La dernière médiation avec l’Unell le laissait présager, Lactalis l’a officialisé lors de la présentation de ses résultats 2023 : le groupe étudie la diminution de sa collecte en France…
« Nous sommes sur une dynamique de baisse de la collecte. En réduisant la collecte de lait, on pourra sécher moins de lait et on réduira nos pertes sur la vente de poudre ». L’entreprise, qui dit expédier un litre sur deux collecté en France sur les marchés internationaux, veut réduire son exposition aux cours internationaux en diminuant sa collecte. Seule solution pour « que le prix moyen du lait soit moins sensible aux aléas des cours mondiaux »…
Quel volume ? Quelle région ? La baisse de la production laitière causée par le manque de renouvellement des générations suffira-t-elle à la nouvelle stratégie de Lactalis ?
A ce stade, le groupe assure que rien n’est défini et qu’une négociation sera engagée avec les organisations de producteurs.
Affichant une solide croissance de ses ventes en 2023, le géant des produits laitiers s’attelle au redressement de sa rentabilité. Ce qui pourrait passer par une baisse des volumes collectés.
« Il y aura des conséquences à cet accord, avec une baisse de la collecte. Nous n’avons pas vocation à perdre de l’argent sur les marchés mondiaux. » Pour Emmanuel Besnier, comme pour les 5200 producteurs de l’Unell, qui fournit 70% des volumes collectés, l’accord trouvé début avril sur la formule de calcul du prix du lait pour 2024 ne règle pas tous les problèmes.
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Après deux médiations, le mode de calcul revu a porté le prix du lait payé par le groupe à 425 euros la tonne pour le premier trimestre, contre 405 euros en début d’année. Mais les discussions sont toujours en cours sur le niveau des volumes que l’industriel collectera à moyen et long terme.
« C’est loin d’être une paille, estime Yohann Serreau, le président de l’Unell. Menacer de baisser les volumes n’a pas de sens »…
Passage à vide début avril après une reprise en demi-teinte. Le Grand est reste en tête (+3,6%), loin devant les Pays de Loire (+0,9%) et les Hauts de France (+0,3%). Lanterne rouge le Centre Val de Loire (-7,2%), devant l’Occitanie PACA (-3,3%) et Auvergne Rhône Alpes (-2,9%)…
Les livraisons de mars sont en baisse de 0,1%. Le mois de mars clôture la saison laitière avec une baisse de 0,5% par rapport à l'année précédente. Il s’agit du volume annuel laitier le plus faible enregistré depuis la saison 2016/17.
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voir aussi La collecte laitière britannique devrait de nouveau reculer sur la campagne 2024/2025
Selon le Bureau national des statistiques, la production laitière en Chine s'élevait à environ 41,97 millions de tonnes en 2023, soit une augmentation de 6,7% par an. Cependant, en raison de la double influence de la consommation et de la taille de la population, la consommation de lait devrait diminuer d'environ 1,6% sur l'année…
En 2023, la consommation de lait par habitant atteindra 41,3 kg. La part de la production de lait pasteurisé de haute qualité dans le volume total de lait pasteurisé du pays est passée à 97%.
"Nous observons une baisse de la production dans plusieurs régions productrices clés", notent les analystes de l'IFCN. En mars, une diminution du rythme de croissance de la production laitière est observée dans un nombre croissant de régions. Aux États-Unis, le cheptel laitier continue de diminuer, ce qui soulève des questions quant à l'expansion du secteur laitier…
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"Au total, la production laitière mondiale a augmenté de +1% en 2023. Parallèlement, le cheptel bovin a diminué de 0,5% pour la deuxième année consécutive", note l'IFCN.
La production laitière irlandaise vient d’interrompre une décennie de croissance. C’est 4,1% de moins qu’en 2022. Sur le mois de décembre, la baisse atteint même 27%. La tendance semble continuer puisqu’en janvier, la collecte laitière irlandaise se situait 22,4% sous son niveau de janvier 2023, où le niveau avait été assez semblable à celui de 2022. C’est donc un véritable virage…
Forte baisse des prix du lait en Irlande en 2023 : L’an dernier, le prix moyen du lait a reculé de 26%, ce qui implique un recul total de 30% de la valeur du secteur. Les producteurs laitiers irlandais se disent pris en étau alors que les coûts de production ont reculé bien moins vite que les prix…
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voir aussi La production irlandaise poursuit sa chute en janvier
Les livraisons de lait en Grande-Bretagne d'une année sur l'autre sur un équivalent de 28 jours seulement seraient en baisse de 1,1%. Pour la saison jusqu'à présent (23 avril – 24 février), les livraisons de lait britanniques sont estimées en baisse de 0,6% par rapport à la même période de la saison dernière…
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La croissance enregistrée au cours des cinq premiers mois a été contrebalancée par les baisses au cours des six derniers mois. Il s’agit du volume de lait le plus faible enregistré depuis la campagne laitière 2016/17.
