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À partir de novembre 2023, FrieslandCampina utilisera son propre moyen de transport pour transporter le lait de certains de ses producteurs laitiers allemands vers les sites de production de Hochwald en Allemagne… En échange, Hochwald transportera la même quantité de lait de ses propres fermes membres situées dans la zone frontalière avec les Pays-Bas jusqu'au site de production de FrieslandCampina à Veghel aux Pays-Bas…
Cedric's insight:
Voir aussi FrieslandCampina étend sa zone d'activité coopérative en Belgique et en Allemagne https://sco.lt/8WDwsi 
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« Si nous ne voulons pas nous faire piquer du lait, il va falloir ajouter de la valeur ». En ligne de mire : certaines laiteries belges qui collectent désormais bien au-delà des seuls territoires transfrontaliers, avec la coopérative Milcobel en tête… « Nous avons pas mal de demandes de producteurs français ». Une cinquantaine de producteurs et 55 millions de litres de lait sont déjà collectés par Milcobel qui opère en France depuis 1993. Plus d’une vingtaine serait en cours de préavis auprès de différentes laiteries pour rejoindre la coopérative belge en 2024. Elle propose deux types de formules aux éleveurs laitiers français qui voudraient se lancer dans l’aventure. La classique est d’adhérer en tant que coopérateur avec une participation aux parts sociales de 75 €/1000 litres qui sera directement prélevée pendant plusieurs années sur les ristournes. La seconde est une relation contractuelle d’un ou deux ans. Dans les deux cas, pas de quotas A et B. « Chez nous, vous livrez ce que vous voulez. » À l’inverse de ce qui se pratique, ou s’est pratiqué, en France, Milcolbel inclut des primes aux volumes. « Plus vous produisez plus vous êtes payés car la collecte coûte moins cher »… Dans la presse agricole départementale du nord de l’hexagone des encarts publicitaires de Milcobel ont fait leur apparition. On peut y lire : « Pour la croissance de son activité internationale, Milcobel recherche 100 millions de litres supplémentaires pour la production de mozzarella et donc de nouveaux éleveurs laitiers. Intéressé ? »… « Chez nous en Belgique, les journaux agricoles sont remplis d’encart de laiteries qui cherchent du lait ». Car si les Belges viennent chercher du lait en France, en Belgique, ce sont les Néerlandais et les Danois qui démarchent les producteurs. « Nous ressentons la pression des pays nordiques pour venir chercher du lait dans nos régions. Beaucoup d’usines ont réalisé des investissements dans la transformation et cherchent à garantir leur approvisionnement en lait. »…
Cedric's insight:
Le bémol côté producteur français, c’est la volatilité des prix belges, bien plus forte que dans le système français qui a tendance à les lisser… Voir aussi FrieslandCampina étend sa zone d'activité coopérative en Belgique et en Allemagne
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Les démarchages de Hollandais et de Belges vont bon train depuis plusieurs mois dans les régions frontalières françaises. Nos voisins cherchent soit des contrats de lait, soit à reprendre en direct des producteurs de lait. « Ils prospectent même jusqu’en Normandie et en Île de France », indiquent des éleveurs contactés du Grand Est et des Hauts de France… Mais les prix de nos voisins sont plus volatils. Or, les Français ont jusqu’à présent préféré les formules de prix stables. Les laiteries belges laissent produire ce qu’ils veulent à leurs adhérents, sans prix différenciés. L’histoire dira si beaucoup d’éleveurs français franchiront le pas…
Cedric's insight:
voir aussi Milcobel cherche des producteurs dans le nord de la France https://sco.lt/6rzvPc Les Allemands sont en Alsace-Lorraine... ils cherchent des producteurs. Réunion avec la Freiwald Milch secteur nord alsace et Moselle : ils cherchent des producteurs. Prix de 60 cts https://twitter.com/CedricGarnier68/status/1574078913474699265
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Christophe Perrot, chargé de mission économie et territoire au département économie de l’Institut de l’élevage, constate un affolement de la production laitière néerlandaise post-quotas. La collecte laitière monte de 11,9 % sur la première campagne 2015-2016, avec des effectifs de vaches de plus en plus étoffés. Une hausse qui a participé à l’engorgement du marché, et qui a contribué à tirer les prix vers le bas.
