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Les messages sur le pouvoir d’achat sont ceux qui marquent le plus les esprits des Français, loin devant l’alimentation et la santé, l’environnement, le bien-être animal et… le goût !
L’étude révèle toutefois des disparités importantes et des attentes hétérogènes entre les différents segments de consommateurs face à la transition alimentaire. Ce constat souligne l’importance d’une communication alimentaire ajustée mais aussi et surtout plus responsable…
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Celui qui définit le cahier des charges construit le story telling et maîtrise le partage de la valeur ajoutée.
La plupart du temps, c’est l’industriel transformateur qui détermine le cahier des charges du produit. C’est lui aussi qui raconte l’histoire pour promouvoir son produit et emporter le consentement à payer du consommateur. Et c’est donc lui qui empoche l’essentiel de la valeur ajoutée…
Parfois, c’est la distribution qui prend cette place, notamment via les MDD (30 à 46% des ventes en GMS). De plus en plus souvent, ce peut être aussi la RHD (30% des dépenses alimentaires). Presque jamais l’agriculteur, sauf en vente directe et circuit court local ou via les labels...
Il faut savoir convaincre le consommateur avec un story telling et un cahier des charges qui lui parlent. Et c’est encore mieux lorsqu’il participe à la construction du cahier des charges et qu’il est à l’origine du narratif. C’est ainsi le cas de l’initiative du « Juste prix » lancée par CQLP…
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En septembre dernier, l'association En Vérité avait apposé sur les emballages de quelques produits de ses marques membres un logo signalant l'origine France. Une quarantaine d'industriels acceptent de jouer le jeu « dès cet été »…
La ministre a notamment cité les marques « Fleury Michon, Bonduel, Daucy, Yoplait », prêtes à « expérimenter dès cet été » cet affichage qui pourra se faire sur le packaging, les prospectus ou en ligne. « Tous les distributeurs sont partie prenante de la démarche. Certains l'avaient enclenchée en 2018/2019, notamment Intermarché et Leclerc »…
500 avertissements et 236 procès-verbaux ont également été dressés par la DGCCRF sur 3.000 contrôles effectués depuis le début de l'année concernant l'origine française des produits alimentaires…
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Les grands du « food business » n’échappent plus aux pressions en faveur d’une nutrition équilibrée. Le plus gros coup de semonce a été donné le mois dernier par de puissants actionnaires institutionnels de Nestlé…
Plusieurs fonds d'investissement ont en effet mis à l'ordre du jour une résolution demandant la diminution de la proportion des produits mauvais pour la santé dans les ventes. D'où cette exigence inédite d'expurger plus rapidement du catalogue les produits les plus gras et/ou sucrés. Nestlé avait indiqué de son propre chef, l'an dernier, vouloir une hausse de 50% des ventes de produits plus « nutritifs » d'ici à 2030…
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Dans son nouveau rapport intitulé « L’avenir du fromage : 2024 », le cabinet d’études de marché Mintel constate que les revenus réels se redressent lentement. En conséquence, les acheteurs envisagent d’élargir leurs assortiments de fromages et de se tourner vers les fromages de spécialité.
