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Depuis un an, le prix du lait payé aux producteurs a baissé de plus de 34% ! Après une courte période où les producteurs laitiers ont pu sortir la tête de l’eau, c’est le retour d’une situation qui est critique pour la rentabilité des fermes laitières, et donc pour leur pérennité…
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Après seulement six mois, la phase de profit se termine…
Les coûts de production, toujours très élevés, ont légèrement diminué de 1,02 centime à 46,68 centimes le kilogramme de janvier à avril 2023. Cela s'explique principalement par la légère baisse des prix des engrais et des aliments composés pour le bétail.
Cependant, comme les prix du lait ont chuté dans le même temps de 11,80 cents ou 21% à 45,11 cents le kilogramme, les coûts de production en avril 2023 ne pouvaient plus être couverts avec un rapport prix-coût moyen national de 0,97. En janvier 2023, le rapport prix-coût était encore de 1,19…
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En 2022, « l’augmentation des prix agricoles a profité aux producteurs qui ont retrouvé des marges positives par rapport à leurs coûts de production, que ce soit pour le lait, les céréales et dans une moindre mesure le porc et les volailles. La principale exception demeure l’élevage bovin qui, malgré la hausse des prix, demeure assez loin de deux smic par UTH. Ces chiffres sont bien entendu des moyennes et ne peuvent cacher la grande hétérogénéité des exploitations agricoles françaises (…) » selon Philippe Chalmin… « Mais une chose est claire par contre : l’amélioration de la situation agricole n’est en aucune manière liée à un « partage plus favorable de la valeur ajoutée », comme le célèbrent nombre de discours depuis les Égalim. Les hausses de prix sont celles de marchés mondiaux et européens que subissent l’ensemble des acteurs des filières… Certes, l’approche de l’OFPM reste principalement limitée aux canaux de la GMS et ne tient compte ni de la restauration, ni des circuits courts et directs. Mais la crise que connaissent les produits de l’agriculture bio (notamment pour les produits laitiers) montre bien les limites de ces créneaux lorsqu’ils ne restent pas des niches. »
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Milc, coût de production, prix de revient… Yannick Pechuzal, de l’Institut de l’élevage, met les points sur les i en réaction à certains raccourcis souvent lus et entendus…
• Pourquoi ne pas estimer le coût de production à partir seulement de l’Ipampa ?
• Pourquoi ne peut-on pas faire de lien direct entre Milc et revenu ?
• Pourquoi le prix du lait ne doit pas être comparé au coût de production ?
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Pendant ces douze mois, l’inflation des charges commençait à être très sensible avec un prix du lait qui a, lui aussi, progressé, sauf en bio…
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D’après le CER France Bretagne, en 2021, le lait bio a coûté 28 % plus cher à produire que le lait conventionnel. En 2021, le coût de revient du lait bio s’établissait à 506 €/1 000 litres contre 395 €/1 000 l pour le lait conventionnel…
"À l’heure où le prix du lait conventionnel grimpe, celui du bio doit être à la hauteur pour éviter des déconversions"…
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Sur un an, elle a progressé de +32 €/1 000 l. La hausse du prix du lait (+80 €) est presque intégralement gommée par celle des charges (+72 €), mais le bond des prix du coproduit viande (de +24 €/1 000 l) permet à l’indice d’excéder nettement son niveau de juin 2021.
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À ce jour, sous couvert que les hypothèses de prix restent les mêmes, l'impact "prix" reste supérieur à l'impact "intrants", mais jusqu'à quand ? Le risque de voir apparaître un « effet ciseaux » en production laitière dès le 4e trimestre 2022 n’est pas à exclure…
Pour des exploitations clôturant entre octobre et décembre 2021, la moyenne des prix perçus s’élevait à 371,9 €/1000 litres avec un point d’équilibre lié au lait de 354,8 €/1000 litres vendu…
Si l’on se réfère aux valeurs IPAMPA publiées par Agreste en mai pour des indices correspondant aux factures d’achats en mars 2022, le point d’équilibre passe de 354,8 à 403,7 €/1000 l soit une augmentation des dépenses de 48,9 €/1000 l. Si la tendance inflationniste se maintenait, le prix moyen annuel passerait de 371,9 € à 408,3€/1000 l au 3e trimestre 2022, soit une augmentation des recettes de 36,4 €/1000 l. Le point d'équilibre prévisionnel est encore couvert par le prix de vente du lait et la trésorerie reste positive de 4,6€/1000 l.
