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Cedric
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Alors que la France devient de plus en plus dépendante des importations pour sa consommation de viandes, son solde agroalimentaire demeure positif grâce au secteur des vins et spiritueux. Si l’on exclut ce dernier, la France perd du terrain principalement aux dépens de ses concurrents européens. Ayant délégué une grande partie de sa souveraineté à l’échelon de l’Union européenne, la France n’a que peu de marge de manœuvre pour contrer cette tendance…
Depuis 2011, la balance commerciale des produits transformés s’érode continuellement. Les produits agricoles et agroalimentaires « non alcoolisés » sont donc sur la défensive, surtout sur le marché européen. La France décroche par rapport à ses voisins européens. Alors que le solde commercial s’accroît avec les pays tiers, il s’effrite progressivement depuis plus de vingt ans vis-à-vis de l’Union européenne…
La chute s’est même accélérée depuis 2011 au point que le solde soit devenu négatif à partir de 2015. La conclusion est claire : les filières agricoles et agroalimentaires françaises doivent faire face à une concurrence avant tout européenne. Ce qui se constate tout particulièrement pour les productions animales…
L’Union européenne est une zone qui est globalement à l’équilibre au niveau de son solde commercial agroalimentaire, bien qu’on constate une augmentation des échanges, importations et exportations…
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Cedric
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La « Ferme France » perd des parts de marché à l’export. C’est grave pour la balance commerciale, c’est grave pour l’agro-industrie. Mais est-ce bien gênant pour les agriculteurs ? Principale accusée : la montée en gamme.
Mais est-ce la montée en gamme qui nous fait perdre des parts de marché ? Ou bien l’ouverture de l’Europe au marché mondial ?
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Cedric
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En seulement 20 ans, la France est passée de deuxième à cinquième exportateur mondial. En parallèle, les produits importés ont doublé jusqu’à représenter près de la moitié de nos assiettes…
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Un regain de compétitivité vis-à-vis de nos concurrents, notamment de la Nouvelle-Zélande. Ce revirement semble structurel, compte tenu de la forte croissance des coûts de production en Nouvelle-Zélande.
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Cedric
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Selon Jean-Christophe Bureau, professeur d'économie à AgroParisTech, le secteur agricole et alimentaire français devrait s'inspirer des Pays-Bas pour retrouver sa place... D'abord, il faut agrandir les exploitations : les nôtres sont bien trop petites. Ensuite, il faut pousser les agriculteurs à repositionner leurs productions. Comme les produits de base ne leur rapportaient plus, beaucoup se sont spécialisés sur le très haut de gamme et les produits de niche, en mettant par exemple en avant le lien avec le terroir et les AOC. Mais cette stratégie fonctionne mal. D'abord, parce que le consommateur étranger ne comprend rien à nos labels. Mais surtout, parce que ces productions de niche ne correspondent pas forcément à la demande.
Nos agriculteurs feraient mieux de s'inspirer des Néerlandais : eux misent sur les produits de grande consommation, et ils mettent le paquet sur la recherche, la transformation et le marketing. Cela leur permet de mettre en avant la qualité et la valeur ajoutée de ce qu'ils produisent. D'ailleurs, certaines filières le font très bien en France, comme celle du sucre.
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Cedric
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Pour mettre au point une stratégie durable et s’imposer sur les marchés mondiaux, le modèle agricole français ne doit pas renoncer à ses valeurs environnementales et sociales.
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La Commission européenne a ouvert une enquête à la suite des tables rondes du ministère sur la crise de l'élevage....
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FranceAgriMer a évalué la concurrence internationale de la filière française. Elle a comparé les données de dix pays moteurs sur le marché mondial.