L'innovation contribuera de manière significative à la croissance des ventes de fromage au cours des 2 prochaines années, tant en valeur qu'en volume. Les consommateurs modifient leurs habitudes alimentaires traditionnelles…
Ils s’intéressent à de nouvelles façons d’utiliser le fromage, notamment dans des plats « fusion food ». Les marques peuvent lancer des fromages d’inspiration mondiale pouvant être utilisés dans la cuisine internationale, proposer des combinaisons ou démontrer comment le fromage peut être utilisé dans des recettes, soit comme substitut, soit comme ajout surprenant…
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Plusieurs enseignes engagent des baisses de prix sur les produits laitiers, « une destruction de valeur sur le dos des producteurs » selon la Fédération nationale des producteurs de lait…
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Les industriels l’ont bien compris : observant les nouvelles demandes des clients, notamment en matière d’impact de leur consommation, les industriels ont développé des produits originaux pour y répondre. Différentes promesses ont émergé ces dernières années, du respect de la vie animale, aux produits « sans »…
Prenons le cas du bien-être animal. Cette promesse compte de plus en plus dans le choix des produits alimentaires et cosmétiques proposés par des fabricants et des détaillants. Ainsi, 80% des Français se disent sensibles à la cause animale et 60% affirment avoir une meilleure image des marques qui s’engagent dans cette direction…
Pour les seuls produits alimentaires, 29% des Français prennent en compte l’étiquetage concernant le bien-être animal lorsqu’ils font leurs courses. Cet étiquetage spécifique prend en compte 230 critères, pour définir un niveau qui va de A à E. Cette note intègre les conditions de la vie de l’animal, de la naissance aux conditions d’abattage, en passant par l’élevage et le transport. Pour les produits cosmétiques, 62% des Français trouvent important que les produits bénéficient d’un label Cruelty Free (« sans cruauté »)…
Plus les promesses sont perçues comme crédibles, plus les consommateurs ont une opinion favorable de cet engagement. Cette bonne opinion sera alors transférée sur le produit considéré et conduira à l’intention d’achat déclarée de ce produit. Les promesses « sans » sont préférées par les consommateurs par rapport à une promesse « avec ». Elles sont mieux perçues par les clients potentiels.
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Le débouché de la restauration collective n’est pas forcément la panacée. Les collectivités territoriales développant des approvisionnements locaux pour leurs cantines savent bien que leurs achats ne représentent au mieux que quelques hectares d’une exploitation. Elles ne peuvent prétendre avoir, au regard de leurs seuls volumes d’achat, un impact sur la production agricole de leur territoire…
L’étude réalisée pour FranceAgriMer en 2018 évalue le montant total des achats alimentaires de la restauration collective à 7 milliards, soit environ l’équivalent de 4% des 180 milliards de consommation alimentaire des ménages français…
La Fédération des fruits et légumes du Languedoc-Roussillon avait estimé en 2016 que l’ensemble des repas en restauration collective de la région ne représentait que 2% des salades et 1% des tomates ou des melons qui y étaient produits…
Des agriculteurs témoignent de leurs difficultés et de leurs échecs. Ils mettent en avant les faibles volumes vendus, l’importance des frais logistiques, la baisse des commandes pendant l’été, l’absence d’engagements sur le long terme et le manque d’efforts des acheteurs pour s’adapter aux contraintes du monde agricole…
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Le lait de consommation, un des produits bio les plus répandu dans les paniers, a vu les achats des ménages pour la consommation à domicile s’effondrer en janvier, -16,2% par rapport au même mois de 2024, alors même que le conventionnel gagnait du terrain (+3,8%)…
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56 % des consommateurs ne veulent pas – ou ne peuvent pas – payer plus cher leurs produits alimentaires, même pour favoriser le bio ou le local. Accepter de payer un produit alimentaire plus cher pour servir une bonne cause ? Oui, sur le principe. Mais, en pratique, une majorité de consommateurs n’y consentent pas…
Les produits bio pâtissent durablement de cette situation. « Il y a une véritable crise de sens autour du bio, constate David Lecomte, directeur insight consommateur chez NielsenIQ. Il va falloir relégitimer le bio pour justifier le niveau de prix. »…
60 % des « déconsommateurs » de bio estiment que ces produits sont trop chers par rapport aux bénéfices qu’ils apportent. « C’est un sentiment partagé par l’ensemble de la population, y compris par les plus de 65 ans, qui continuent cependant à préserver leurs achats en bio. »…
Seuls 37% des consommateurs estiment que le label bio est important à leurs yeux. C’est beaucoup moins que les « produits sans résidus de pesticides » (une allégation jugée importante à 74%), le Label rouge (60%), ou le caractère local du produit (60%)…
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• des produits plaisir (chips, cookies, produits apéritifs...)