Les prix du lait auprès des agriculteurs ont baissé de 26% en 2023 par rapport à 2022 et le volume de lait produit a chuté de 4%. Cela a entraîné une baisse globale de 30% de la valeur de la production laitière…
Les prix du bétail ont augmenté de 3 %, mais les volumes ont chuté de 4%, avec une valeur de production globale en baisse de 1%...
« Pour la première fois, la collecte de lait biologique en France a diminué » en 2023. La baisse atteint - 4,5 % par rapport à 2022. Pour l’Idele, « tout l’enjeu pour la filière en 2024 sera d’enrayer cette crise persistante de la consommation »…
La filière a perdu deux cents livreurs en un an (- 4,7 %/2022) et pour 2024, « des inquiétudes persistent sur les arrêts de certification, sachant qu’un nombre conséquent d’éleveurs seront arrivés aux termes de leurs 5 ans d’aide à la conversion »…
Au-delà de la diminution du nombre de livreurs bio, l’institut technique souligne que la baisse du lait produit par site d’exploitation a aussi participé à la baisse de la collecte. En cause : les conditions climatiques et « une moindre motivation à produire ». La collecte s’est repliée dans toutes les régions, sauf en Normandie (+ 1,1% /2022).
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Le prix moyen du lait bio 38/32 a atteint 491 €/1 000 l en 2023, « un prix qui se tient », qui a progressé de 24 € par rapport à 2022, et qui se trouve « globalement reconduit » sur début 2024…
Il y a des lueurs d’espoir à l’horizon pour une amélioration des prix mondiaux des produits laitiers. Les prévisions des prix dans la plupart des régions clés indiquent une meilleure année après une année 2023 difficile, avec une amélioration des marges cruellement nécessaire au niveau des producteurs…
Associée à la baisse attendue des coûts de l'alimentation animale, l'amélioration des perspectives de marge finira par stimuler la croissance de la production laitière dans les Big 7 d'ici le 2ème semestre 2024. Ce ne sera probablement pas une année de prix record, à tous égards, mais les agriculteurs du monde entier accueilleront favorablement le retour à la rentabilité…
La croissance de l’offre de lait continue de connaître des difficultés et le retour à l’expansion de la production prendra du temps. Rabobank prévoit une production inférieure d'une année sur l'autre pour les deux premiers trimestres de cette année avant que le volume ne devienne positif au second semestre 2024…
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Ces derniers mois, la baisse de la production a été relativement neutralisée par la faiblesse de la demande mondiale. Toutefois, pour l’avenir, Rabobank constate de plus en plus de preuves d’une hausse de la demande. Le pire des craintes de récession s'est estompé dans certains pays et, même si la croissance économique mondiale sera probablement modérée, les perspectives globales se sont légèrement améliorées. Cependant, le faible niveau des stocks mondiaux de produits laitiers signifie que tout choc d’offre ou événement de demande présente un risque de hausse des prix pour les utilisateurs finaux de produits laitiers.
Voir aussi Rabobank : l’Europe est-elle trop chère pour exporter ?
La collecte progresse de 0,1% par rapport à l’an dernier. Elle est particulièrement dynamique en Pays de Loire (+3%) et Grand Est (+2,9%), mais s’effondre toujours en Centre Val de Loire (-5,9%) et Occitanie PACA (-5,2%)…
Après une fin d’année 2023 un peu bousculée par la météo chez les principaux pays exportateurs, la production mondiale semble se redresser timidement dans le sillage de prix orientés à la hausse, d’ampleur modeste cependant. Les dynamiques restent parfois divergentes chez certains exportateurs en lien avec des difficultés intérieures, qu’elles soient d’ordre climatique ou politico-économiques...
La production a diminué de 29% sur un an au 4ème trimestre 2023 et a continué d'enregistrer des baisses significatives d'une année sur l'autre au cours des deux premiers mois de 2024. La production de janvier et février a diminué de 18% et de 13% sur un an…
L'Irlande a connu un hiver humide : le temps pluvieux présente des défis avec une augmentation des coûts d'alimentation et de litière. La production laitière en Irlande est très saisonnière, avec un pic de production au printemps après le vêlage. Mais le renforcement de la réglementation environnementale est une autre préoccupation majeure…
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L’Irlande a produit 6% de l’approvisionnement total en lait de l’UE l’année dernière. Les réductions significatives des derniers mois ont été les principaux facteurs responsables de la baisse globale des volumes de lait de l'UE d'une année sur l'autre…
Selon les dernières mises à jour de l’USDA, la production laitière de janvier est en baisse de 1,2% par rapport à 2023, et février en baisse de 1,3%. Il s’agit du 8ème mois consécutif de baisse, la baisse mensuelle la plus importante depuis janvier 2022…
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Les perspectives négatives pour les stocks de fromage ont intensifié la pression sur le marché du fromage et sur les contrats à terme sur le lait de classe III, signalant des défis potentiels pour les producteurs laitiers et les parties prenantes dans les mois à venir…
La collecte de lait de vache a progressé en février. Pas les prix…
« En février 2024, la collecte de lait de vache augmente de 4% par rapport à février 2023, de 0,5% si l’on tient compte de l’effet année bissextile, après le faible niveau observé en février 2023 », indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 15 avril.
