Rabobank : World Dairy Map 2016 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'expansion de la Nouvelle-Zélande est limitée par la disponibilité des terres, l'Europe se stabilise après l'élimination des quotas laitiers et les ambitions des États-Unis en matière d'exportation sont limitées par la croissance de la demande intérieure et le taux de change du dollar américain. Le commerce des produits laitiers est également susceptible de rester dominé par des routes régionales plutôt que mondiales, les accords de libre-échange influençant de façon significative les volumes. L'exception sera l'Asie qui continuera d'être un champ de bataille hautement compétitif pour les exportateurs du monde entier. Tout cela doit être compensé par les possibilités de renégociation ou d'annulation des accords commerciaux à la suite des résultats des élections américaines.

En 2015, la croissance du commerce a été d’un maigre 0,3% de plus qu’en 2014. Au cours des trois prochaines années, la croissance du commerce des produits laitiers diminuera légèrement, en raison du fort dollar américain, des prix du pétrole bas, de l'embargo commercial russe et du ralentissement de la croissance chinoise.

Mais peut-être même plus que ces dernières années, nous vivons dans des temps incertains où la nouvelle administration américaine, les relations avec la Russie, l'incertitude au Moyen-Orient, la performance économique chinoise, le Brexit et le sort du TPP et du TTIP peuvent avoir un effet majeur sur le commerce des produits laitiers.