Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Bilan 2023 des ventes alimentaires en grande distribution : Inflation record (13%) et recul des volumes pour la 3ème année consécutive (-3,1%) !

Bilan 2023 des ventes alimentaires en grande distribution : Inflation record (13%) et recul des volumes pour la 3ème année consécutive (-3,1%) ! | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Si, déjà en 2022, on pensait que les prix (+6,3%) avaient crevé tous les plafonds dans la grande distribution française, que dire de l’inflation record qui a sévit en 2023 à près de 13% ? Du jamais vu !


En deux ans, les prix alimentaires en GMS ont donc augmenté de plus de 20% pour les consommateurs sans aucun espoir de déflation ! Il n’est donc pas étonnant de voir les consommateurs commencer à sérieusement réduire leur volume d’achat. En 3 ans, les volumes d’achats alimentaires (PGC-FLS) en GMS se sont donc contractés de près de 6,5% ! Du jamais vu non plus en 50 ans !


Les ménages consomment-ils moins pour autant en volume ? Non mais ils achètent beaucoup moins en GMS tout en privilégiant clairement la restauration hors foyer par nécessité (le midi) et/ou par commodité le soir. Cette fragmentation des achats en faveur de la restauration commerciale rapide, principalement en soirée, et surtout en faveur du snacking et des sandwicheries au moment du déjeuner, ne va pas sans inquiéter la grande distribution qui voit ses volumes de ventes fondre comme neige au soleil depuis ! En effet, en réaction aux 20% d’inflation, la demande de produits alimentaires en GMS s’est normalement compressée…


Depuis 3 ans, la baisse continue des volumes achetés par les ménages vient donc normalement sanctionner la politique de « greedflation » menée à leur encontre, à la fois, par les distributeurs et certaines multinationales de l’agro-business. Le cycle de « greedflation » touchera à sa fin quand la baisse continue des volumes détruira mécaniquement les sur-profits et que le jeu concurrentiel mettra en orbite la préférence des consommateurs pour de nouveaux canaux de distribution telle que la livraison de solutions de repas à domicile par Uber, Deliveroo et Just Eat France…


Dans la grande distribution, la loi de la gravité tourne toujours autour des volumes achetés et l’inquiétude commence à gagner face à leur érosion…


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Quantifier et segmenter les flux de matières premières utilisées en France par l’alimentation animale

Quantifier et segmenter les flux de matières premières utilisées en France par l’alimentation animale | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les enjeux multiples autour de l’alimentation des animaux d’élevage mettent en lumière un besoin de repères partagés autour de la question « qui consomme quoi ? »…


Le Groupement d’Intérêt Scientifique Avenir Élevages (www.gis-avenir-elevages.org) et ses partenaires proposent une méthode pour quantifier, à l’échelle de la ferme France, les flux d’aliments et de fourrages de leur production jusqu’à leur utilisation par les animaux…

Cedric's insight:
voir aussi Flux de matières premières en alimentation animale https://www.flux-biomasse.fr/resultats/sankey_fourrages/France/tms

Utilisation des terres agricoles : est-ce que les animaux d’élevage concurrencent l’alimentation humaine ?
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Canada : Couche-Tard délaisse Natrel pour Lactantia

Canada : Couche-Tard délaisse Natrel pour Lactantia | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Illustration patente du caractère très concurrentiel du marché du lait en gros au Canada, la chaîne de dépanneurs Couche-Tard vient de changer de fournisseur au Québec...
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Des vaches laitières pas si gourmandes que ça…

Des vaches laitières pas si gourmandes que ça… | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Les ruminants laitiers produisent plus de protéines qu’ils n’en consomment selon une étude du Cniel et de l’Institut de l’élevage…

Les troupeaux laitiers, notamment ceux nourris à l’herbe, produisent plus de protéines animales (lait et viande) qu’ils ne mangent de protéines végétales consommables par les humains…

Est-ce que l’élevage gaspille la ressource alimentaire ?

Les ruminants mangent beaucoup. « Les vaches laitières consomment cinq kilos de protéines végétales pour produire un kilo de protéines animales (lait et viande) », souligne Benoit Rouillé, de l’Idele. Mais comme 89 % de leur ration (herbe, tourteau de colza, drèche de blé, etc.) ne peut pas être destinée aux humains, les ruminants laitiers sont finalement producteurs nets de protéines…
Cedric's insight:
« Il faut 530 grammes de protéines végétales consommables par l’homme pour produire un kilo de protéines animales consommables par l’homme. » Un résultat qui varie selon la part d’herbe, la nature des concentrés (le soja est consommable par l’homme) ou la quantité de lait produit.

Voir aussi Les ruminants laitiers sont producteurs nets de protéines https://laitdenormandie.blogspot.com/2021/01/les-ruminants-laitiers-sont-producteurs.html

[Diaporama] Quelles protéines animales en 2035 ?
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Utilisation des terres agricoles : est-ce que les animaux d’élevage concurrencent l’alimentation humaine ?

Utilisation des terres agricoles : est-ce que les animaux d’élevage concurrencent l’alimentation humaine ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’agriculture n’utilise pas seulement des surfaces : elle entretient les sols en profondeur grâce à son action bénéfique sur la matière organique. Le tandem formé par l’animal et le végétal en est le moteur : les déjections des animaux d’élevage constituent une ressource naturelle pour fertiliser les cultures. C’est d’ailleurs le seul engrais utilisable en agriculture biologique. Correctement appliqués, ces effluents d’élevage nourrissent les plantes, vitalisent les terres et entretiennent la biodiversité…


Deux grands types de surfaces sont utilisées par les animaux d’élevage : des surfaces toujours en herbe (prairies, parcours) et des grandes cultures. Dans le second cas, une concurrence peut apparaître avec l’alimentation humaine. Elle se réduit à mesure que l’alimentation animale valorise des végétaux et des coproduits non comestibles - provenant des transformations industrielles indispensables à la préparation de l’alimentation humaine - pour produire de la viande, du lait et des œufs. »…

Cedric's insight:
Les ruminants, qui sont toujours pointés comme les animaux les moins efficaces, valorisent pourtant des herbages produits sur des surfaces qui ne pourraient pas être utilisées pour des productions végétales directement utilisables par l’homme. Dans le cas des protéines, il faut en particulier bien distinguer dans les ressources mobilisées celles qui seraient directement utilisables par l'homme de celles qui correspondent à un recyclage de coproduits (sons, tourteaux, pulpes....) et bien sur l’herbe dans le cas des ruminants…

2,5 à 10 kg de protéines végétales sont nécessaires pour produire 1 kg de protéine animale (selon le type d’animal et de ressources végétales). En prenant uniquement en compte les protéines en concurrence avec l’alimentation humaine (comestibles), la quantité de protéines végétales consommables par l’Homme nécéssaires à la production d’un kilo de protéine animale est de : Bovins et ovins laitiers 0,5 à 1 kg, Bovins et ovins viande 0,6 à 3 kg, Porcins 0,6 à 1,5 kg, Volailles de chair 0,8 à 1,5 kg, Poules pondeuses 0,7 à 1,2 kg


Voir aussi Des ruminants laitiers producteurs nets de protéines https://laitdenormandie.blogspot.com/2022/01/diaporama-quelles-proteines-animales-en.html

Eradal : Jeu des 6 familles à imprimer
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