Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Lactalis veut-il vraiment réduire sa collecte de lait en France ?

Lactalis veut-il vraiment réduire sa collecte de lait en France ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La dernière médiation avec l’Unell le laissait présager, Lactalis l’a officialisé lors de la présentation de ses résultats 2023 : le groupe étudie la diminution de sa collecte en France…


« Nous sommes sur une dynamique de baisse de la collecte. En réduisant la collecte de lait, on pourra sécher moins de lait et on réduira nos pertes sur la vente de poudre ». L’entreprise, qui dit expédier un litre sur deux collecté en France sur les marchés internationaux, veut réduire son exposition aux cours internationaux en diminuant sa collecte. Seule solution pour « que le prix moyen du lait soit moins sensible aux aléas des cours mondiaux »…


Quel volume ? Quelle région ? La baisse de la production laitière causée par le manque de renouvellement des générations suffira-t-elle à la nouvelle stratégie de Lactalis ?


A ce stade, le groupe assure que rien n’est défini et qu’une négociation sera engagée avec les organisations de producteurs.


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Laissant ses adhérents produire ce qu’ils veulent, la Prospérité fermière conforte sa collecte

Laissant ses adhérents produire ce qu’ils veulent, la Prospérité fermière conforte sa collecte | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La coopérative laitière du Nord-Pas-de-Calais laisse ses adhérents éleveurs laitiers produire ce qu’ils veulent. Si la coopérative Prospérité fermière n'avait pas lâché la contrainte sur les volumes, il y aurait eu une baisse de la collecte au lieu d'une légère hausse prévue pour 2023. Et elle maintient un prix de base du lait d’environ 447 euros les 1000 litres en moyenne 2023, pour préserver une dynamique laitière…


La fin des contraintes sur les volumes de lait à produire a sonné à la coopérative laitière Prospérité fermière. Prospérité fermière a supprimé les volumes B et C et a ouvert la possibilité aux éleveurs de demander à produire ce qu’ils voulaient, dans la limite de 420 millions de litres de lait collectés au total. « C’est le volume maximum que nous pouvons traiter, et nous l’avions atteint en 2020 ». Les demandes des éleveurs ont abouti à un volume global avoisinant 405 millions de litres…


« Heureusement que nous avons complètement fait sauter le verrou sur les volumes. Sinon, nous aurions eu une baisse de la collecte au lieu d’une légère hausse. Nous projetons qu’elle sera en 2023 autour de 407 millions de litres, contre 405 en 2021 et 2022. »

Cedric's insight:
Prospérité fermière s’est engagée dès septembre sur un prix du lait de base pour le dernier trimestre à 420 €/1 000 l. Avec un premier trimestre à 475 €, et un milieu d’année à 450 €, le prix de base moyen atteindra de 447 €/1 000 l en 2023…

« Nous avons procédé de façon inédite cette année. Nous sommes partis des besoins des éleveurs pour conserver une dynamique laitière. Les charges sont encore élevées, il y a un important besoin de main-d’œuvre ou d’automatisation, qui représentent un coût. Nous montrons à nos clients que ce prix du lait est un minimum pour garantir une origine France »…

Voir aussi Production laitière : Une révolution copernicienne au sein de l’UE
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Damien Lacombe, Sodiaal : « Un nouveau cap pour le lait »

Damien Lacombe, Sodiaal : « Un nouveau cap pour le lait » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Pour la première fois, l’offre mondiale de lait ne suit pas la demande, et ça va durer »…


« Un changement de paradigme » qui devrait profiter aux producteurs de lait, durablement…


Selon Damien Lacombe, son président, Sodiaal vit actuellement « une période charnière », annonciatrice d’un « nouveau cap » pour les années à venir. 2022 marquera un tournant pour Sodiaal qui a commencé l’exercice en annonçant l’arrêt d’activités de plusieurs sites spécialisés sur le lait conditionné et le lait infantile, dont la consommation est en chute constante…

Cedric's insight:
Augmentations de prix considérables

Mais 2022 sera aussi « une année particulière car, pour la première fois, l’offre mondiale de lait ne suit pas la demande, et ça va durer. Cela redonne du poids au producteur pour faire valoir le prix ». Une tendance que Damien Lacombe qualifie de « changement de paradigme », persuadé qu’une « marche va pouvoir être montée »…

La première tranche de négociation tarifaire, fin février, avec la grande distribution, a permis de « faire passer une hausse de 4 à 6%». Le groupe coopératif entend donc réclamer de nouvelles évolutions entre 10 et 15%, à échéance rapprochée…

« Le gaz sur le marché spot a pris plus de 300%, l’emballage entre 15 et 20%, l’électricité flambe, or nos entreprises sont fortement consommatrices d’énergie.»…

Voir aussi Sodiaal se prépare pour un deuxième round avec les distributeurs
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Nouvelle-Zélande : Faut-il remettre en cause la saisonnalité de la production ?

Nouvelle-Zélande : Faut-il remettre en cause la saisonnalité de la production ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Malgré l'accent mis sur la survie, c’est aussi le moment de penser stratégie. Chocs ponctuels ou changements structurels dans les marchés mondiaux ? Les chocs à court terme finissent par se résoudre. Mais dans la mesure où la situation mondiale reflète un changement structurel global, continuer comme nous l'avons toujours fait ne sera pas suffisant.

