose plutôt d'en finir avec Egalim et égraine ses propositions pour un véritable choc de compétitivité…


« C’est une très mauvaise idée pour plusieurs raisons. La première est réglementaire : cela relèverait de l'entente, ce qui est incompatible avec le droit communautaire. Il est dangereux de laisser croire à une corporation que des «prix planchers» sont possibles alors que ce sera retoqué à Bruxelles. Le risque est de renforcer le rejet de l'Europe alors que nous avons besoin du contraire...


Croire qu'il est possible de fixer un prix uniforme pour chaque denrée est une erreur : aucune exploitation ne supporte les mêmes coûts de production. Or, fixer un prix plancher suppose une homogénéité des coûts. Au sein de certains bassins de production, les niveaux de revenus par unité de travail s'échelonnent de 1 à 30…


 Si le prix plancher permet d’associer tout le monde, vous créez des effets d’aubaine et des rentes de situation pour les acteurs les plus productifs – et, en même temps, vous privez ces derniers de la capacité à gagner des parts de marché. La moyenne n’a pas de sens. Cela pose par ailleurs des problèmes liés aux échanges alors que la filière agroalimentaire exporte et importe beaucoup…


Dans le sillage des erreurs commises par les lois Egalim, toute la discussion est fondée sur le prix. Or, le prix n’a pas de valeur en tant que tel : ce qui importe, c'est le chiffre d’affaires, soit le rapport entre les prix et les volumes. Le problème de la ferme France et de l'industrie hexagonale est la compétitivité. Si vous augmentez les prix – l'idée sous-jacente aux prix planchers – sur des filières soumises à la concurrence internationale, le principal risque est d’avoir des chutes de volumes. Ce n’est pas vraiment la solution au problème agricole. L'enjeu est plutôt d'avoir des prix qui correspondent aux marchés…


Egalim ne pouvait pas fonctionner : ces lois reposent sur deux postulats qui n'existent nulle part en économie. Le premier est celui d'une «marche avant» dans la construction du prix. Est-ce Carlos Tavares qui fixe le prix de ses Peugeot en fonction du cours du métal ? Est-ce Bernard Arnault qui fixe le prix de ses sacs Louis Vuitton en fonction du prix du cuir ? Non, ils veulent savoir quel niveau de prix leur permet d'avoir un client et si, à ce niveau de prix, ils peuvent amortir leurs coûts de production. Tout le logiciel Egalim ignore la notion de coûts – et au contraire les renchérit : quand un industriel recourt à un commissaire pour faire certifier ses comptes, cela lui coûte de l’argent. La «marche avant» n’existe pas…


Le deuxième postulat erroné est de croire que la transparence existe dans les affaires. (…) Dans les négociations commerciales, les industriels sont critiqués car ils recourent majoritairement à l'option 3 prévue par la loi Egalim [qui consiste à faire certifier leurs comptes par un tiers plutôt que de montrer leurs factures pour les achats de matière première agricole, NDLR] mais je les comprends : ils n’ont aucun intérêt à dévoiler le détail, sinon ils seront encore plus pressés sur les aspects qu’ils peuvent négocier, comme la matière première industrielle…


L’Etat doit être garant, tout le long des négociations, des meilleures conditions de concurrence possible. A l’évidence, il y a des acteurs plus concentrés que d’autres : la grande distribution, les plus grands industriels de l’agroalimentaire, contrairement au secteur agricole et au tissu des PME de l'agroalimentaire…


C’est le fait pour un distributeur, afin d’avoir le meilleur prix sur la référence la plus vendue – élément nécessaire dans la bataille des prix qu'il se livre avec ses concurrents –, de référencer disons 50 produits du fournisseur de cette référence d'appel, ce qui a un effet d’éviction sur les produits des PME et entrave la libre concurrence. L’Etat devrait s’occuper des abus de position dominante…


Pour les filières, le problème est la marge, pas le prix : nous avons les prix alimentaires les plus élevés d'Europe, nos filières agroalimentaires ne génèrent simplement pas assez de valeur ajoutée. Le seul sujet est la compétitivité et il est totalement absent des discours gouvernementaux. Ce déficit a pourtant quatre causes, dont trois incombent à l’Etat…


• La première est fiscale : l’ensemble des impôts sur la production se maintient à 4,7% du PIB en France, contre 1% en Allemagne…

