Lait de Normandie... et d'ailleurs
209.3K views | +11 today
Follow
Lait de Normandie... et d'ailleurs
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Des Tags pour vos recherches

Current selected tags: 'collecte', 'souveraineté alimentaire'. Clear
Scooped by Cedric
Scoop.it!

1984 les quotas laitiers, 2015 les contrats, 2027 les importations ?

1984 les quotas laitiers, 2015 les contrats, 2027 les importations ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En 1984, l’Union européenne mettait en place des quotas annuels laitiers afin de réduire les stocks de beurre et de poudre et de mieux rémunérer les producteurs. L’Europe les a supprimés en 2015 et depuis cette date, les importations françaises augmentent, tandis que nos producteurs sont sous-rémunérés pour leur travail…

Cedric's insight:
voir aussi Production laitière : Une révolution copernicienne au sein de l’UE
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Produits laitiers : la souveraineté française mise à mal

Produits laitiers : la souveraineté française mise à mal | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Si la filière laitière se targue encore d’exporter 40 % de son lait, le taux d’autosuffisance de l’hexagone en lait s’amenuise à mesure que la production se réduit. Le bilan est alarmant et partagé par de nombreux acteurs de la filière. La production laitière française diminue, semble-t-il inexorablement.


« Avant, les producteurs de lait n’étaient pas courtisés pas d’autres industriels. La disponibilité de la ressource laitière sera une question dans quelques mois, quelques années. » À ce rythme de dégradation, le taux d’autosuffisance en lait pourrait passer sous la barre des 100 % en 2027, ce qui est déjà le cas pour la matière grasse laitière depuis 2017. Début 2023, il était de 108 %. En 2015, il avoisinait 120 %...


La France est en capacité apparente d’assurer, au moins en volume et en moyenne, son autosuffisance. Côté demande pour les produits laitiers, la consommation française est déséquilibrée, avec un excédent de protéines et une insuffisance de matières grasses. Elle doit importer du beurre industriel à destination du secteur de la boulangerie-patisserie. Ce qui ne l’empêche pas pour autant d’exporter du beurre plaquette à haute valeur ajoutée…


Pourquoi ne pas transformer plus de lait en beurre si la demande est là ? Plusieurs limites apparaissent. Tout d’abord, plus de beurre, c’est aussi plus de poudre maigre, son coproduit, déjà très fortement exportée et dépendante des cours mondiaux. Par ailleurs, plus de beurre, c’est aussi moins de crème ou de fromages dont la valeur ajoutée peut expliquer que les transformateurs ne s’en sont pas détournés au profit du beurre…


Les usines manqueront-elles de lait ? Déjà certaines usines ressentent le manque de lait à certaines périodes et peinent à tourner à plein régime. « Si, à date, nous n’éprouvons pas de difficulté pour l’ensemble de nos 65 usines Sodiaal, août et septembre sont les mois les plus compliqués. Nous devons acheminer du lait dans nos usines de l’Est en provenance du Massif central, mais cela coûte très cher.» Ces flux de lait pourraient, à mesure que la ressource se raréfie, devenir monnaie courante, entraînant un surcoût non négligeable…

Cedric's insight:
voir aussi Production laitière : Une révolution copernicienne au sein de l’UE
No comment yet.