• des catégories de la transition alimentaire (boissons végétales, légumes secs)
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La segmentation du secteur agroalimentaire français sur les SIQO : analyse et tendances
De nouveaux labels pour répondre à de nouvelles attentes des consommateurs : Les préoccupations des consommateurs évoluant au cours du temps, ils formulent régulièrement de nouvelles attentes. Aujourd’hui, l’impact des modes de production et de distribution sur l’environnement constitue un sujet d’importance croissante… Coût des labels : un risque de dépositionnement en prix ? Au cours de cette période, la forte inflation des prix des produits agroalimentaires a pu conduire à une certaine désegmentation et à une dédifférenciation, dans le cadre d’une descente en gamme des produits achetés. Ce phénomène s’observera certainement au cours des prochaines années mais, à terme, la tendance structurelle à la segmentation des économies modernes devrait se poursuivre.
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La création de la coopérative C’est qui le patron ?! remonte à 2016, en pleine crise du lait en France. Elle permet de rémunérer les producteurs français au juste prix. La démarche s’appuie sur des concertations entre consommateurs et producteurs…
« Si la coopérative a le succès qu’elle rencontre aujourd’hui, c’est avant tout grâce à la force collective des consommateurs qui nous soutiennent ! Nous n’avons jamais fait de publicité et n’avons pas de commerciaux, ce qui signifie que tout passe par la force des réseaux de connaissances, et surtout par la motivation à soutenir une démarche engagée. Nous sommes persuadés qu’armés de leur carte bleue, les consommateurs peuvent bel et bien impacter la composition des rayons des enseignes. »
« En ce moment, malgré l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat, nous sentons que les ménages sont plus prêts que jamais à soutenir une chaîne de production plus transparente et plus juste. Le conflit ukrainien et l’envolée des prix nous l’ont prouvé, lorsque nous avons décidé de faire passer notre brique de lait de 1,09 à 1,27 euros le litre. Certains redoutaient que les consommateurs ne nous suivent pas, et pourtant, nous avons connu une forte hausse des ventes à ce moment-là ! »
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Spécialiste des questions agricoles et alimentaires internationales, Sébastien Abis défend une spécificité de l’agriculture dans les échanges commerciaux… Après avoir gagné le combat de la sécurité alimentaire, notre détermination stratégique a changé depuis vingt ans. L’effort se porte sur l’environnement. Les mesures environnementales sont nécessaires mais on a peut-être oublié les dimensions géopolitiques, économiques et sociales de l’agriculture…
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📈 Les résultats sont positifs ! Circana et ScanUp up ont mesuré, sur 4 marchés des PGC, ce que pèsent les produits Origine France, leur performance et leur positionnement prix.
• L’Origine France est plébiscitée
• La demande des produits Origine France est robuste
• Les produits Origine France ne sont globalement pas plus chers, voire moins chers
Quand Circana interroge les shoppers dans les rayons de la grande distribution sur leurs attentes en termes d’offre, la top réponse est « je voudrais davantage de produits français ».
L'Origine France est le 1er marqueur de confiance dans un PGC. Nul doute que ce pictogramme influencera les performances des produits comme le Nutriscore le fait depuis plusieurs années.