« La part du lait bio recule de 0,3 point sur un an et s’élève à 5% de la collecte totale, tandis que celle du lait AOP/IGP atteint 16,1%. »
« A 463 euros les 1 000 litres en février 2024, le prix du lait conventionnel de vache à teneurs réelles recule de 7,1% par rapport au niveau élevé de février 2023. Le prix du lait bio est également en retrait et s’établit à 517 euros les 1 000 litres. »
La consommation nationale de lait en février 2024 a diminué de plus de 13% par rapport au même mois de l'année précédente, a déclaré l'Office central des statistiques (CSO). Déjà en janvier, la consommation était en baisse de 22,4% par rapport au même mois en 2023…
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Janvier 2024 vs Janvier 2023 : effondrement de la collecte irlandaise -22,4% après -27% en décembre
Légère reprise par rapport à 2023 : toujours le Grand est en tête (+4,4%), devant les Pays de Loire (+3,2%) et la Normandie (+2,4%). Lanternes rouges : Occitanie PACA (-5,4%), Auvergne Rhône Alpes (-4,7%) et Centre val de Loire (-3,4%)…
En janvier 2024, la collecte de lait est proche de celle de janvier dernier, mais en retrait par rapport à la moyenne 2019-2023. Sur l’ensemble de l’année 2023, la collecte est en retrait de 2,7% par rapport à 2022…
Le prix à teneurs réelles du lait conventionnel recule de 6,7% sur an à 467€, tandis que celui du lait bio progresse légèrement (+ 0,3%), à 532€ pour 1 000 litres…
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Les fabrications de fromages progressent sensiblement, mais les fromages à pâte pressée cuite, comme l’emmental et le comté, sont en forte baisse.
La collecte laitière allemande reste en retrait sous son niveau de l’an dernier, malgré un prix ferme…
Selon les premiers calculs des analystes allemands, les producteurs de lait en Allemagne ont reçu en janvier environ 43,8 ct/kg (base 40-34). Par rapport à décembre de l'année dernière, cela représente une légère hausse de 0,6 cts. Les prix à la production ont donc augmenté pour le cinquième mois consécutif…
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Le prix du lait bio augmente aussi, en moyenne à 55,9 ct/kg, loin de leur record historique de début 2023 où ils avaient bondi à 63,2 cts, tirés par les prix du lait conventionnels. L'écart entre bio et conventionnel s'est de nouveau creusé…
La collecte laitière est repartie à la hausse. L’Idele annonce que cette embellie devrait se poursuivre durant les premiers mois de l’année 2024…
La collecte laitière devrait connaître un regain de dynamisme. En effet, même si le bilan de l’année 2023 a été marqué par un recul de 2,7% par rapport à 2022, cette diminution semble s’être enrayée depuis décembre…
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La hausse 2024 reste fragile à +0,6% par rapport à 2023, toujours entraînée par le Grand Est à +5,2%. Auvergne Rhône Alpes et Centre Val de Loire toujours bons derniers…
L'offre de lait dans l'UE a continué de diminuer au début de l'année. Dans le même temps, les prix du lait et des produits laitiers augmentent partout dans le monde. Les producteurs laitiers européens peuvent donc s’attendre à une hausse des prix du lait, selon Rabobank. Du moins pour le moment, car les volumes de livraison augmenteront également au second semestre. Et la demande doit suivre…
Rabobank prévoit que la production laitière deviendra plus rentable au premier semestre 2024. Les premières laiteries ont augmenté leurs prix du lait au cours des derniers mois. Et les prix à la production devraient continuer à augmenter dans l’UE. Rabobank s'attend actuellement à un prix moyen du lait de 47,5 cents/kg en Europe…
Au quatrième trimestre 2023, l'offre de lait dans l'UE et au Royaume-Uni a diminué plus que prévu : 1,7% de lait en moins a été livré par les producteurs. Pour 2024, une nouvelle baisse du volume de lait de 0,6 % est attendue au premier trimestre et une baisse de 0,3 % au deuxième trimestre. Rabobank suppose que l'approvisionnement en lait augmentera au cours du second semestre…
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Les conditions du marché mondial soutiennent les exportations de lait européen, notamment vers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. En raison de la hausse des prix du lait sur le marché mondial et de la faiblesse de l'euro par rapport au dollar américain, les exportations de lait de l'UE sont devenues plus compétitives…
En janvier, la consommation nationale de lait a diminué de plus de 22% par rapport au même mois de l'année précédente…
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Les transformateurs ont consommé environ 140,1 millions de litres en janvier 2024, une diminution de 40,4 millions de litres (-22,4%) par rapport au chiffre de janvier 2023 et de 43,2 millions de litres (-23,6%) par rapport au même mois de 2022…
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