Yogourt, laban, skyr, kéfir, koumis… Comment le yaourt continue de s’imposer | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

À boire, épais ou juste ferme, glacé, lissé, aromatisé, nature ou sur lit de fruits frais, de vache, de chèvre, de brebis, de soja et même de jument… le yaourt est un produit multiple et universel. En plus, il est bon pour la santé…


Le mot yogourt viendrait du turc yoğurt, « épaissir, cailler ». Les historiens pensent qu’à force d’être ballotté sur le dos d’un buffle il y a fort longtemps, le lait a été chauffé et brassé, et s’est mis à produire, au contact de deux bactéries, le fameux yogourt que les hommes ont trouvé à leur goût. Le terme est principalement utilisé en Amérique du Nord, l’Europe lui préférant celui de yaourt. Le procédé serait originaire de Bulgarie…


Quelle que soit l’appellation, c’est le même principe de fabrication : du lait de vache, de chèvre, de brebis, ou encore de soja, fermenté sous l’action de ferments lactiques (le Lactobacillus bulgaricus et le Streptococcus thermophilus) qui convertissent une partie du lactose (le principal glucide du lait) en acide lactique. Et quand le lait a suffisamment fermenté, il suffit de le refroidir pour découvrir, le lendemain, du yaourt.