• Le coût du travail est aussi plus élevé en France que chez nos voisins et il se trouve que la filière agroalimentaire, du champ à l’assiette, est une filière à haute intensité de main d’œuvre…

• Dernier point, les normes et les surtranspositions coûtent cher à nos entreprises…


Notre tissu agroalimentaire est trop émietté avec une kyrielle de PME. Nous devons générer des ETI, sources de valeur ajoutée. Cela vaut aussi pour les exploitations agricoles : il nous faut des exploitations de tailles plus importantes afin d'avoir plus de valeur ajoutée et d'amortir des investissements plus conséquents »…


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Fin de contrat chez Savencia : les producteurs de lait sous pression

Fin de contrat chez Savencia : les producteurs de lait sous pression | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les producteurs de lait, regroupés dans l'organisation de producteurs Ouest Lait, se mobilisent jeudi 8 février pour faire entendre leur voix face au géant de l'agroalimentaire Savencia…


Les producteurs de lait regroupés dans l’OP Ouest Lait sont sous la pression de leur acheteur Savencia avec lequel les contrats se terminent le vendredi 8 mars. "Cette fin de contrat engendre des doutes et pressions envers les producteurs adhérents qui se retrouvent sans solution de collecte du lait après le 8 mars. Aujourd'hui, l'objectif de Savencia est ni plus ni moins de détruire notre organisation collective, qui est pourtant la seule solution face à la concentration des acteurs aval, industriels, grandes et moyennes surfaces."


L'OP a prévu de se mobiliser jeudi 8 février sans préciser les modalités de son action. Une pétition de soutien à l'OP est en ligne sur www.change.org

Cedric's insight:
voir aussi Bras de fer sur le prix du lait entre Savencia et les producteurs Ouest’lait
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France OP Lait - Non-application d'Egalim dans les box de négo : pour que les masques tombent !

France OP Lait - Non-application d'Egalim dans les box de négo : pour que les masques tombent ! | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« (…) dans le secteur laitier, le point de départ de la construction du prix en marche avant, ce sont les Organisations de Producteurs, qui négocient et mettent en marché la production de lait de leurs adhérents auprès d’industriels. Ce sont ces relations, ces négociations, ces contrats entre OP et industriels qui sont le point de départ des Lois Egalims, en amont des négociations commerciales industriels/grande distribution (…). L’équilibre des relations commerciales entre les producteurs organisés et leurs acheteurs est le socle de l’amélioration du fonctionnement de la chaîne alimentaire, au bénéfice de la filière et des consommateurs.»

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La Coopal et la SLVA se construisent un nouvel avenir

La Coopal et la SLVA se construisent un nouvel avenir | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En novembre 2021, la Coopérative de collecte de lait Auvergne-Limousin a assigné en justice la filiale de Terra Lacta pour inapplication contractuelle de la formule de prix. La page est tournée, elles ont signé le 20 décembre un nouveau contrat de 5 ans sur 57 Ml. Il met fin à deux années de procédures judiciaires…

Cedric's insight:
La Société laitière des Volcans d’Auvergne (SLVA, filiale de Terra Lacta) est spécialisée en lait UHT, qui est quasi totalement commercialisé par Orlait (groupe Sodiaal) sous marque de distributeurs.

voir aussi Lait de montagne : La Coopal se rebiffe
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1984 les quotas laitiers, 2015 les contrats, 2027 les importations ?

1984 les quotas laitiers, 2015 les contrats, 2027 les importations ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En 1984, l’Union européenne mettait en place des quotas annuels laitiers afin de réduire les stocks de beurre et de poudre et de mieux rémunérer les producteurs. L’Europe les a supprimés en 2015 et depuis cette date, les importations françaises augmentent, tandis que nos producteurs sont sous-rémunérés pour leur travail…

Cedric's insight:
voir aussi Production laitière : Une révolution copernicienne au sein de l’UE
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Etat des lieux de la contractualisation en filière viande bovine

Etat des lieux de la contractualisation en filière viande bovine | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Sur le premier semestre 2023, les entreprises de l’abattage et de la transformation ont contractualisé 30 % des jeunes bovins de race à viande, 46 % des jeunes bovins laitiers, 14 % des génisses et des vaches allaitantes et 10 % des vaches laitières.
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Unell :« Nous demandons à Lactalis de la cohérence »