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Malgré les nouveaux quotas de phosphate introduits plus tôt cette année, la production laitière néerlandaise reste robuste.
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L’approvisionnement de lait aux Pays-Bas est en baisse depuis quatre mois consécutifs. En mai dernier, le niveau de lait collecté était supérieur à 40 500 tonnes par jour, et avoisine désormais les 38 030 tonnes de lait par jour.
Ce niveau n’est pas le niveau le plus bas qu’ont connu les Pays-Bas, qui était alors de 37 090 tonnes par jour (en novembre 2016), mais il s’en rapproche. Ainsi, l’approvisionnement total de lait aux Pays-Bas qui représentait 10,8 millions tonnes sur les trois premiers trimestres de 2016, s’élève désormais à 10,7 millions tonnes pour les trois premiers trimestres 2017, soit une baisse inférieure à 1%.
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Le volume de lait collecté aux Pays-Bas a diminué de 0,65% en mai de cette année par rapport au même mois de l'année dernière. Les premières enquêtes montrent une tendance similaire en France. Malgré le grand nombre d'abattages de bovins aux Pays-Bas en raison des limites de phosphore, il n'y a eu que 0,65% de réduction des volumes de collecte pour mai 2017 par rapport au même mois de l'année dernière.
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Les Pays-Bas sont les premiers à déclarer à Eurostat les chiffres complets de leur approvisionnement en lait de février et ils confirment la fin de la flambée du lait en Hollande. Ajustée pour l'année bissextile en 2016, les statistiques du lait de février pour les Pays-Bas sont légèrement inférieures à celles du même mois de l'année dernière, soit un peu plus de 1 milliard de litres. Cela se compare à une augmentation de 22% d'une année sur l'autre entre février 2015 et 2016. La courbe de l'offre néerlandaise a reculé par rapport aux chiffres de l'année précédente depuis novembre dernier, sous l'effet combiné du programme de réduction de l'offre de lait de l'UE et des limites de phosphate. Le gouvernement néerlandais est en train de payer les agriculteurs pour abattre 30 000 vaches dans le cadre de la première tranche d'un plan visant à réduire le cheptel national de 60 000 têtes pour se conformer aux réglementations européennes sur les effluents....
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FrieslandCampina versera autour de 10 centimes d'euro par kg à ses membres pour réduire la production de lait entre Octobre 2016 et Mars 2017. A rajouter au programme de réduction volontaire de l'UE. Dans le même temps, Friesland Campina a également augmenté son prix du lait de 17% au cours des deux derniers mois, soit un prix de 29,25 centimes d'euro par kg à partir du 1er Octobre. Friesland Campina affirme que son programme vise à aider les exploitations agricoles à réduire la production de phosphate en prévision de la réglementation en cours d'introduction aux Pays-Bas. Mais les membres de la coopérative en Allemagne et en Belgique peuvent également participer. Friesland vise à réduire la production globale de 146m litres entre Octobre et Mars. Ce qui équivaudrait à une réduction de 0,2% de la production de lait dans l'UE-28, par rapport à la même période en 2015/16.
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C’est l'équivalent d'une prime de revenu de 5%, a indiqué la coopérative FrieslandCampina qui compte quelques 20 000 membres. La suppression des quotas laitiers a conduit de nombreux agriculteurs à augmenter leur capacité de production. Mais la coopérative est incapable de faire face au volume. «Produire moins est dans l'intérêt collectif » a déclaré le porte-parole Rob van Dongen au Volkskrant. FrieslandCampina a investi massivement dans de nouvelles usines pour répondre à la demande, en particulier pour les préparations pour nourrissons de Chine. Cependant, la production de lait a augmenté plus que prévu et la demande est en deçà des prévisions. Le boycott de la Russie a également eu un impact. Les prix du lait ont chuté de 30% au cours de la dernière année et de nombreux producteurs laitiers sont maintenant en difficulté financière. Harm Wiegersma, président du syndicat des producteurs laitiers néerlandais, dit que les agriculteurs sont contraints de produire plus de lait pour joindre les deux bouts. La décision de mettre fin quotas laitiers en Avril restera comme une «erreur historique»...