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Pour l’instant, la hausse des produits lait, viande et cultures compense l’augmentation des charges pour la ferme bretonne moyenne…
Le service économique Innoval a réalisé des simulations sur la ferme moyenne bretonne, pour un élevage plus intensif et un plus extensif. Avec l’idée de pouvoir adapter sa stratégie…
« Pour un élevage moyen de 80 vaches (640 000 l, 1,65 UGB/ha SFP) sur 100 ha, avec 2 UTH, et un objectif de 121 000 € d’EBE (60 500 €/UTH), les charges opérationnelles augmentent de 20 % avec un surcoût de 46 % sur le coût alimentaire (aliments achetés + engrais SFP). Le prix du GNR est doublé. La marge brute des céréales est améliorée malgré le prix de la fertilisation grâce à l’évolution des prix de vente. En partant sur un prix du lait moyen payé à 390 € (au lieu de 367 € l’an passé), nous sommes sur une marge équivalente. La hausse des produits (lait, réformes, veaux, génisses) compense celles des intrants. »
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Une analyse des entreprises laitières du Michigan, de New York et du Wisconsin confirme que les grands troupeaux, ceux qui ont plus de 500 vaches, sont plus rentables et résilients que les petits troupeaux. « Il y a beaucoup de variation entre les groupes. Les petites fermes existent depuis longtemps et ont beaucoup de capitaux propres, une faible dette et des composants et une qualité de lait élevés. Et il y a de grands troupeaux qui se débattent parce qu'ils ont récemment pris de l'expansion, ont contracté beaucoup de dettes et n'ont pas encore leurs systèmes de production bien établis. »
Mais généralement, les grands troupeaux font mieux que les petits troupeaux. Le premier avantage est l'économie d'échelle. «Le coût moyen de production du lait diminue fortement à mesure que les troupeaux grossissent et se stabilise à 1 500 vaches».
Les grands troupeaux sont plus rentables, et ils sont aussi plus résilients que les petites fermes :
- Le coût de production est souvent inférieur, les grandes exploitations ont des niveaux de rentabilité plus élevés
- Ils tirent parti des économies d'échelle en capital et en main-d'œuvre, répartissant les coûts et le travail entre plus de vaches et plus de lait
- Ils ont généralement de meilleures technologies et de nouveaux équipements, ce qui augmente l'efficacité et réduit les coûts de production
- Ils sont mieux à même d'utiliser les outils de mesure du risque de marché et ont tendance à faire un meilleur usage de ces outils…
Les performances des grandes fermes sont aussi plus uniformes que celle des petites fermes.
"Seulement 15% de la variation dans les grandes fermes est liée à l'agriculture et 55% est liée à l'industrie. Dans les petits troupeaux, 38% de la variation de performance est liée à la ferme."…
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Dans un contexte où l’élevage traverse une crise structurelle et conjoncturelle, l’Institut de l’élevage et FranceAgriMer se sont penchés sur les caractéristiques des élevages les plus résilients en production bovine.
Deux études, un même objectif : connaître les structures d’élevage d’avenir en lait comme en viande. FranceAgriMer a ainsi publié en octobre une étude portant sur «Les systèmes de productions d’avenir pour le lait de vache français», et l’Institut de l’élevage a présenté dix ans d’analyse économique de systèmes de production en viande bovine.
Au final, une composante commune à ces deux études apparaît : le poids des charges de mécanisation dans les coûts de production. Et cela grève le revenu des éleveurs. «En moyenne, les charges de mécanisation sont de 80 €/1 000 litres et, pour 25 % des exploitations, elles sont supérieures à 100 €/1 000 l» ...