Unell :« Nous demandons à Lactalis de la cohérence » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’an passé, l’Unell était en médiation avec Lactalis. Le Lavallois avait activé la clause contractuelle de sauvegarde sur la fixation du prix du lait. Cette année, c’est l’Unell qui déclenche la clause…


Les négociations ce matin entre Lactalis et l‘Unell ont échoué. L’association d’OP demande 435 € de prix de base en juillet et août. Elle active la clause contractuelle de sauvegarde…


Du fait de l’activation de la clause de sauvegarde, le prix du lait du mois de juillet sera égal à la moyenne des trois derniers mois, soit 425,67€ /1000 l (prix de base 38-32). Pendant la durée d’activation de cette clause, le prix du lait correspond au prix moyen des 3 derniers mois complets précédant son déclenchement, soit les mois d’avril, mai et juin.

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France OP Lait dit Stop au contournement des OP par des industriels

France OP Lait dit Stop au contournement des OP par des industriels | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Certains industriels mettent tout en œuvre pour empêcher les OP de monter en puissance et d’exercer pleinement leurs missions. Le renforcement du poids des producteurs dans les négociations les gêne…


Les tentatives de contournement des OP par certains industriels sont non seulement insupportables, mais en plus illégales. Dans un avis en date du 21 avril 2023, la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) a rappelé la prééminence du mandat de négociation confié par le producteur adhérent à une OP, sur la relation individuelle entre le producteur et l’industriel : « le fait pour un acheteur de conclure un contrat directement avec le producteur alors même que celui-ci a donné mandat à une OP (…), sans avoir conclu d’accord-cadre, est prohibé et peut faire l’objet d’une sanction administrative (…) ». Ainsi, par exemple, le non-renouvellement d’un accord-cadre ne saurait servir de prétexte à un industriel pour solliciter directement les producteurs adhérents d’une OP…


Les Organisations de Producteurs sont une chance pour la filière ! Le réseau France OP lait représente un tiers des OP de la filière lait, soit 6000 exploitations laitières produisant plus de 2.7 milliards de litres de lait…

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Comment est calculé le prix du lait payé aux producteurs en France ?

Comment est calculé le prix du lait payé aux producteurs en France ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En plus d’inclure la qualité et la composition du lait et le mix-produits des transformateurs, le prix du lait doit désormais intégrer des indicateurs de coûts de production…


Les industriels privés doivent établir un contrat écrit avec les éleveurs livrant leur site. Ce dernier peut être négocié par le biais d’une organisation de producteurs ou d’une association d’organisations de producteurs qui négocie un contrat-cadre. Depuis la promulgation de la loi Egalim en 2018, la formule de prix du lait doit intégrer un ou des indicateurs de coûts de production…


Pour les coopératives laitières, il n’y a par définition pas de contrats. La méthode de détermination du prix est inscrite dans leur règlement intérieur. Ce dernier doit intégrer « des clauses engendrant des effets similaires à la contractualisation ». Pour y parvenir, la Coopération laitière préconise « l'intégration aux règlements intérieurs de la prise en compte des coûts de production dans la rémunération de l'associé-coopérateur » ainsi que « la définition d'un prix prévisionnel dit objectif »…

Cedric's insight:
C’est l’interprofession de la filière laitière, le Cniel, qui diffuse les indicateurs de coûts de production. Ils ont été actualisés en novembre 2022…

Le prix spot est un indicateur de marché qui reflète l’équilibre entre l’offre et la demande. Le marché du lait spot correspond à un marché de gré à gré. Les entreprises avec un surplus à l'instant t vendent le lait, souvent en citerne entière, à des entreprises qui en manquent. Le prix du lait spot fluctue énormément en fonction du niveau de la collecte, de la demande mais aussi des périodes de fermetures de sites de transformation comme les fêtes de fin d’années…
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[Dossier] Electricité : coût, contrat, coupures…

[Dossier] Electricité : coût, contrat, coupures… | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
• Comment choisir son fournisseur d’électricité pour son exploitation agricole

• Contrat d'électricité pour votre élevage : « N’attendez surtout pas le dernier moment »


• Risques de coupures d’électricité : comment les agriculteurs doivent s’y préparer

