Un décrochage de la collecte, qu’on pressentait, s’est amorcé en France en mars. Face à un repli du cheptel laitier si édifiant, il devenait inévitable que la collecte décline. Dans le sillage des autres pays européens, le prix du lait français a fléchi en mars…
Les exportations françaises de produits laitiers ne se portent pas mieux. En raison de moindres disponibilités laitières, les volumes exportés se sont de nouveau contractés au cours du premier trimestre 2023...
Dans l’UE-27, la reprise de la production laitière semble tourner court. Face à une demande européenne affectée par la flambée des prix au détail, les exportations de produits laitiers retrouvent de la vigueur…
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voir aussi Collecte en légère hausse chez les principaux pays producteurs
Le manque de vaches dans l’Union européenne se traduit également par une hausse des cours, notamment en France, où les prix des vaches moins bien conformées rattrapent le niveau de cotations des vaches de meilleure conformation…
Les achats des ménages français en produits laitiers et en viande hachée fraîche sont en repli par rapport à l‘an dernier et se recentrent sur les marques de distributeurs économiques, dans un contexte de hausse des prix…
Sur 7 mois, le solde des échanges en tonnage de produits laitiers a également diminué pour le beurre et la poudre de lait écrémé mais s’améliore sensiblement pour les fromages…
Le conseil spécialisé Ruminants de FranceAgriMer s‘est réuni sur fond d’inflation des coûts de production, de décapitalisation des cheptels laitier et allaitant français et de déséquilibres entre l’offre et la demande…
• Présentation sur le marché des ruminants : Diaporama de conjoncture…
• Principaux indicateurs de conjoncture sur la filière lait de vache
• Principaux indicateurs sur la filière lait de vache biologique
• Indicateurs filière lait de chèvre, filière lait de brebis…
• Principaux indicateurs sur la filière viande bovine, filière viande ovine
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voir aussi Idele - Tendances Lait : La flambée des intrants plus forte que celle du prix du lait
À l’image de 2017, l’année 2018 s’annonce fortement déséquilibrée. Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France
La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) constate une hausse de 5,9% de l’activité de l’élevage en 2017. « Cette légère progression serait portée, notamment, par la production de lait, d’œuf et de volaille, mais également, par l’évolution positive du cheptel ».
En revanche, la production de lait subit de plein fouet la concurrence des produits importés. Le Gouvernement mise sur l’amélioration de la race bovine avec les programmes d’insémination artificielle pour renforcer la production de lait.
Comme les producteurs de la FNPL, les coopératives laitières rejettent la responsabilité de la pénurie de beurre dans les magasins sur les distributeurs. « Certains ne veulent pas revoir les tarifs à la hausse », selon Dominique Chargé, président de la FNCL. Ce dernier estime par ailleurs que le marché de la poudre de lait ne va pas s’améliorer dans les prochains mois.
Le conseil spécialisé pour les filières laitières s’est réuni le 26 septembre, sous la présidence de Dominique Chargé. Pour en savoir plus, consulter ci-dessous l'intégralité du communiqué de presse et les documents diffusés au conseil laitier :
- Point d'actualité de l'appui aux exportateurs 135,39 kB
- Projet de décision relatif à la mise en oeuvre du nouveau programme Européen de distribution de produits frais dans les écoles 144,00 kB
- Présentation de la stratégie génétique animale 231,91 kB
- Lancement de la veille concurrentielle internationale (Business France° 152,39 kB
- Présentation des marchés des filières laitières - 26 septembre 2017 676,27 kB
Dans son dernier rapport sur la production laitière, publié le 6 avril 2017, la Rabobank constate que « les prix du beurre continuent à se négocier à des niveaux quasi records. Mais celui de la poudre de lait baisse encore et l’écart entre les deux n’a jamais été aussi important ». La Rabobank prévoit que les cours des ingrédients laitiers restent stables au moins jusqu’au deuxième semestre.
« La production laitière dans les sept principales régions d’exportation a nettement diminué au deuxième semestre de 2016, atteignant un point bas en octobre », constate également la Rabobank, qui publie des détails par bassin.
Benoît Rouyer, directeur Économie et territoires du Cniel, est intervenu à la session Chambre d'agriculture du Morbihan. L'occasion de faire le point...
Pourquoi le prix du beurre flambe ?
Pourquoi le prix du lait au producteur ne remonte-t-il pas ?
Quid des stocks de poudre européens ?
Quel bilan de la réduction volontaire européenne ?
Quelles perspectives d’évolution de la collecte européenne en 2017 ?
Alors que la demande explose, la météo n'a pas été favorable à la production de lait biologique. Conséquence : certains produits comme le beurre se font plus rares dans les linéaires.
Conséquence de la sécheresse estivale, les livraisons de lait de vache ont baissé de 2 % en août 2016 par rapport à août 2015. Celles de lait de chèvre et de brebis restent orientées à la hausse.
