La politique agricole et alimentaire ne peut être laissée aux mains des seules interprofessions. Une alimentation durable ne se fera pas en donnant les clés à Lactalis, Bigard, Avril, Leclerc, Carrefour, etc.
Les investissements doivent être orientés vers la transition agricole et la construction d'outils collectifs de transformation et de logistique de proximité, pour une montée en gamme et une relocalisation de notre agriculture.
La fracture entre les deux chantiers des EGA ne doit pas faire oublier la vision globale dont on a besoin. Cela doit passer par une vraie loi d'orientation agricole pour les paysans et les paysannes.