• Comment choisir un groupe électrogène adapté à ses besoins ? https://www.reussir.fr/machinisme/groupe-electrogene-lutilisation-definit-lequipement
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Agri-Ethique : le label français gage d'un commerce équitable et de qualité

Agri-Ethique : le label français gage d'un commerce équitable et de qualité | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Créé en 2013, le label Agri-Ethique est un signe distinctif pour les entreprises ou les coopératives qui se développent dans un régime de commerce équitable. Gage de qualité, il contribue également au développement durable en promouvant une agriculture et une production plus responsables…


Son cahier de charge précise qu'un engagement commercial lie les agriculteurs, les organisations de producteurs, les commerçants et les transformateurs. Ce contrat établit un minimum de prix d'achat sur trois ans, tout en fixant le volume des commandes.

Cedric's insight:
Voir aussi "Quand on paye un produit au prix juste, on a un produit durable"

Le commerce équitable, modèle résilient et inspirant ?
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Prix du lait : le système « gagnant-gagnant » de Bel avec les éleveurs

Prix du lait : le système « gagnant-gagnant » de Bel avec les éleveurs | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En pleine crise agricole, alors que Lactalis et ses fournisseurs s'écharpent sur les prix du lait, le groupe Bel établit chaque année avec ses éleveurs un prix annuel. Il respecte leur prix de revient, et leur garantit une visibilité…


Un grand industriel français du lait, Bel, affiche en effet des relations bien plus apaisées avec ses éleveurs. Et ce grâce à un modèle contractuel pionnier, expérimenté depuis 7 ans avec l’OP réunissant tous ses fournisseurs de lait en France : l'Association des producteurs Bel de l'Ouest (APBO), qui réunit quelque 700 fermes dans le grand-ouest…


Chaque année depuis 2017, Bel et l'APBO signent un accord fixant le prix du lait pour les 12 mois à venir. Cette stabilité du prix constitue une importante garantie pour les éleveurs, souvent soumis à des prix fixés au trimestre voire au mois. Par ailleurs, l'accord et le prix incluent chaque année une rémunération sur la transition écologique engagée par les producteurs de Bel. Notamment une prime de 21€ pour compenser les coûts d'une alimentation des vaches sans OGM et leur accès aux pâturages…


Ainsi, le tout dernier accord, conclu le 21 novembre 2023, prévoit qu'en 2024 Bel paiera à ses fournisseurs 456€ pour le lait conventionnel, et 525€ pour le lait bio. La baisse du prix est toutefois compensée par une hausse des volumes achetés, qui passent de 415 à 421 millions de litres par an. Une prime supplémentaire de 10€ est en outre prévue, à compter du second semestre 2024, pour les éleveurs choisissant d'utiliser un complément alimentaire réduisant les émissions de méthane entérique des vaches.

Cedric's insight:
Afin de faire face à la volatilité des coûts de production depuis 2 ans, conformément à Egalim 2, le contrat entre Bel et l'APBO intègre des clauses annuelles de révision du prix. Elles sont indexées sur l’IPAMPA, qui mesure les variations des prix d'achat supportés par les exploitations agricoles pour leurs intrants de production et leurs dépenses d'investissement. Afin de compléter le mécanisme, Bel a instauré des « clauses de révision en miroir » lors de ses négociations commerciales annuelles avec ses distributeurs…
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ANPLF : Les producteurs fermiers « demandent à déroger aux exigences de contractualisation »

ANPLF : Les producteurs fermiers « demandent à déroger aux exigences de contractualisation » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
« L’ANPLF s’inquiète. La loi met déjà en difficulté les producteurs fermiers dans leurs relations commerciales en imposant des termes contractuels complexes et inutiles pour notre filière. Maintenant, nous sommes en plus menacés de sanctions. Le passage par la contractualisation écrite ajoute une lourde charge administrative et financière aux nombreuses déjà existantes. »…