Collecte : -3,8% en cumul sur les 7 premiers mois 2023 /2022 (-2,5% en MSU). Depuis le mois de mars, la collecte de lait bio s’oriente nettement à la baisse. En juillet, les livraisons ont même reculé de 6,8% par rapport à juillet 2022…
Ce ralentissement est notamment lié à la très forte accélération des cessations d’activité lait bio, qui dépassent les 5% sur un an glissant, et se traduisent par une baisse du nombre de livreurs de -4% entre juillet 2022 et juillet 2023…
L’année 2022 entrera probablement dans les annales de l’histoire : en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, dont les effets économiques et géopolitiques sont considérables, mais aussi en raison d’un été climatique exceptionnel, révélateur du changement climatique à l’œuvre...
La reprise de la production européenne devrait se prolonger au 1er semestre 2023, même si le prix du lait subit de substantiels correctifs en Europe du Nord dans le sillage du reflux des cours des commodités laitières. Pour autant, l’incertitude demeure entière sur l’évolution de la production et des marchés des produits laitiers. En effet, ils dépendent de nombreux facteurs climatiques, macro-économiques, géopolitiques, de plus en plus imprévisibles…
Plus probable : la consommation de produits laitiers risque de s’effriter sous l’effet d’une inflation encore élevée en 2023, auquel cas les disponibilités en produits laitiers pourraient être plus étoffées pour l’export !
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Une fois n’est pas coutume, les revenus des conventionnels sont meilleurs que les signes de qualité : AB, AOP/IGP
voir aussi Tendances lait, Idele : La France laitière demeure singulière au sein de l’UE-27
En septembre, la production laitière française a amorcé précocement sa hausse saisonnière et pourrait cet automne dépasser le bas niveau de l’an dernier. Ce sursaut encore fragile s’opère pourtant avec un troupeau laitier très restreint et une production fourragère réduite. A l’inverse, la production laitière bio a reculé en août. Elle s’ajuste lentement au fort recul des ventes de produits finis bio, si bien que la part de lait déclassé demeure historiquement élevée…
Les indicateurs de marchés semblent redevenir incitatifs, même si le prix du lait a marqué le pas en août. Le marché et les cours du beurre sont toujours fermes. La demande internationale est toujours active, à l’exception de la Chine. De plus les disponibilités sont limitées dans les principaux bassins de production et de consommation…
Chaque mois, l'USDEC agrège les données laitières nationales et mondiales pour créer 10 graphiques affichés dans un tableau de bord imprimable d'une page.
Tendance. La chambre d’agriculture Normandie dresse un premier bilan encourageant de l’année 2017, même si elle n’est pas terminée. Tour d’horizon… Dans le secteur laitier, le prix payé au producteur est remonté (+ 12 % en Normandie) après un point bas atteint en septembre dernier. En 2017, il devrait donc avoir récupéré plus de la moitié de la baisse cumulée subie depuis 2014 (- 20 %). Dans un marché « convalescent », le lait reprend donc des couleurs. Quant au beurre, il affiche des prix qui flambent pour atteindre 6 500 euros la tonne en raison d’une pénurie sur les marchés européens. Cette flambée des prix peut s’expliquer par le retour des acheteurs. Une transformation s’est réalisée dans le commerce international du lait après plusieurs mois de chute des prix. Les plus grands pays producteurs ont su stabiliser leurs productions, ce qui a permis d’assainir le marché. Par conséquent, la demande a commencé à gagner en ampleur. Sur http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/la-ferme-normande-va-mieux-DE11045116
L’offre de lait cumulée des principaux exportateurs est de nouveau dans le vert, mais la reprise est lente et chaotique dans l’UE et dans l’hémisphère Sud. Les prix du lait restent hésitants, stables dans l’UE depuis janvier. Cet été ils devraient progresser tirés par les cours des commodités laitières.
Marché des produits laitiers, contrastes croissants entre ingrédients :
Au 1er semestre, les transformateurs des principaux bassins laitiers ont privilégié les fabrications de fromages et de poudre de lactosérum qui se valorisent mieux que le couple beurre/poudre maigre, malgré le renchérissement des matières grasses laitières.
2016 aura été une année noire pour les éleveurs laitiers : nouvelle dégradation du prix du lait et mauvaise production fourragère ont encore davantage dégradé la situation économique des exploitations. La collecte s’est repliée en France, décrochant carrément en fin d’année. Le repli a été plus modeste en Europe mais a tout de même permis un redressement partiel des cours : grâce à une bonne demande, les prix des matières grasses ont vivement rebondi et entraîné le prix du lait à la hausse. Ceux des protéines restent convalescents malgré le retrait de 350 000 t de poudre à l’intervention. Le cheptel a été préservé mais beaucoup d’exploitations sont sous perfusion des banques ou des fournisseurs et 2017 s’annonce aussi cruciale qu’incertaine.
2016 : de la dépression... aux incertitudes de marchés en 2017 2016 aura été une année noire pour les éleveurs laitiers : nouvelle dégradation du prix du lait et mauvaise production fourragère ont encore davantage dégradé la situation économique des exploitations. La collecte s’est repliée en France, décrochant carrément en fin d’année...
Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.
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