Notre force traditionnelle en Nouvelle-Zélande a été la production saisonnière à faible coût, avec des produits laitiers à longue durée de vie comme le beurre et plus récemment, et la production de poudre. Et nous avons assumé la perte conséquente de l'efficacité des coûts de traitement résultant de cette production saisonnière, à savoir une faible utilisation de la capacité des usines de traitement. Tant que le coût en capital est resté faible et que la production était rentable, cela avait du sens.

Qu’est-ce qui a changé au cours des deux dernières années ? Tout le monde sait que les prix des produits laitiers se sont effondrés. Ce qui est moins bien compris, au moins en Nouvelle-Zélande, c’est que les poudres de lait s’en sont moins bien tiré que d'autres produits laitiers.

Dans le cas du lait écrémé en poudre (SMP), l'excédent est en partie un sous-produit de l'augmentation de la demande mondiale pour le beurre. Et les Européens ont mis environ 250.000 tonnes de lait écrémé en poudre en stocks. Dieu merci, ils l'ont fait ! Ici, en Nouvelle-Zélande, nous produisons environ 400.000 tonnes de lait écrémé en poudre chaque année, ce qui va dans les mêmes marchés comme le fait SMP européenne. Donc, à court terme, le stockage européen a été une bénédiction pour chaque éleveur néo-zélandais.

Dans le cas du lait entier en poudre (WMP), il y a eu une diminution de la demande pour les produits à l'échelle internationale, en partie parce que la Chine produit elle-même plus de WMP, mais aussi parce que les pays producteurs de pétrole ne peuvent plus se permettre d'en acheter autant qu’avant. La Nouvelle-Zélande a aussi diminué sa production en WMP parce que Fonterra a transformé plus de lait en fromage et beurre.

Les agriculteurs européens obtiennent des prix à la ferme pour leur lait d’environ 35% de plus que les agriculteurs néo-zélandais. Pourquoi ? Grâce à un meilleur mix-produits combiné à des coûts de traitement inférieurs avec la régularité de la production. Là-bas en Europe, seuls les Irlandais sont comme nous des producteurs saisonniers, avec un accent sur l’exportation, et leurs prix à la ferme sont considérablement plus bas que partout ailleurs en Europe.

Si les entreprises néo-zélandaises décident de se positionner plus fortement dans la valeur ajoutée des produits, ça ne sera pas un voyage facile, parce que nous avons au moins huit ans de retard. Et cela ne peut fonctionner que si une part des éleveurs passe à une production non saisonnière.

Ce sont donc les transformateurs qui doivent fournir les premiers signaux. Il appartiendra ensuite à chaque agriculteur de faire son propre choix : la production saisonnière pour les produits de longue durée, ou la production non-saisonnière pour les produits à valeur ajoutée.

Cedric's insight:
Passionnante analyse de Keith Woodford, an independent agribusiness consultant and Professor of Agri-Food Systems (Honorary) at Lincoln University.
His writings are archived at http://keithwoodford.wordpress.com

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Lactalis souhaite réduire ses achats de 450 millions de tonnes, sur une collecte de 5 milliards

Lactalis souhaite réduire ses achats de 450 millions de tonnes, sur une collecte de 5 milliards | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Affichant une solide croissance de ses ventes en 2023, le géant des produits laitiers s’attelle au redressement de sa rentabilité. Ce qui pourrait passer par une baisse des volumes collectés.


« Il y aura des conséquences à cet accord, avec une baisse de la collecte. Nous n’avons pas vocation à perdre de l’argent sur les marchés mondiaux. » Pour Emmanuel Besnier, comme pour les 5200 producteurs de l’Unell, qui fournit 70% des volumes collectés, l’accord trouvé début avril sur la formule de calcul du prix du lait pour 2024 ne règle pas tous les problèmes.

Cedric's insight:
Après deux médiations, le mode de calcul revu a porté le prix du lait payé par le groupe à 425 euros la tonne pour le premier trimestre, contre 405 euros en début d’année. Mais les discussions sont toujours en cours sur le niveau des volumes que l’industriel collectera à moyen et long terme.

« C’est loin d’être une paille, estime Yohann Serreau, le président de l’Unell. Menacer de baisser les volumes n’a pas de sens »…
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Chez les Maîtres Laitiers du Cotentin, la collecte de lait en baisse pour la première fois

Chez les Maîtres Laitiers du Cotentin, la collecte de lait en baisse pour la première fois | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Fait notable, le groupe coopératif laitier MLC (La Mère Richard, Réo, Yo’Gourmand etc.) voit baisser sa collecte de 0,5 % à 469,8 millions de litres de lait, « la première fois dans l’histoire de notre coopérative (642 fermes dans la Manche) »…

Maîtres Laitiers du Cotentin annonce un résultat 2022-2023 en légère baisse à 17,6 millions (19,4 millions en 2021-2022) tandis que le chiffre d’affaires du groupe progresse à 2,359 milliards (1,968 milliard sur l’exercice précédent)…

D’ici à 2025, le groupe coopératif laitier vise 78% de sa collecte laitière en lait de pâturage non OGM, lait bio et AOP…
Cedric's insight:
voir aussi MLC : Walmart va vendre du lait normand aux Chinois
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Marchés laitiers : Comment la Chine restructure sa production pour moins dépendre des importations

Marchés laitiers : Comment la Chine restructure sa production pour moins dépendre des importations | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le plan de restructuration doit surtout permettre au pays de moins dépendre des importations. Actuellement, la Chine importe 20 % de sa consommation de lait et de produits laitiers. Le plan entend favoriser l’apparition d’une dizaine de grands groupes nationaux dimensionnés pour gérer 80 % du marché chinois et ainsi être capables de rivaliser avec les géants mondiaux.

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