A l’inverse de son objectif, Egalim fragilise les producteurs fermiers en complexifiant les relations clients. « Egalim a été décidée sans consulter la filière laitière fermière et ne lui est pas adaptée. Aujourd’hui, nous demandons à déroger aux exigences de contractualisation pour tous les produits laitiers fermiers, transformés et vendus par la ferme. »
Cedric's insight:
Plus de 7 000 producteurs produisent et transforment leur lait et commercialisent eux-mêmes leurs produits. Parmi eux, près de 30% commercialisent tout ou partie à la grande distribution, le plus souvent localement, magasin par magasin, et plus marginalement via des centrales d’achat, près de 10% travaillent avec des grossistes…
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Deux Smic minimum par mois : les « Prés rient bio » sortent la recette anti-crise

Deux Smic minimum par mois : les « Prés rient bio » sortent la recette anti-crise | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
La filiale bio de Danone s’est engagée à payer un prix du lait qui rémunère ses 48 producteurs normands sur la base minimum de 2 Smic par mois. Un exemple à suivre. Le lait collecté en Normandie (18 millions de litres) est transformé en yaourts et desserts dans les laiteries Danone du Molay-Littry (Calvados) et de Ferrières-en-Bray (Seine-Maritime)…

Conclu avec l’OP lait bio Seine et Loire, l’été dernier, le contrat « équitable » de 5 ans des « Prés rient bio » couvre 100 % des coûts de production du lait, indépendamment des aléas économiques ou climatiques tout en assurant un revenu minimum. « Le prix moyen du lait est réactualisé tous les ans sur la base des coûts de production de vingt élevages. On a reçu un prix du lait à 595 € la tonne, l’an dernier, et en 2024, on dépassera les 600 €. »…

En contrepartie, ils s’engagent à respecter un cahier des charges bio renforcé sur le modèle de l’agriculture régénératrice, elle-même synonyme de plus de haies (+ 50% par rapport à la moyenne des bio), de pâturage (près de 300 jours), d’un développement de l’agroforesterie et d’une pratique encouragée du sans labour.
Cedric's insight:
« 60 % des yaourts bio au prix du conventionnel » : Fort de ses vingt références de yaourts et desserts lactés, les « Prés rient bio » ont maintenu leur position de leader national de l’ultra-frais bio en GMS, « avec 25 % de parts de marché » . Mais la filiale bio de Danone en a fini avec les années de croissance à deux chiffres. « Notre chiffre d’affaires a baissé mais moins que les autres. Notre collecte laitière (18 millions de litres) n’a pas reculé pourtant l’année 2023 a été difficile pour la filière bio. »
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Inscrire dans la loi un "prix minimum garanti ou l’obligation de passer par des contrats tripartites"

Inscrire dans la loi un "prix minimum garanti ou l’obligation de passer par des contrats tripartites" | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le patron de Lidl France, Michel Biero, veut inscrire dans la loi un "prix minimum garanti ou l’obligation de passer par des contrats tripartites. Il n’en a pas été question lors des annonces et moi je l’ai poussé en amendement lors d’Egalim. On n’est pas allé suffisamment loin [dans les annonces gouvernementales pour aider les agriculteurs]. Quand tous les acteurs de la chaîne seront dans des contrats tripartites, on n’entendra plus les agriculteurs"…


Pour lui, "si on ne l’inscrit pas dans la loi, ça n’arrivera pas parce que forcément entre le distributeur et l’éleveur, il y a l’industriel qui n’a pas intérêt à entrer dans des contrats tripartites car c’est de la transparence", explique-t-il. "Entre l’industriel et le distributeur on se chamaille, il y a clairement un jeu de dupes. On ne sait pas ce que touche l’éleveur. Ces contrats tripartites c’est la solution pour rémunérer à leur juste valeur les agriculteurs"…

Cedric's insight:
voir aussi L'option 3 d'Egalim « n’est pas de la vraie transparence »
 
Michel Biero, Lidl : "Les agriculteurs ne vivent plus de leur travail"
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Unell : « Le diktat de Lactalis »

Unell : « Le diktat de Lactalis » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
« Lactalis fait supporter aux producteurs de lait 100% des coûts de transformation du beurre/poudre, ainsi que la forte volatilité de ses cotations. Ce faisant, l’entreprise s’offre une marge fixe et transfère 100% des risques de ce segment de marché qui résulte de sa seule stratégie. Une situation également révoltante puisqu’en parallèle Lactalis nous adresse un « non » catégorique à une meilleure prise en compte des prix de revient sur la part du lait destiné au marché intérieur »

