Coop de France ne veut pas que des indications de prix payés aux producteurs figurent dans les conditions générales de ventes destinées aux distributeurs, ni à des indicateurs de coûts et d'indice de prix, qui seraient gérés par les interprofessions. "Ces mesures se superposent aux règles de fonctionnement des coopératives qui prennent déjà en compte les coûts de production de leurs adhérents, propriétaires de leurs coopératives"...
En clair, le prix du beurre Paysan Breton pourrait faire l'objet d'un arbitrage de Système U ou Auchan, en fonction du montant du prix du lait que Laita aura payé à son adhérent producteur ! Idem pour le yaourt Danone - du côté des industriels privés. Ou pour Mamie Nova...
"L’indication d’un prix prévisionnel moyen payé au producteur dans les conditions générales de vente illustre l’inadéquation de la mesure avec les règles sui generis des coopératives qui, de par leur règlement et statut, ne peuvent déterminer une rémunération a priori. De même, l’introduction d’indicateurs de coûts et d’indices de prix comme références obligatoires dans les contrats dits « amont » afin de garantir un prix juste aux agriculteurs se superpose aux règles de fonctionnement des coopératives qui prennent déjà en considération les coûts de production de leurs adhérents, propriétaires de la coopérative"