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La collecte laitière allemande reste en retrait sous son niveau de l’an dernier, malgré un prix ferme…
Selon les premiers calculs des analystes allemands, les producteurs de lait en Allemagne ont reçu en janvier environ 43,8 ct/kg (base 40-34). Par rapport à décembre de l'année dernière, cela représente une légère hausse de 0,6 cts. Les prix à la production ont donc augmenté pour le cinquième mois consécutif…
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À partir de novembre 2023, FrieslandCampina utilisera son propre moyen de transport pour transporter le lait de certains de ses producteurs laitiers allemands vers les sites de production de Hochwald en Allemagne…
En échange, Hochwald transportera la même quantité de lait de ses propres fermes membres situées dans la zone frontalière avec les Pays-Bas jusqu'au site de production de FrieslandCampina à Veghel aux Pays-Bas…
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La collecte de lait a augmenté en Allemagne en début d’année, notamment en bio. Les prix payés aux éleveurs reculaient. La collecte allemande de lait a augmenté de 2,8 % sur les 20 premières semaines de 2023…
En Allemagne, le prix du lait payé au producteur est repassé au printemps sous son niveau d’un an plus tôt pour la première fois depuis 24 mois. Selon les premiers calculs de l'AMI, en avril, la moyenne fédérale pour le lait de vache conventionnel à 4,0 % de matière grasse et 3,4 % de matière grasse protéique a baissé de 3,0 ct à environ 45,0 ct/kg, pour s’établir 2,2 ct sous le niveau d’avril 2022. Les prix ont ainsi perdu 12 ct/kg depuis le début de l’année…
La collecte allemande de lait a augmenté de 2,8 % sur les 20 premières semaines de 2023 comparé à la même période de 2022. Néanmoins en semaine 20 la hausse n’était plus que de 1,5 %. La collecte de lait bio se montrait quant à elle très dynamique avec une hausse de 8,4 % sur le premier trimestre 2023. La majeure partie du lait bio allemand est produit en Bavière, (+7,8 % sur un an au premier trimestre) et dans le Bade-Wurtemberg (-7,2 %)…
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Le lait bio n'est pas épargné par les bouleversements du marché laitier. La grande distribution baisse ses prix – y compris pour les produits laitiers bio – et le volume de lait a considérablement augmenté en raison des prix élevés à la production. Cela ne restera probablement pas sans conséquences pour les agriculteurs bio et les prix du lait bio…
En décembre, tout allait encore bien. Le prix du lait bio était de 63,20 cts/kg et donc à un niveau record et au même niveau que le mois précédent. À titre de comparaison : le prix conventionnel était de 59,81 cts/kg… Mais dès janvier ont débuté des baisses massives de prix du lait conventionnel, entre 2 et 15 centimes. Les déclencheurs : la baisse des prix du commerce de détail et la forte augmentation des volumes de lait associée aux prix élevés…
De nombreux commerçants veulent maintenant négocier de nouveaux prix avec les laiteries et cette fois-ci cela touche autant le lait bio que le lait conventionnel. Aldi et Norma ont déjà baissé leurs prix du lait sans négociation, augmentant ainsi la pression sur les prix à la production. Aldi a réduit son lait entier bio de 10 centimes à 1,35 euro en février. Et le lait bien-être animal et le lait de foin bio sont également vendus 10 centimes de moins…
L'autre raison de la baisse des prix est probablement la forte augmentation du volume de lait. En décembre, la moyenne fédérale pour le lait biologique était de 8,4 % supérieure à celle de l'année précédente et en novembre, l'augmentation était même de 11 %. Il est pour le moins douteux que le marché puisse absorber autant de lait biologique à des prix élevés en si peu de temps. En Bavière, où est produit environ la moitié du lait biologique allemand, l'augmentation du volume a été de 7,9 % en décembre et même de 10,8 % en novembre…
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En Belgique, la zone d'activité de la coopérative sera étendue aux régions d'Aalter et d'Anvers Nord/Limbourg Nord. Dans le nord de l'Allemagne, une partie du Land de Basse-Saxe sera ajoutée au second semestre 2023. Cela signifie que les producteurs laitiers qui ont leurs fermes dans ces régions pourront approvisionner FrieslandCampina en lait après avoir rejoint la coopérative.
