Lait de Normandie... et d'ailleurs

Stonyfield Organic – une marque vieille de 40 ans qui est le premier producteur de produits laitiers et de yaourts bios aux États-Unis – a été construite autour d’un engagement en faveur du développement durable…

Stonyfield Organic travaille avec Regrow Ag pour évaluer les émissions actuelles et le stockage de carbone dans les fermes laitières bios de sa chaîne d'approvisionnement, évaluer les résultats potentiels des pratiques durables et permettre à l'industrie laitière d'adopter à grande échelle des méthodes agricoles intelligentes face au climat…

Stonyfield fournit aux fermes qui l'approvisionnent directement jusqu'à 4 000 $ par an en fonds d'assistance technique – pour tout ce qui concerne les initiatives de durabilité et les projets de bien-être animal, jusqu'à la planification de la relève et de l'entreprise. Stonyfield s'approvisionne actuellement directement auprès de 37 fermes laitières biologiques et travaille avec la coopérative Organic Valley pour répondre au reste de ses besoins d'approvisionnement…

Aujourd'hui, Stonyfield travaille avec Regrow Ag pour évaluer les impacts de la gestion biologique des terres et déterminer les prochaines étapes dans la construction d'un programme de santé des sols qui contribue à l'ambitieux climat de Stonyfield. objectifs – notamment réduire ses émissions de scope 1, 2 et 3 de 30% d’ici 2030...

Dans le Nord et le Pas-de-Calais, 179 élevages participent depuis 2013 au programme Life carbon dairy qui vise à réduire l’empreinte carbone du lait. A mi-parcours, des résultats probants sont visibles dans les fermes engagées.

La Nouvelle-Zélande rattrapée par de fortes préoccupations environnementales : « La réalité est que le modèle laitier actuel est insoutenable : les Kiwis ont besoin d'action maintenant et ne sont pas prêts à attendre 2025. »

« Les agriculteurs sont très conscients que la durabilité de l'industrie laitière est maintenant sur la sellette.»

Le secteur laitier néo-zélandais a dévoilé une nouvelle stratégie appelée Dairy Tomorrow qui se penche sur l'avenir de l'agriculture en Nouvelle-Zélande et les moyens de l'améliorer au cours de la prochaine décennie.

Elle s'appuiera sur six engagements, notamment des efforts pour mieux protéger l'environnement, améliorer la qualité de l'eau, le changement climatique et le bien-être animal.

L'industrie veut réduire les émissions de gaz à effet de serre et élaborer un plan de 50 ans sur l'utilisation durable des terres. Dairy Tomorrow implique également un objectif ambitieux de devenir leader mondial en matière de bien-être animal d'ici 2023.

Dairy UK - l'association qui représente les producteurs laitiers britanniques - et Arla Foods UK se sont engagés à améliorer la performance environnementale du secteur laitier avec un nouveau partenariat stratégique pour la durabilité Waste & Resources Action Program (WRAP). Les organisations ont signé un ambitieux accord volontaire de dix ans connu sous le nom de l'Engagement Courtauld 2025, qui a pour but de réduire l'impact environnemental de la production de nourriture et boissons. Les objectifs comprennent une réduction de 20% des déchets et de l'intensité des gaz à effet de serre ainsi qu’une réduction de l'impact lié à l'utilisation de l'eau à travers la chaîne d'approvisionnement.

Le secteur laitier britannique a déjà dépassé les objectifs de l'Accord sur les changements climatiques et de la Feuille de route sur les produits laitiers de 2020. C’est une amélioration de 18,05% de son efficacité énergétique, une augmentation de 23% de l'efficacité de l'eau et une augmentation de 30% de la quantité de déchets récupérés ou recyclés depuis 2008.

«Grâce à la Feuille de route laitière, le secteur laitier du Royaume-Uni a démontré son engagement envers la durabilité environnementale, tout en assurant la prospérité continue de l'industrie et la fourniture continue de produits sains, nutritifs et durables pour les années à venir. »

Des études scientifiques récentes cernent mieux l’impact de l’élevage laitier sur l’environnement, ses émissions de GES, sa capacité à maintenir la biodiversité et à transformer les protéines végétales