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Cedric
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La France, la 2ème puissance agricole mondiale en 1980 derrière les États-Unis, est devenue la 6ème aujourd’hui. Le solde commercial excédentaire (supérieur à 10 milliards d’euros jusqu’en 2012) est tiré en réalité uniquement par les vins, les céréales et les produits laitiers. Désormais, nous importons près de 20% de notre alimentation. Nos importations agricoles ont doublé depuis 2000, passant de 28 milliards d’euros à plus de 60 milliards d’euros……
La France en tant que champion agricole européen avec une agriculture haut de gamme aurait dû s’imposer dans la compétition alimentaire. Mais la mondialisation n’a pas profité aux acteurs agricoles français. Notre nation décroche sur le plan agricole. Le premier constat est que la France ne produit pas assez. Le deuxième constat concerne les incohérences de notre système de production, de transformation et de consommation…
La compétitivité des exploitations agricoles et des entreprises agroalimentaires a diminué. La France est un pays d’élevage mais importe 70% des protéines végétales pour nourrir son bétail. L’industrie agroalimentaire française s’illustre par la petite taille de ces entreprises : seulement 20% des entreprises sont des PMEs, alors que 80% sont des toutes petites entreprises, ce qui n’aide pas à réaliser des gains de productivité et de soutenir de l’investissement vers les innovations de rupture…
Le manque de renouvellement des générations peut nous conduire à vivre une décennie perdue pour notre agriculture car sans agriculteurs dans nos fermes, nous sommes condamnés à importer encore davantage. D’autre part, les agriculteurs sont contraints à survivre, ils ploient sous le poids des charges, des dépenses contraintes. Ils sont les premières victimes de la guerre des prix que se livrent les acteurs de la grande distribution qui contraint la juste rémunération des agriculteurs, malgré la loi E-Galim…
Les acteurs agroalimentaires français sont confrontés à un cadre concurrentiel inégal. Les pays extra-européens peuvent souvent produire à moindre coût en raison de salaires plus bas, de normes environnementales moins strictes et d'une réglementation moins contraignante. Les autres États membres de l'Union européenne bénéficient souvent de conditions fiscales et réglementaires plus favorables que la France…
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La France reste un poids lourd sur le marché mondial des produits laitiers, malgré la baisse de ses disponibilités. Mais vu le contexte économique, rien ne garantit que la demande reste au rendez-vous…
Du camembert en Allemagne, des poudres de lait en Algérie, du beurre dans un croissant japonais et du lactosérum en Chine : les produits laitiers français sont présents, dans leur grande diversité, sur tous les continents…
« La France reste un grand exportateur de produits laitiers et d’ingrédients, même si certaines années sont compliquées », résume Vincent Branquet, référent des produits laitiers & ingrédients de la Team France Export de Business France…
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Après une progression extraordinaire durant des décennies, la productivité agricole stagne depuis 2010. Cette rupture est un grand changement : pierre angulaire du modèle agricole national ; elle devait permettre la croissance de l’offre et la baisse des coûts et des prix, pour assurer la progression simultanée des revenus des agriculteurs et du pouvoir d’achat des consommateurs…
Durant la longue période de croissance de la productivité agricole, les clients (consommateurs, industriels, négoce) ont tiré avantage de cette progression : ils ont bénéficié d’une offre de produits abondante, de qualité et bon marché. En revanche, les agriculteurs ont peu profité de la productivité : peu de surplus de revenu (rapport de prix en leur défaveur). A partir de 2010, la productivité agricole se fige et les prix agricoles amorcent une progression tendancielle ; cela pénalise les clients de la branche mais ça a un effet positif sur le revenu des agriculteurs.…
L’agriculture française est désormais dans un régime de faible croissance de la productivité. Dans ce contexte, les rapports de prix déterminent grandement les avantages et les pertes que les partenaires de l’agriculture retirent au cours de l’activité agricole nationale ; voilà une pièce importante à verser au dossier Egalim…
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Les coûts de production du lait croissent tout en restant sensiblement différents de part et d’autre de l’Atlantique et entre pays européens. Mais pas les points morts (c'est-à-dire les prix à partir desquels les exploitations commencent à rémunérer la main-d’oeuvre non salariée) qui se resserrent.
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Evolution différenciée de la collecte dans l'UE. Comment expliquer ces évolutions divergentes ? Peuvent-elles remettre en cause la position de la France qui est un des principaux pays exportateurs de produits laitiers sur les marchés européens et internationaux ? En un mot, la France est-elle compétitive par rapport à ses concurrents ?
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La conjoncture des marchés des produits laitiers n’explique pas tout. Les prix du lait les plus élevés sont d'abord pro...
Réalité des écarts de compétitivité dans les secteurs agricole et agroalimentaire liés au coût du travail avec certains pays européens et analyse des dispositifs de protection sociale des salariés et non-salariés en Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Italie, Pays-Bas et Pologne. Sur une période de onze ans (2003-2013), la France est en perte de compétitivité… Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt/CGAAER : Patrick Dedinger pour le CGAAER et Aurélien Besson pour l'IGAS - Rapport n° 14143
Via les documentalistes des Chambres d'agriculture
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