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Il faut valoriser l’origine géographique, restaurer la confiance des consommateurs dans les produits bio en clarifiant les bénéfices et en travaillant l’accessibilité. Les promesses « simples » et accessibles (prix) progressent…
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L’indice des prix des produits laitiers est en hausse de 2,9% par rapport à février, seconde hausse mensuelle consécutive de l’indice, dont la valeur demeure toutefois inférieure de 8,2% à celle de l’année dernière au même mois…
En mars, les prix mondiaux du fromage ont enregistré la plus forte hausse, sous l’effet d’une demande à l’importation soutenue en Asie, de la hausse des ventes internes en Europe de l’Ouest à l’approche des vacances de printemps et de la baisse saisonnière de la production en Océanie…
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La hausse des prix en grande consommation a entrainé une baisse de l’offre en 2023, qui à son tour a entrainé un recul des ventes en volume…
L'inflation cumulée de janvier 2022 à décembre 2023 est de 19,5%. Les ventes en volume de PGC ont baissé de 1% comparé à 2022. Plusieurs industriels ont fait le choix de réduire leur offre, ce qui a été un moyen de réduire les coûts pour les industriels et les distributeurs. Mais les magasins les plus en décroissance sont ceux qui ont réduit le plus leur offre…
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Des produits 100% durables d’ici à 2027 et venant d’un rayon de 250 km autour de la capitale. La Ville de Paris, toujours à la recherche de producteurs pour atteindre ses objectifs, a rejoint l’association AgriParis Seine créée en juillet…
Pour accompagner cette transition, la Mairie de Paris fait partie de l’association AgriParis Seine, lancée en juillet 2023. Cette dernière regroupe six collectivités en plus de Paris (Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, Département de Seine-Saint-Denis, Métropole de Rouen Normandie, Métropole du Grand Paris, PETR du nord de l’Yonne et Eau de Paris)…
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Un nouveau service pour les 435 territoires porteurs de politiques alimentaires. Cette plateforme s’adresse à tous les acteurs des politiques agricoles et alimentaires locales et à tous les partenaires, observateurs et chercheurs intéressés pour collecter des données sur les politiques alimentaires…
Elle est conçue comme un espace collaboratif où les acteurs des PAT peuvent :
- partager leurs expériences
- trouver des réponses à leurs questions
- découvrir de nouvelles idées pour développer des systèmes alimentaires plus durables et résilients
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Moins d'achats mais pas moins d'acheteurs pour les produits laitiers AOP et des modes de consommation en évolution. En 2 ans, leurs prix ont augmenté d’environ 15% alors que ceux des produits laitiers sans label ont grimpé de 21%…
Dans la « jungle des labels », l’AOP tire son épingle du jeu. Depuis 10 ans, les AOP laitières font l’objet d’un engouement renouvelé : 9% d’augmentation des ventes pour les fromages, 19% pour les beurres et 67% pour les crèmes. La notoriété de ces appellations est aussi au beau fixe. Elles sont en outre bien associées à un territoire et à une origine. Mais surtout, 80 % des consommateurs disent avoir confiance.
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Souhaitant amplifier son appui auprès des dynamiques territoriales en faveur de la transition agricole et alimentaire, l'ADEME a engagé une démarche de diagnostic du système alimentaire en région Normandie…
Cette étude pourra constituer une ressource précieuse pour les démarches territoriales (PAT ou autres) engagées au sein de la région, afin de leur permettre de s'inscrire dans une analyse plus globale et régionale des enjeux et potentialités du système alimentaire…
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Malgré une récente baisse des prix au GlobalDairyTrade, les analystes de Rabobank met en évidence six événements consécutifs avec des mouvements de prix positifs, suggérant une tendance favorable…
Ces perspectives optimistes sont dues à la diminution des craintes de récession qui prévalent dans de nombreux pays, des évolutions encourageantes en Chine. En outre, le ralentissement de la croissance de la production laitière en Chine devrait stimuler les importations en 2024, tout en restant potentiellement inférieures à la moyenne à long terme…
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Les Français achètent moins de produits responsables (bio, durables...), donc les GMS réduisent les assortiments... mais la réduction des assortiments, c'est moins de choix, moins de visibilité, moins d'achat d'impulsion, et voilà un serpent qui se mord la queue…
A noter que certains produits font de la résistance... lesquels ?
• Les laits équitables résistent dans un rayon en berne
• Le local plie mais reste un enjeu fort
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L'origine France des produits est passée, en un an, de 3e à 2e critère d'achat en circuits courts, selon Kantar. Et c'est celui qui progresse le plus. Un lien avec la forte mobilisation des agriculteurs de début d'année ?
« L’origine France des produits » détrône « la juste rémunération des productions », à la 2e place des motivations d’achat en circuits courts des consommateurs. Les deux en tête, ex aequo, aurait été le résultat idéal. Un jour peut-être…
Comme l’an dernier, « le goût et la qualité », premier critère pour plus de 75 % d’entre eux, se situe largement en haut du classement : 57 % préfèrent les produits français, 75 % le goût et la qualité. La rémunération des producteurs arrive en 4e position…
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