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Sans les nouvelles contraintes environnementales, la collecte de l’UE devrait rester stable dans les 5 années à venir, selon le Gira. Les États-Unis, la Chine et le Pakistan sont plus dynamiques… Le meilleur exemple de cette pression environnementale, se trouve aux Pays-Bas. Pour atteindre son objectif qui est de diminuer de 30% ses émissions d’azote d’ici à 2030, le gouvernement néerlandais estime qu’il faudra réduire d’un tiers, voire de la moitié, le cheptel bovin. « Conséquence, la collecte de lait devrait chuter de 30 % d’ici à 2030, c’est 4 millions de tonnes en moins ! »… Par effet domino, la situation pourrait profiter aux éleveurs du nord de l’Europe : « Les laiteries néerlandaises devraient importer du lait cru pour compenser la moitié de la baisse de la collecte, soit 2 millions de tonnes, dans un rayon de 300 km, donc en Belgique et Allemagne de l’Ouest, on se dirige vers une guerre laitière ! »…
Cedric's insight:
Les laitiers belges pourraient alors venir chercher en France les volumes perdus. « Pourquoi les Hollandais peuvent-ils payer plus cher que les Belges où les Allemands ? Car Friesland Campina est le roi de l’ingrédient laitier, il peut tirer un maximum de valeur de la production laitière ! »…
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En Belgique, la zone d'activité de la coopérative sera étendue aux régions d'Aalter et d'Anvers Nord/Limbourg Nord. Dans le nord de l'Allemagne, une partie du Land de Basse-Saxe sera ajoutée au second semestre 2023. Cela signifie que les producteurs laitiers qui ont leurs fermes dans ces régions pourront approvisionner FrieslandCampina en lait après avoir rejoint la coopérative.
Cedric's insight:
voir aussi Friesland et Milcobel à la recherche de nouveaux adhérents… jusqu’en France ?! Milcobel cherche des producteurs dans le nord de la France https://sco.lt/6rzvPc
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Jusqu'à présent, malgré les prix très élevés du lait, les producteurs laitiers européens n'ont pas globalement augmenté leur production. Mais maintenant, les Néerlandais augmentent les livraisons de lait… En juillet, la production de lait aux Pays-Bas était de 1,8 % supérieure au même mois de l'année dernière, et en juin, elle était de 1,5 %. Cela a mis fin à la tendance à la baisse qui persistait depuis décembre 2020… Selon l'industrie laitière néerlandaise (ZuivelNL), les prix extrêmement élevés du lait pourraient être la raison du revirement. Cependant, le volume de lait cumulé aux Pays-Bas de janvier à juillet 2022 était encore inférieur de 1 % au volume comparable de l'année précédente…
Cedric's insight:
voir aussi Évolution de la collecte dans l’UE
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Le frein phosphore ne sera pas suffisant. La grande coopérative néerlandaise annonce la possible mise en place, en 2018, d’un système de bonus-malus pour ne pas subir un afflux de lait au printemps. ...
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Les plafonds d’azote organique portés depuis le début des années 2000 jusqu'à 250 kg/ha dans certains pays, dont les Pays-Bas en particulier, puis en 2014 en Irlande, ont incité leurs éleveurs à produire toujours plus à moindres coûts tout en restant compétitifs. Or le prix du lait déclinait... d'après une étude Idele : Filière laitière aux Pays-Bas : hyper-compétitivité ou dumping environnemental ? Examen des conditions qui ont permis la très forte expansion du secteur laitier aux Pays-Bas, en analysant les raisons de sa compétitivité indéniable et les avantages tirés d’un non-respect des obligations réglementaires en matière d’environnement. Contrairement aux mesures de réduction volontaire qui auront plus d’impact sur les exploitations/zones les moins compétitives, la réglementation environnementale concerne les zones les plus denses et peut contrôler l’effet des économies d’agglomération, puissantes en production laitière. Une voie possible de régulation en l’absence de tout consensus entre pays européens sur la prévention des crises et la "gestion des marchés" ?
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En juin et pour la première fois depuis le mois de février, l’approvisionnement de lait est retombé sous le seuil des 1,2 million de tonnes. C’est aussi la première fois depuis le mois de janvier que l’approvisionnement a été défini sous le niveau de 40 000 tonnes par jour.