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« Le prix du lait restera dynamique », assure François-Xavier Huard (Fnil). La raison : « Il y a une raréfaction de la collecte qui va s’accentuer d’ici la fin de l’année. »…
90 € d’écart avec l’Allemagne : La Commission européenne estimait, en août, le prix du lait réel à 540 € la tonne en Allemagne contre 456 € en France. « Il y a trop de déphasage entre la France et les autres pays européens », déplorait déjà cet été Thierry Roquefeuil, président de la FNPL…
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La filière laitière allemande va-t-elle changer de méthode et s’engager dans une stratégie de gestion des volumes de nature à atténuer les futures crises ? Rien n’est encore écrit. Mais le sujet n’est plus tabou.
Vingt mois de crise ont fait des dégâts parmi les quelque 71 000 élevages laitiers du pays. Ils se résument en un chiffre : 4 000. Selon le syndicat DBV, c’est environ le nombre d’exploitations laitières de toutes tailles de troupeau qui a mis la clé sous la porte en 2016, presque deux fois plus que durant une année « normale »…
« L’enjeu des négociations entre laiteries et groupements n’est pas de discuter seulement du prix, mais aussi de sujets comme l’alimentation non OGM ou le bien-être animal qui influencent également le prix payé »
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Première entreprise laitière d’Allemagne, la coopérative DMK est sous pression. Elle enregistre un préavis massif de membres qui désirent la quitter. Les volumes en jeu sont considérables : 500 millions de litres à fin 2017 et 1,2 milliard à fin 2018, soit en cumulé 25 % de sa collecte (6,7 Mdl). Son prix du lait qui peine depuis deux ans à atteindre la moyenne allemande (il est descendu à 200 €/1000 l cet été) explique la vague de départs annoncés.
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Vendredi dernier, les Länder allemands ont tapé du poing sur la table. Les ministres régionaux de l’agriculture ont sommé la filière lait de résoudre «d’ici l’été» la grave crise que traverse le secteur. Comme en France, les éleveurs souffrent de la surproduction outre-Rhin et travaillent à perte depuis de longs mois.
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La collecte de lait en Allemagne est passée sous son niveau d’un mois plus tôt en octobre, pour la première fois depuis septembre 2022. Le prix du lait bio résiste mieux que le conventionnel…
La collecte de lait en Allemagne a connu douze mois de croissance, depuis septembre 2022, avec des volumes dépassant même de plus de 4 % leur niveau d’un an plus tôt, début 2023. Mais en semaine 42, pour la première fois, les volumes sont passés sous leur niveau de l’an dernier (-0,4 %)…
La baisse saisonnière des volumes est plus prononcée cette année. Néanmoins cette décroissance est à relativiser puisqu’à cette période de 2022, les volumes étaient élevés pour la période, dépassant largement ceux de 2021…
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L'approvisionnement en lait diminue plus fortement. Il fait chaud et sec dans la plupart des régions d'Allemagne et d'Europe. Les températures ambiantes élevées entraînent une baisse de la production de lait et une baisse des composants du lait dans tous les domaines…
La baisse des livraisons de lait en Allemagne s'est déjà accentuée depuis le début de la première canicule depuis début juin. Selon le rapport rapide de ZMB Central Milk Market Reporting GmbH, les laiteries ont enregistré 0,5% de lait en moins au cours de la 23e semaine par rapport à la semaine précédente. La ligne de l'année précédente a ainsi été dépassée de 1,6 %...