• Lactalis refuse de prendre en compte l’évolution des prix de revient demandée par l’Unell
• Depuis décembre, le Cniel ne publie plus d’indicateur de valorisation beurre-poudre
• Un prix de revient en élevage réévalué à 1%, contrairement aux 5% demandés par l’Unell.
• Un indice des prix de vente sorties usine qui ne permet pas d’être dans le principe de « construction du prix en marche en avant »
• Une valorisation beurre-poudre dont le coût de transformation aurait doublé depuis 2011
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voir aussi Négociations commerciales : Bras de fer Lactalis - Unell
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Développement de la production laitière dans l’UE après la fin des quotas laitiers

Développement de la production laitière dans l’UE après la fin des quotas laitiers | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Sur le plan structurel, la suppression du contingentement laitier a permis l’accroissement considérable de la production de l’UE. La plupart des États membres ont accru leur production entre 2008 et 2021, souvent de plus de 2 % et parfois dans des proportions encore plus considérables (Belgique, Irlande, Chypre)…

En France, comme en Finlande et au Portugal, la production est restée quasi stable alors qu’elle a diminué en Lituanie, Grèce, Suède, et surtout en Slovaquie (-15%) et en Croatie (-35%). Dans la plupart des pays les mêmes dynamiques s’observent : réduction du nombre d’exploitations laitières compensée par l’augmentation de la taille des troupeaux, diminution du nombre total de vaches compensée par l’augmentation des rendements.


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Relations contractuelles : vers un changement de paradigme ?

Relations contractuelles : vers un changement de paradigme ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Alors que la collecte a particulièrement décroché à la fin de l’été 2023, plusieurs signaux d’alerte se sont multipliés. Le Cniel évoque la perte de souveraineté alimentaire française en lait pour 2027, tandis que les industriels multiplient les actions pour attirer de nouveaux adhérents ou garder ceux sous contrats…


Vers une évolution des rapports de force : Les transformateurs le savent, et plusieurs signaux vont dans ce sens cette année. Notamment, Lactalis a annoncé un assouplissement des règles de gestion des volumes. L’entreprise précise par ailleurs que ce pourcentage pourrait être revu à la hausse en décembre, en fonction de l’évolution de la collecte et des cours des marchés ingrédients…


Ces signaux d’une inversion de tendance se multiplient depuis septembre et dessinent, peu à peu, le nouveau contexte dans lequel évolueront les acteurs de la production agricole française pour les prochaines années, celui de transformateurs à la recherche de lait…

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voir aussi Production laitière : Une révolution copernicienne au sein de l’UE
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MLC : Walmart va vendre du lait normand aux Chinois

MLC : Walmart va vendre du lait normand aux Chinois | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La coopérative des Maîtres laitiers du Cotentin part enfin à la conquête de l’empire du Milieu. Cinq ans après avoir été lâchée par son partenaire local Synutra, elle signe un partenariat stratégique avec le distributeur Walmart. La coopérative normande va produire des bouteilles de 1 litre de lait à destination du marché chinois…


Mercredi 26 juillet, la coopérative normande lancera ainsi sur son site de Méautis (Manche) la production de bouteilles de 1 litre de lait entier et écrémé, au logo d’une des marques du géant américain Walmart. Elles seront distribuées dans les linéaires chinois du groupe, ainsi que sur son site d’e-commerce. Les premières expéditions sont attendues dans la deuxième quinzaine d’août…


La coopérative laitière connue pour ses fromages et beurres Réo ou le lait Valco vient ainsi de signer un contrat de plusieurs années avec le leader mondial de la distribution alimentaire (540 milliards d’euros de chiffre d’affaires). À la clé: la fourniture de quatre références de lait liquide pour la Chine…

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Savencia – Sunlait : Les relations restent compliquées

Savencia – Sunlait : Les relations restent compliquées | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le 14 avril, l’AOP Sunlait a envoyé une proposition pour un nouveau contrat-cadre et attend la réponse du fromager avant le 14 juillet. L’actuel prendra fin en mars 2024, dénoncé par l’industriel en mars 2022…


Le 19 septembre, ils se retrouveront à la cour d’appel de Caen pour régler le différend qui les oppose sur l’application du contrat depuis 2020. Une centaine de millions d’euros sont en jeu. À moins de trouver un accord d’ici là…

