Marre de vivre une crise laitière, coincés entre transformation et distribution… Certains producteurs laitiers transforment leur ras-le-bol en énergie, et s'engagent pour construire leur propre filière.
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Lait de Normandie... et d'ailleurs
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L’initiative de lait équitable « Faire France » tient son assemblée générale ce jeudi 23 mars à Vervins, dans l’Aisne. Quatre ans après son lancement, elle peine à se développer. Sans vouloir dévoiler de chiffres précis en termes de briques commercialisées en 2016, son président Jean-Luc Pruvot espère la vente de 10 millions de litres en 2017 et, surtout, continuer à éveiller les consciences. 
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La marque de lait «C'est qui le patron» a vendu 5 millions de briques depuis son lancement il y a quatre mois. Une progression de ventes parmi les plus importantes constatées ces dernières années dans la grande distribution.
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L’idéal de l’équilibre consommateur-producteur connait enfin sa concrétisation par la force de l’engagement citoyen et l’usage d’Internet. Ces initiatives permettent de sauver nos petits producteurs. Les premiers exemples de telles marques proviennent d’un secteur hautement symbolique, celui du lait, dans un contexte qui a vu ces dernières années se multiplier les drames parmi des agriculteurs qui ne pouvaient plus vivre de leur production, mais pourraient être étendus à de nombreux produits. Qui n’a pas été scandalisé par ces récits d’agriculteurs acculés à la faillite ou au suicide du fait de prix d’achat de leur production inférieur à leurs coûts ? En attendant la généralisation de cette approche citoyenne à tous les produits alimentaires, je vous demande de sauver nos petits producteurs de lait en demandant aux distributeurs la généralisation du lait équitable dans leurs rayons.
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Suite à la crise que subissait le monde agricole, certains éleveurs laitiers lançaient il y a 3 ans leur propre label : FaireFrance. Si la crise n’a pas disparu, l’objectif des éleveurs FaireFrance et de rééquilibrer (enfin ?) le rapport de forces entre laitiers, transformateurs et distributeurs. Dans les Ardennes ils sont une soixantaine d’éleveurs à participer à l’aventure. Un lait équitable qui leur permet une meilleure rémunération avec des ventes en progression notamment dans notre département 75 000 litres vendus en 2016 au Leclerc Sedan, deuxième magasin en France.
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En laissant au consommateur le soin de fixer le prix qui lui semble juste pour le producteur et durable pour l'environnement, Nicolas Chabanne révolutionne la distribution.
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Présent depuis une semaine dans une centaine de supermarchés de la façade atlantique, le lait produit, conditionné et vendu par des éleveurs locaux qui maitrisent toute la chaine, connait un joli succès en Charente. Reportage à Roumazières.
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Après le succès de ses fruits et légumes moches, le collectif des Gueules Cassées lance La Marque du Consommateur redonnant aux clients le pouvoir de choisir la composition des produits, leur emballage et les producteurs responsables de leur fabrication...
Cedric's insight:
Communiquant d'ores et déjà sur sa future brique de lait, elle prévoit de combler les 3 centimes par litre de lait manquant aux agriculteurs pour vivre " dignement de leur métier ", peut-on lire sur la page Facebook de la marque. " Depuis des années, tout le monde tourne en rond et se renvoie la balle en laissant des milliers de producteurs français dans une détresse inimaginable. Personne ne bouge ? Nous, les consommateurs, nous allons le faire ! "
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10 millions de briques vendues en moins de 6 mois. Cela représente 0.57% de la consommation de lait en France sur un an. Un lait dit "équitable" car vendu 99 centimes le litre, soit 8 centimes de plus qu’une autre marque. Visiblement sensibles à la cause des agriculteurs, les consommateurs ne semblent pas hésiter à débourser 4 à 5 euros de plus chaque année.
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Étouffés par les grandes coopératives, une cinquantaine de producteurs de lait de Bretagne, dont plusieurs du Centre Morbihan, ont décidé de se prendre en main et de créer leur propre marque, baptisée Laitik.
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OUI je suis d'accord pour mettre 4 € de plus par an pour que se généralise en France un lait 100% équitable permettant aux petits producteurs de vivre décemment de leur métier . Ce lait existe déjà et ce principe peut se généraliser en soutenant un maximum de petits producteurs.
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Carrefour : Grâce à vous, nous avons vendu 500.000 briques du lait qui rémunère mieux son producteur
En quelques semaines, grâce à vous, nous avons vendu 500.000 briques du lait qui rémunère mieux son producteur
Cedric's insight:
Et aussi : « C'est qui le patron ?!® », la marque qui rend consom'acteur Sur http://agriculture.gouv.fr/cest-qui-le-patron-r-la-marque-qui-rend-consomacteur
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Cedric's insight:
Et aussi : La laiterie En direct des éleveurs s'achète déjà une nouvelle usine sur http://www.lejournaldesentreprises.com/editions/44/industrie/agroalimentaire/la-laiterie-en-direct-des-eleveurs-s-achete-deja-une-nouvelle-usine-02-11-2016-306325.php
En septembre dernier, la laiterie flambant neuve En direct des éleveurs ouvrait à Remouillé. Même pas deux mois plus tard, la laiterie qui garantit une juste rémunération aux éleveurs achète une unité de production de près de 3.000m2 qui pourra produire 10 millions de litres de lait par an.
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Boire du lait de sa région ? Mission quasi impossible en France. Le circuit commercial et les laiteries sont muselés, le prix du lait est en de-ça de son coût. Bref, rien ne va plus au pays du lait français. Et pourtant 9 laiteries de l’ouest de la France ont pris les choses en main et cela donne : « En direct des éleveurs ».
Cedric's insight:
Que faire ? Les éleveurs peuvent-ils se défendre ?
Certains y croient : 9 entreprises laitières de Loire-Atlantique et de Poitou-Charentes se sont alliés pour créer leur propre marque appelée « En direct des éleveurs », avec ses propres canaux de distribution. Et comment ont-ils trouvé le financement ? Grâce au financement participatif. Ils ont réuni 1 million d’euros ! Leur promesse : un lait de haute qualité, sans OGM, sans huile de palme, en circuit court, avec une traçabilité totalement transparente. Le lieu de production est écrit sur l’emballage, une poche 100% recyclable. Résultat, après quelques semaines, la quasi-totalité des points de vente était en rupture de stock ; quant à la laiterie de Remouillé, elle a déjà embauché 7 salariés. Mieux qu’un succès c’est un plébiscite.
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