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Le prix moyen du lait irlandais pour 2023 devrait désormais être inférieur de 25 % à la moyenne de l'année dernière, selon l'évaluation de mi-année de Teagasc…
Le rapport montre que le revenu moyen des exploitations laitières devrait être de 70 000 € en 2023, contre plus de 150 000 € l'année dernière. Le coût total moyen de production de lait par litre en 2023 devrait être similaire à celui de l'année dernière à 36c/L…
En 2023, Teagasc a déclaré que la ferme laitière irlandaise moyenne devrait voir une marge nette de près de 9c/L, soit une baisse de plus de 60 % par rapport au niveau de 2022…
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Si l’on se réfère aux valeurs IPAMPA publiées par Agreste (factures d’achats d’avril), le point d’équilibre moyen du Groupe Cogedis se stabilise autour de 424 €/1000 l. Le point d'équilibre prévisionnel est donc encore couvert par le prix de vente du lait et la trésorerie reste donc positive de 66 €/1000 l…
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De nombreuses petites et moyennes exploitations laitières en Chine sont contraintes de fermer leurs portes en raison de la hausse du coût du fourrage pour le bétail et de la baisse du prix du lait. Et les analystes estiment que l'offre excédentaire se poursuivra pendant un certain temps…
« Le lait ne rapporte que 2 CNY (0,28 USD) par kilogramme ces jours-ci, bien en deçà du coût de production ». Le prix du tourteau de soja a bondi de 45,5% à la fin de l'année dernière par rapport à il y a un an pour atteindre 5 370 CNY (762 USD) la tonne métrique. Il est maintenant d'environ 4 500 CNY par tonne métrique. L'alimentation représente entre 65 et 70 % des coûts totaux de l'élevage laitier…
Seuls les plus grands peuvent survivre. Il en coûte aux grands ranchs sans dettes environ 3,80 CNY (0,50 USD) pour produire un kilogramme de lait. Compte tenu du prix actuel du lait, seuls les 20 à 30% des meilleures fermes laitières qui ont des volumes de production élevés sont capables de se maintenir à flot…
"Même les vaches ne se vendent pas bien". Lorsque les prix du lait étaient élevés, le prix d'une vache laitière était supérieur à 30 000 CNY (4 253 USD), mais il est maintenant tombé à 7 000 CNY. La plupart des vaches sont donc destinées à l'abattoir…
Lorsqu'il y a une offre excédentaire de lait, les entreprises laitières ont tendance à transformer le lait cru en poudre de lait pour réduire les pertes. En février, les fermes laitières ont converti en moyenne 10 800 tonnes métriques de lait frais par jour, soit un bond de 13% par rapport à décembre de l'année dernière et représentant 17% de tout le lait produit ce mois-là…
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Repères et stratégies pour s’adapter dans un monde chaotique : En plaine, la hausse du prix du lait couvre celle des charges. Le prix de revient est quasiment couvert par le prix de vente en 2022…
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La MILC a atteint 140€, en hausse de +15€ d’un mois sur l’autre par la progression du produit, les charges étant stables. Sur un an, la MILC est en hausse de +38€, le produit lait de +82€, les autres produits de +22€, ce qui compense largement l’augmentation des charges (+66 €). En octobre et dans les prochains mois, la MILC devrait encore croître…
« Les conditions chaudes et humides de l’automne ont favorisé la reprise de la collecte. Mais c’est surtout le prix du lait payé aux éleveurs qui est devenu plus incitatif. La distribution de concentrés a progressé dans les élevages. En témoigne la demande nationale d’aliments pour vaches laitières qui a fortement augmenté en août 2022 : +12% par rapport à 2021 » analyse l’Institut de l’élevage.