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Près de 50 % des produits laitiers fabriqués en Allemagne sont vendus à l'étranger. Les laiteries dépendent des prix du marché mondial et de la demande étrangère. L'offre est là, les entrepôts sont pleins. Seule la demande est contenue. Cela entraîne un déséquilibre, une baisse des prix de vente et cela exerce également une pression sur le prix du lait au producteur. Un renversement de tendance n'est pas encore en vue. Les prix spot du lait n'ont pas encore atteint leur point bas…
Tout semble désormais dépendre de l'évolution de la production de lait au cours des prochains mois. A long terme, la production laitière est influencée par des facteurs économiques, politiques et climatiques. À court terme, le volume continuera d'augmenter en raison des facteurs saisonniers…
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Au cours des trois dernières années, il n'y a pas eu autant de lait destiné aux laiteries que la première semaine de janvier 2023. Les producteurs livrent 1,6% de lait en plus par rapport à la semaine précédente. Le niveau est supérieur de 4,2% aux livraisons de la première semaine de janvier 2022…
Cela se reflète également dans le développement des troupeaux de vaches laitières en Allemagne. En novembre, 3,8 millions de vaches laitières étaient détenues. C'est 0,6 % de moins qu'en novembre 2021. Cela signifie que la population a diminué de près de 23 000 animaux en un an. Cependant, la baisse du nombre de vaches laitières détenues s'est ralentie…
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Les démarchages de Hollandais et de Belges vont bon train depuis plusieurs mois dans les régions frontalières françaises. Nos voisins cherchent soit des contrats de lait, soit à reprendre en direct des producteurs de lait. « Ils prospectent même jusqu’en Normandie et en Île de France », indiquent des éleveurs contactés du Grand Est et des Hauts de France…
Mais les prix de nos voisins sont plus volatils. Or, les Français ont jusqu’à présent préféré les formules de prix stables. Les laiteries belges laissent produire ce qu’ils veulent à leurs adhérents, sans prix différenciés. L’histoire dira si beaucoup d’éleveurs français franchiront le pas…
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Au premier semestre, les collectes laitières ont reculé en France et en Allemagne. Malgré la hausse des prix du lait, l’été très chaud devrait plomber la production…
Au premier semestre 2022, la France a collecté 166,4 millions de litres de lait de vache de moins que sur la même période de 2021, selon les données de FranceAgriMer. C’est une baisse de 1,4 %. En juillet et août, les collectes hebdomadaires sont dans l’ensemble restées sous leurs niveaux d’un an plus tôt. Les quatre vagues de chaleur ont contribué à pénaliser la production…
Si pour l’heure la sécheresse n’a que peu d’impact, grâce à de bonnes disponibilités fourragères liées à la bonne pousse de l’herbe au printemps, certains opérateurs s’inquiètent d’ores et déjà du potentiel de production pour l’automne et l’hiver. Les ensilages de maïs, très en avance cette année mais de qualité probablement insuffisante, et la pousse de l’herbe à l’arrêt, ne permettront peut-être pas de nourrir convenablement les animaux cet hiver. Même si les prix du lait progressent, dans un contexte de disponibilités insuffisantes en France comme dans le reste de l’Europe, les éleveurs peinent à produire davantage…
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Selon les derniers chiffres communiqués à Eurostat, l'approvisionnement du plus grand producteur de lait de l'UE a diminué de 2,33% en glissement annuel en mars, mais l'écart se réduit maintenant. La France, le deuxième producteur européen, a connu une tendance de rattrapage similaire jusqu'en mars, mais a vu son approvisionnement frappé par un temps sec saisonnier en avril. L'approvisionnement britannique a également diminué en mars, alors que l'Espagne et les Pays-Bas ont évité la tendance avec des augmentations de production.
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Selon les prévisions de l’institut Thünen, la production allemande de lait augmentera à 37 millions tonnes d’ici 10 ans, notamment dans les régions littorales, la région du Bas-Rhin, les régions de l’arc périalpin, l’Allgäu et les Préalpes.
Une augmentation des prix à la production et des volumes produits par exploitation influenceront aussi de manière positive les revenus des agriculteurs. L’institut prévoit une augmentation de 35% des revenus d’ici 2025 (par rapport à la moyenne de 2009 à 2011).
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