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voir aussi Prix du lait : Savencia et Sunlait espèrent un accord avant septembre
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Les producteurs s’inquiètent de l’utilisation étendue du terme « fermier » sur des produits affinés ailleurs qu'à la ferme

Les producteurs s’inquiètent de l’utilisation étendue du terme « fermier » sur des produits affinés ailleurs qu'à la ferme | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les producteurs laitiers fermiers s'inquiètent de l'utilisation du terme "fromage fermier" sur des produits affinés ailleurs qu'à la ferme, notamment par des industriels…


Dans un projet de décret faisant suite à la loi sur la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires, le terme « fromage fermier » pourrait être étiqueté sur les produits non affinés à la ferme. Pour les producteurs laitiers fermiers, ce texte présente un risque fort de dévalorisation des fromages fermiers et donc de la rémunération des 7 000 éleveurs qui en produisent sur leur exploitation…

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voir aussi Contractualiser avec soi-même ?

« Egalim 2 a été décidée sans consulter la filière laitière fermière et elle ne lui est pas adaptée. Nous demandons une dérogation à l’obligation de contractualiser pour les producteurs laitiers fermiers, comme elle a pu être demandée par d’autres filières. La contractualisation doit rester facultative et au choix du producteur. »

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La contractualisation de la viande issue du cheptel laitier, c’est maintenant

La contractualisation de la viande issue du cheptel laitier, c’est maintenant | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

À compter du 1er janvier 2023, la contractualisation voulue par la loi Egalim 2 devient obligatoire pour les vaches de réforme et les petits veaux laitiers…


Théoriquement, fini les ventes de gré à gré où l’on négocie les prix des petits veaux ou des réformes dans la cour de la ferme. Dès le 1er janvier 2023, toute vente de bovin sur le territoire français est soumise à la contractualisation obligatoire. Cela inclut tant les vaches que les veaux laitiers. Les sanctions encourues sont une amende administrative pouvant grimper jusqu’à 2 % de votre chiffre d’affaires. En pratique, il n’y a pas lieu de s’alarmer…

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voir aussi Rémunéra-score : La FNB s’engage avec Lidl

Un premier contrat cadre "Egalim2" est signé par ELVEAOP https://sco.lt/5TX9pQ
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Création d’Oplase SA pour renforcer le poids des producteurs

Création d’Oplase SA pour renforcer le poids des producteurs | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Il y a deux ans, Eurial dénonçait le contrat conclu avec l’Oplase pour réduire le volume de 100 millions de litres. Le conseil d’administration de l’Oplase a décidé de créer Oplase SA. Son but est de pouvoir vendre le lait à plusieurs acheteurs et de faire marcher la concurrence…


« Le but de ce que l’on fait en créant cette société, c’est de reprendre le pouvoir sur notre avenir. Aujourd’hui nous avons une chance avec nous, le contexte laitier a changé, c’est maintenant que nous pouvons prendre des décisions humaines et économiques » a expliqué Michel Rohrbach, président de l’Oplase…


« C’est une société commerciale avec une comptabilité, une fiscalité, et des statuts juridiques différents d’une OP. La relation avec l’acheteur n’est plus un accord mais devient bien une vraie relation acheteur-vendeur. Oplase SA compte actuellement trois acheteurs de lait, mais tous les producteurs restent bien adhérents à une seule et même OP »…


« Oplase SA est 100 % indépendante, elle devient le premier acheteur, et réalise les paies de lait, la gestion des camions. Cela demande beaucoup d’implication et un plus gros devoir collectif. Ce qui change pour les producteurs, c’est la signature du contrat-cadre. Il ne sera plus à signer avec Eurial mais bien avec Oplase SA, qui signera ensuite le contrat d’application avec Eurial »…

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Pour rentrer dans cette démarche et avoir plusieurs acheteurs, la première étape est d’avoir son tank en propriété. Pour les producteurs de l’Association des producteurs laitiers normands (APLN), les tanks appartiennent à 80 % à la laiterie…

Voir aussi Contrat Oplase : Eurial revoit ses desiderata à la baisse https://sco.lt/85cEtM

Contrat Oplase - Eurial Ultra frais : La tension est retombée https://laitdenormandie.blogspot.com/2020/11/contrat-oplase-eurial-ultra-frais-la.html
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