Au 4ème trimestre, la collecte devrait poursuivre son redressement. Des signaux favorables sur les prix communiqués par des laiteries pour la fin d’année voire début 2023 donnent de la visibilité aux éleveurs, ce qui les encourage à produire davantage…
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En Allemagne, la différence de prix par rapport au lait conventionnel n'est que de deux centimes. De nombreux agriculteurs bios ne peuvent pas couvrir leurs coûts, malgré la hausse des prix. Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples…
Les agriculteurs bios ne reçoivent pas beaucoup plus d'argent pour leur lait que leurs homologues conventionnels (2 cts), et la hausse par rapport à l'année dernière n’est que de 10 cts. Tandis qu’en conventionnel, les prix ont augmenté de près de 21 cts. Et pour la première fois depuis longtemps, de nombreux producteurs laitiers conventionnels réalisent des bénéfices, malgré le coût élevé…
Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples. D'une part, les ventes de produits bio ont stagné avec une inflation galopante. Les consommateurs achètent beaucoup moins de produits chers – dont les produits bios. Et les produits bio du commerce de détail se situent déjà dans le haut de l'échelle des prix, il est donc très difficile d'imaginer de nouvelles hausses de prix sans pertes importantes de ventes…
De plus, la quantité de lait conventionnel a eu tendance à diminuer pendant l'année de crise 2022, tandis que la production de lait bio a fortement augmenté, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix…
sur https://www.agrarheute.com/markt/milch/biomilchkrise-preise-mengen-probleme-599545
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Si la réduction des charges est un préalable, il ne faut pas pour autant négliger les coproduits. Pesant pour 10 % du produit de l’atelier lait, la valorisation des coproduits est un levier rapidement actionnable pour améliorer son revenu en exploitation laitière…
Pour 10 % des ateliers laitiers français, c’est la valorisation des coproduits qui est le facteur limitant du résultat. C’est seulement 5 % pour le prix du lait, selon l’Idele.
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Le BTPL, via les résultats économiques du réseau Ecolait, calcule les évolutions de marges en élevage laitier face à la hausse du prix des intrants. En posant les chiffres, on peut opter pour la stratégie qui convient le mieux…
Les systèmes les plus intensifs ne sont pas forcément les plus impactés, mais les systèmes autonomes creusent l'écart…
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La forte hausse des prix des matières premières tout au long de l’année 2021 et début 2022 s’est transformée en véritable flambée au lendemain de l’invasion russe de l’Ukraine. La présente note vise à évaluer l’impact de la hausse des coûts sur 3 postes particuliers : aliments achetés ; carburant et travaux par tiers ; engrais de synthèse sur les différents systèmes d’élevage ruminant…
Face à la volatilité des marchés, nous avons choisi de construire 2 jeux d’hypothèses de prix et d’en calculer l’impact toutes choses égales par ailleurs sur les élevages spécialisés : bovins lait ; bovins viande ; ovins viande ; ovins lait et caprins, au sein de l’échantillon des élevages suivis dans le Réseau INOSYS. Rappelons à ce sujet que cet échantillon est construit pour sélectionner des fermes aux performances technico-économiques bien supérieures à la moyenne des fermes françaises…
Ces impacts sont établis en € par 1000 l de lait ou par kg de viande. Ils sont aussi comparés aux revenus par UMO estimés en 2021. Enfin, pour faciliter les calculs selon les variations ultérieures des cours des matières premières, ils sont exprimés relativement à une variation de 10 cts/l de GNR, ou de 100 € par tonne d’aliment acheté ou d’engrais azoté….
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L’un élève 40 limousines, l’autre 30 normandes et croisées. Tous les deux mettent l’accent sur le pâturage pour maîtriser leur coût alimentaire, et optimisent ainsi leur efficacité économique.
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L’étude commandée par l’EMB au bureau d’étude allemand BAL révèle que le prix de revient du lait 2016 de cinq pays européens va de 397,70 € à 426,60 €/1 000 litres. Le calcul est basé sur les données du Rica, le réseau d’information comptable agricole de la Commission, reconnu officiellement par les États membres.
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Une étude de FranceAgriMer a comparé plusieurs systèmes d’élevages laitiers. L’objectif : déterminer les stratégies gagnantes pour s’assurer un meilleur revenu et être plus résistants aux aléas comme la baisse du prix du lait ou la hausse des charges.
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