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Beaucoup de producteurs laitiers néerlandais sont insatisfaits des prix du lait. Celui-ci est pourtant de 5 à 6 EUR par 100 kg plus élevé qu’en 2016. En outre, le prix des transformateurs continue d’augmenter. Ceci se reflète dans les prix qui ont été fixés jusqu’en mars par les quatre transformateurs. Trois des quatre transformateurs actifs aux Pays-Bas affichent une hausse des prix payés aux producteurs (Arla : 36,86, A-Ware : 32,99 et DOC Kaas : 31,81EUR pour 100 kg de lait). Il n’y a que DMK/DOC qui garde le même prix (35,63 EUR/100kg).
En février la collecte de lait dépassait les 40 000 tonnes par jour : Selon un rapport du ministère néerlandais, la production de lait a fortement augmenté pendant les trois derniers mois. Le niveau de production qui avait pourtant chuté jusqu’à 37 000 tonnes par jour en novembre 2016, s’est maintenant redressé et s’élève pour le mois de février 2017 à 40 000 tonnes par jour. En comparaison, avant la suppression du quota laitier, ce chiffre oscillait entre 32 000 et 34 000 tonnes par jour. Février 2017 représente donc un pic de la production laitière aux Pays-Bas. Il n’y a qu’en avril et mai 2016 que la production était plus élevée. sur http://export.businessfrance.fr/produits-laitiers/001B1701946A+pays-bas-en-fevrier-la-collecte-de-lait-depassait-les-40-000-tonnes-par-jour-.html?SourceSiteMap=1022
Cedric's insight:
et aussi : Le lait s’achète de plus en plus souvent auprès des producteurs
sur http://export.businessfrance.fr/produits-laitiers/001B1701947A+pays-bas-le-lait-s-achete-de-plus-en-plus-souvent-aupres-des-producteurs.html?SourceSiteMap=1022 De plus en plus de consommateurs néerlandais choisissent d’acheter leur lait comme autrefois, c’est-à-dire directement chez le producteur. Les producteurs néerlandais, notamment dans la région de Frise, répondent à cette tendance en installant des distributeurs automatiques de lait de ferme frais. Ainsi les consommateurs peuvent venir se servir directement chez le producteur. L’année dernière, la vente de telles installations a augmenté de 12,5% par rapport à l’année précédente et la vente de lait a affiché le même pourcentage d’augmentation. Les économistes indiquent cependant qu’il s’agit d’un marché de niche qui demande un investissement important de l’ordre de 10 000 EUR pour l’installation.
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Les chiffres définitifs pour la collecte néerlandaise de lait en 2016 montrent que cumulativement ils sont venus à 14.3M tonnes l'année dernière, soit une augmentation de 8% sur 2015. À la fin du premier trimestre, elle avait augmenté de 18%. En novembre et décembre, elle était à égalité avec l'année précédente, à 1,2 million de tonnes. Les demandes relatives au programme de réduction du lait de l'UE ont eu un effet sur les recouvrements pour le quatrième trimestre. Les producteurs laitiers hollandais ont appliqué le régime pour plus de 80 000 t, soit l'équivalent d'une baisse de 2,3% de la production laitière au quatrième trimestre. Toutefois, la collecte du quatrième trimestre est de 3,47 millions de tonnes, soit une augmentation de 0,63% par rapport à la même période en 2015.
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FrieslandCampina, la première coopérative laitière des Pays-Bas, va verser des primes aux exploitants en...
Cedric's insight:
« L'augmentation des volumes produits a atteint 6,4 % en 2015, mais les mois de novembre et décembre ont enregistré respectivement une hausse de 14 % et de 16 % », constate FrieslandCampina, la première coopérative laitière des Pays-Bas, qui regroupe 14.000 exploitants et constitue le numéro cinq mondial des produits laitiers et fromagers. « Devant de tels pics auxquels nous ne pouvons faire face, les exploitants sont encouragés à réduire leur production grâce au versement d'une indemnité en contrepartie. » Pour le moins inédit, ce « geste » financier, qui prendra effet du 1er janvier au 11 février 2016, prévoit d'allouer une somme supplémentaire de 20 euros par 1.000 litres de lait aux exploitants dont la production ne dépassera pas celle qu'ils avaient entre le 13 et le 27 décembre.
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