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Cedric
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Des prix qui respectent le coût de production, c’est l’engagement de Métro auprès des éleveurs bovins qui inscrivent leur production dans la démarche « Eleveur & Engagé»…
En contrepartie d’un prix plus juste (80% du prix payé au producteur tient compte du coût de production des éleveurs et 20% est calé sur le prix du marché), la démarche “Éleveur & Engagé” se fonde sur un élevage herbager et à taille humaine…
Des critères sont fixés comme l’âge (8 ans maximum), l’état d’engraissement de l’animal, ou encore la maturation de la viande qui doit durer 10 jours minimum. Le projet qui s’inscrit dans une démarche locale est actuellement en place dans 15 halles Métro et a vocation à se développer. Dans le cadre de ce partenariat, deux abattoirs sont mandatés par Metro France. Il s’agit de Puigrenier et d’Eva. L’organisation de producteurs Elvea s’assure quant à elle du transfert du complément de prix auprès des éleveurs mobilisés dans la démarche...
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Cedric
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Le coût de production du lait de vache en France, c'est 450 euros les 1 000 litres. Et pas 330, comme l'ont payé Lactalis et quelques autres l'an dernier. Le chiffre, qui sera de première importance du fait de la nouvelle loi Alimentation, est le résultat d'une étude allemande réalisée pour European Milk Board.
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Cedric
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A huit jours de l’ultimatum d’Agrial qui pourrait les priver de collecte après le 31 janvier, les 105 producteurs de l’OP Guilloteau publient une lettre ouverte reproduite ci-après. Au-delà de leurs revendications, elle pose la problématique de la prise en compte très concrète des coûts de production dans le prix du lait pour un groupe, de surcroît coopératif, travaillant du lait collecté en zone de plaine et de montagne.
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Cedric
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Des contrats basés sur les coûts de production, une organisation en filières, la montée en puissance de l'agriculture bio, le tout décidé par ordonnances au printemps 2018. Voici les principales annonces faites à la mi-octobre, à mi-parcours de ces Etats généraux de l'alimentation, par leur maître d'oeuvre Emmanuel Macron : - Des ordonnances au premier semestre prévoiront de fonder les contrats entre agriculteurs et leurs clients (distributeurs, industriels) sur le coût de revient proposé par l'agriculteur.
- Pour les négociations commerciales de fin d'année, les acteurs sont priés de s'engager à refléter "l'esprit de la loi à venir" sous l'égide du gouvernement
- Les négociations commerciales doivent s'inscrire dans une contractualisation pluriannuelle de 3 à 5 ans. - Pour établir ces coûts de production, filière par filière, "des indicateurs de marché doivent être définis" avec un renforcement de l'Observatoire des prix et des marges ainsi que des contrats-types. Le rôle du médiateur des relations commerciales agricoles sera également renforcé.
- relèvement du seuil de revente à perte (SRP) pour les produits alimentaires et encadrement des promotions
- conclure pour la fin de l'année des plans de filières qui doivent permettre "d'assurer (...) la montée en gamme autour de labels, des signes de qualité, de la bio avec des objectifs chiffrés à cinq ans".
- Les agriculteurs sont priés de se structurer en inter-professions qui puissent peser dans les négociations.
- plus de transparence des coopératives dans la répartition de leurs gains à leurs adhérents.
- un taux de 50% de produits bio ou locaux dans la restauration collective en 2022.
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Le président de la République s’est engagé, le 11 octobre 2017, à Rungis, à présenter une loi, au 1er semestre 2018, visant à mettre en place « une contractualisation rénovée » avec un contrat proposé par les agriculteurs et non plus par les acheteurs, et à relever le seuil de revente à perte (SRP) par le biais d’une ordonnance. Son but : « stopper la guerre des prix ».
« Nous modifierons la loi pour inverser la contractualisation », « les prix seront construits à partir des coûts de production ».
Une ordonnance pour relever le SRP : « favorable au relèvement du SRP et à l’encadrement des promotions sur les produits alimentaires ».
