Avec la fin des mesures d’hygiène et l’inflation, ils ont perdu jusqu’à 15 % de leur chiffre d’affaires en un an.
Vente à la ferme, magasins de producteurs, marchés de plein vent, Amap (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne)…
La commercialisation en circuits courts - un intermédiaire seulement entre producteur et consommateur - marque le pas après une période d’euphorie pendant le Covid.
Pour savoir s’il s’agit d’une tendance de fond ou d’un phénomène passager, des chercheurs de l’Inrae ont lancé une enquête auprès des principaux concernés, dont les résultats seront rendus publics à partir de la mi-avril.
En attendant le verdict, les réponses affluent de toute la France. «Nous avons reçu 250 réponses de producteurs et 80 de la part des magasins, indique Yuna Chiffoleau, sociologue économique, directrice de recherche à l’Inrae à Montpellier en charge de l’enquête. Les personnes ont jusqu’au 8 avril pour répondre.»…