« Vous devez aussi prendre vos responsabilités et vous regroupez plus massivement et rapidement autour des organisations de producteurs commerciales. Nous conditionnerons certains dispositifs d’aides à la taille des OP commerciales ».
Les OP doivent davantage se professionnaliser « pour négocier les prix et les volumes et travailler sur les coûts de productions. Des indicateurs de marché, de coût de production et des contrats types par filière doivent être définis ».
Mise en place de plans de filières avec des objectifs chiffrés : Le plan d’investissement pour l’agriculture (5 milliards d’euros) devra accompagner le choix des filières.
« Je souhaite que les négociations commerciales s’inscrivent dans une organisation pluriannuelle. Nous engagerons cette organisation pluriannuelle sur 3 à 5 ans ».
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Contrats et prix, le flou persiste pour les éleveurs : « Le coût de production est-il obligatoire dans le calcul ? Pouvons-nous intégrer deux OP ? Est-il possible de quitter une OP ? Y a-t-il une durée de préavis ? » Les questions dans la salle laissent percevoir l’opacité de la contractualisation pour les éleveurs.
À l’heure où les OP négocient les formules de prix avec les transformateurs, des précisions ont été apportées par les intervenants.
Les éleveurs présents au colloque savent maintenant que le prix du lait devra incorporer la notion de coût de production, du fait de la loi Sapin 2. Mais attention, « il s’agit d’un indice de variation et non pas d’une somme en euros »
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Seules les 2 OP normandes avaient conclu un accord. Celle de Haute-normandie a négocié une baisse de 10% des volumes, appliquée à l'OP et non aux 600 producteurs... Ce mode opératoire "prix" est retenu aussi en Basse-Normandie. L'effort demandé à l'OP flirtait avec les 20%. Elle obtient une baisse de collecte de 6%...
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Les Prés Rient Bio annonce mettre en place un contrat nouveau genre avec 50 éleveurs normands de l’Organisation de Producteurs de Lait Bio Seine et Loire, qui leur sécurise notamment un revenu indépendamment de la conjoncture…
Ce contrat conclu pour 5 ans renouvelables offre un prix plancher qui couvre « l’intégralité des coûts de production du lait, quels que soient les aléas, tels que l’inflation ou le climat, tout en intégrant une marge de sécurité de 10% », ce qui permet de sécuriser un revenu disponible moyen minimum de 2 SMIC, quelle que soit la conjoncture et les prix du marché »…
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D’abord prolongées jusqu’au 31 janvier, les négociations sur le prix du lait entre l’OP Guilloteau (38 Ml, 110 exploitations) et la coopérative Eurial-Agrial, propriétaire de la fromagerie éponyme, ont été reportées au 30 juin 2018 par prolongement du contrat. S’éloigne ainsi temporairement pour l’OP le risque d’arrêt de collecte à la suite de la dénonciation de son contrat par Guilloteau.
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Cedric
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Calculer le prix du lait en partant du producteur, c’est ce qu’a proposé Emmanuel Macron aux États généraux de l’alimentation. L’OP Danone de Haute-Normandie fait partie des rares organisations à appliquer ce principe depuis deux ans.
Depuis le 1er janvier 2017, les coûts de production composent 50 % du calcul. En 2016, cela a limité la dégradation des trésoreries. Le prix moyen de base a été de 18 €/1 000 l plus élevé que s’il avait été uniquement basé sur les marchés. Cette année, il n’y aura pas ou peu de différence et l’an prochain, en figeant la valorisation beurre-poudre au niveau actuel, nous estimons que nous percevrons 10 à 12 € de moins. Si l’on veut sécuriser une partie du prix du lait, il faut accepter de ne pas profiter de toute l’envolée des marchés quand elle se présente.
Le groupe Danone a accepté de prendre en compte le coût de revient des exploitations les 25 % plus performantes. Il a épluché chaque poste de charges, y compris la rémunération du travail dont nous avons négocié le montant.
Danone suit en fait un double objectif : limiter l’impact de la volatilité des marchés et être dans la fourchette de prix du lait de ses concurrents.
Fin 2018, nous commencerons avec Danone un état des lieux. Notre accord porte à la fois sur les coûts de production et la réduction de la référence de l’OP qui est de 240 Ml. Nous devions atteindre 215 Ml l’an prochain. Cet objectif est reporté à 2020, voire 2022. En contrepartie, la cessibilité des contrats prend fin le 31 décembre et à partir du 1er janvier, les adhérents voient leur référence baisser de 1 à 5 %, selon le taux de réalisation des deux dernières années…
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Producteur de lait à Carnet dans le sud Manche, Landry Rivière est membre de la commission «Communication» de Sunlait. Acteur des débats dans le cadre des EGA, il veut voir la co-construction de la filière laitière aboutir...
Une nouvelle formule de prix stoppée :
«Contrairement à ce que l’on peut observer dans de très grands groupes laitiers, Sunlait est reconnu par Savencia avec de réelles avancées acquises dans le passé. Le climat est constructif. Nous nous retrouvons tous les trimestres dans le cadre de réelles négociations pour parler contractualisation, prix, qualité, volume (...)», admet Landry Rivière.
En juin dernier, un protocole sur une nouvelle formule de calcul du prix du lait a même été signé. Il devait entrer en application sur le second semestre pour expertise et vérifier qu’il aboutissait à du «gagnant-gagnant». Une formule plus réactive, qui tenait compte de l’évolution du mixte produit, qui tenait compte de la marge des producteurs...
Pas encore sans doute un aboutissement mais ce qui aurait presque pu se faire de mieux.
Mais «patatras» le 27 septembre. Cinq jours avant les EGA lait, le protocole est dénoncé pas Savencia. «Nous n’arrivons pas à faire passer les hausses auprès des GMS (Grandes et Moyennes Surfaces» en guise de justification.
«Alors quand Daniel Chevreul dit à Caen qu’il faut discuter avec des OP fortes et fédérées, il a raison et c’est ce qu’il fait. Nous avons de vraies discussions. Ce n’est pas le copinage que nous pratiquons mais un vrai travail de fond depuis 5 ans. On passe du temps à co-construire une nouvelle formule qui correspond à la valorisation de l’entreprise mais le marché fait qu’on ne peut pas l’appliquer».
320 € eu lieu de 340 € : Voilà ce que voulait dénoncer publiquement Landry Rivière. «A quoi bon se battre sur une nouvelle formule si c’est pour s’aligner sur les moins-disants derrière?», s’interroge-t-il.
Tout n’est pas perdu pour autant. Le 11 octobre dernier, Sunlait a saisi le médiateur. Cela a permis de revenir à meilleure fortune sans faire pour autant affoler les compteurs : 332 € en novembre et 342 € en décembre.
«Mais il nous manque toujours les 20 € d’octobre». Les 1 000 litres ont été payés 320 € alors que la nouvelle formule affichait 340 €. Et de conclure: «il faut que la GMS et la transformation acceptent une meilleure répartition de la valeur ajoutée. Ce serait la meilleure façon de sortir par le haut des EGA».
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À l’occasion de l’assemblée générale de France Milk Board Grand Ouest, le 2 mars à Gosné (Ille-et-Vilaine), le débat autour des contrats laitiers de deuxième génération a mis en avant les désaccords entre producteurs et industriels sur l’intégration de l’indicateur du coût de production prévu dans la loi Sapin II.
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Le mardi 31 janvier, Danone a annoncé que tous les éleveurs français fournissant ses usines avaient signé un accord pour revoir le calcul des prix du lait en y intégrant les coûts de production, afin de limiter la volatilité.
« Nous nous sommes mis d’accord avec les Organisations de producteurs (OP) sur une nouvelle formule de prix, pour une part reposant sur les indicateurs de marché, qui vont continuer à évoluer dans le temps, et une deuxième partie basée sur les coûts de production » L’accord signé par Danone permet également « d’ajuster le volume de la collecte aux besoins des usines »
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