Lait de Normandie... et d'ailleurs
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L’industrie laitière chinoise : Tendances et opportunités du marché

L’industrie laitière chinoise : Tendances et opportunités du marché | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Chine abrite le 2ème marché mondial de produits laitiers après les États-Unis. L'industrie laitière e a connu un essor suite à l'augmentation des revenus et du niveau de vie observée au cours des dernières décennies. Autrefois produit de luxe réservé à quelques-uns, le lait et les produits laitiers deviennent de plus en plus des produits de base…


À mesure que le marché s’est développé, diverses tendances sont apparues et façonnent le paysage industriel. Alors qu'auparavant le lait était principalement consommé sous forme de poudre, le lait frais pasteurisé et le lait à ultra haute température (UHT) sont désormais devenus le segment de produits le plus populaire. Parallèlement, des segments de marché plus petits, tels que le fromage et le beurre, sont également en hausse…


On estime que l’industrie laitière chinoise a dépassé 70 milliards de dollars en 2023. Les ventes au détail ont augmenté de 5,3% entre 2016 et 2021 et devraient se maintenir à un taux d'environ 4,8% entre 2022 et 2026 pour atteindre 83 milliards de dollars. Parallèlement, la consommation de produits laitiers par habitant est passée de 36,1 kg par personne en 2016 à 42 kg par personne en 2022…


Le lait frais et les boissons à base de lait constituent le segment le plus important du marché, représentant 42,5% des produits laitiers consommés en 2021. Viennent ensuite le lait en poudre, qui représente environ 32% et le yaourt, à hauteur de 24%. Le segment de marché qui connaît la croissance la plus rapide en Chine est celui du lait pasteurisé à basse température, plus communément appelé lait frais…


Le nombre de vaches laitières en Chine est passé de 5,7 millions de vaches laitières en 2001 à 7,1 millions en 2023. La majeure partie de la production laitière chinoise est située dans le nord et le nord-est de la Chine, en particulier en Mongolie intérieure, au Heilongjiang, au Hebei, au Ningxia, au Shaanxi, et du Shanxi. En 2023, la Chine a produit environ 30,5 millions de tonnes de produits laitiers. Parallèlement, la production de lait a atteint un total de 39,31 millions de tonnes en 2022, contre environ 30 millions de tonnes en 2013…


Les importations de produits laitiers ont chuté en 2022 et 2023. Néanmoins, les importations de produits laitiers ont augmenté régulièrement, passant de 1,3 million de tonnes en 2013 à un pic de 3,95 millions de tonnes en 2021. Les principaux pays sources de produits laitiers importés en volume sont la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, les Pays-Bas et l’Australie…


Dans le segment du lait frais, l’industrie laitière chinoise est dominée par les marques nationales. La plus grande entreprise laitière est le groupe Yili de Mongolie intérieure, qui détenait en 2022 une part de marché de 21,2%. Le deuxième acteur du marché est Mengniu Dairy, également originaire de Mongolie intérieure, qui détenait environ 16,3% de part de marché en 2022…


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Le marché laitier chinois : un gouffre sans fond ?

Le marché laitier chinois : un gouffre sans fond ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Selon les données de la FAO, environ 7 % du lait consommé en Chine est produit localement et environ 30% importé - principalement sous forme de lait de longue conservation et de lait entier en poudre, mais aussi sous forme de lait écrémé en poudre et de plus en plus de fromage…


La Chine est le plus grand importateur de produits laitiers. En 2022, environ 35% du commerce mondial total de lait était destiné à la Chine. Toutefois, les importations ont diminué ces dernières années et continuent de baisser…


Les analystes américains s’attendent à une baisse des importations de lait entier en poudre (WMP) et de lait écrémé en poudre (SMP) en 2024 en raison de l’augmentation de la production nationale. En revanche, la demande pour le lait UHT et le fromage importés pourrait légèrement augmenter…

Cedric's insight:
Dans le même temps, la production nationale a considérablement augmenté. Cependant, cette croissance s'est récemment arrêtée, selon un récent rapport de l'USDA. Cela est dû à la baisse significative des prix du lait en Chine et à la croissance récemment nettement plus lente de la demande des consommateurs…

Actuellement, le volume de production de lait cru est d'environ 41 millions de tonnes - dont un peu plus de 60% sont transformés en produits laitiers dans les laiteries. Le reste est consommé directement ou transformé à la ferme…

La récente chute brutale des prix du lait cru en Chine a entraîné des pertes financières importantes pour de nombreux producteurs de lait et a sensiblement ralenti la croissance de la production ces dernières années, indique l'USDA. La production de lait cru en 2024 restera au même niveau qu’en 2023, au lieu d’augmenter fortement comme au cours des cinq années précédentes…

Cependant, la demande de lait ne s’est pas remise de l’impact de la pandémie de COVID aussi rapidement que la croissance de la production. En outre, les problèmes sectoriels et structurels du marché du lait se sont aggravés. Alors que les fermes laitières opèrent en grande partie dans le nord de la Chine, comme en Mongolie intérieure et au Ningxia, la majorité des consommateurs se trouvent dans le sud…
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Quand la Chine lance la révolution du lait

Quand la Chine lance la révolution du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le pouvoir central chinois mène tambour battant une politique de développement laitier. Une démarche qui pourrait bouleverser le commerce mondial des produits laitiers et avoir des conséquences majeures sur les grands groupes occidentaux et en Océanie…


La Chine est-elle sur le point devenir une puissance laitière majeure ? Pékin semble avoir tourné la page du scandale du lait infantile mélaminé - qui avait rendu 300.000 bébés très malades en 2008. Après dix ans de stagnation, la production de lait est repartie dans le pays, sous l'impulsion des autorités…


En trois ans, malgré toutes les difficultés liées au Covid , elle a bondi de 23 % jusqu'à atteindre un niveau historique de 37 millions de tonnes. Ce qui place l'ex-empire du Milieu au 5e rang mondial, à égalité avec le Brésil, derrière l'Inde, l'Union européenne, les Etats-Unis et le Pakistan. L'objectif de Pékin est d'atteindre l'autosuffisance à 70 %...

Cedric's insight:
voir aussi USDA - La Chine devrait importer moins de produits laitiers en 2022
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Lait : la production chinoise bat de l’aile

Lait : la production chinoise bat de l’aile | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Dans l’empire du Milieu, crise de confiance et manque de compétitivité mettent à mal les producteurs. Pékin voyait grand.

En 2015, le gouvernement chinois tablait sur une croissance annuelle de la production laitière de 1,5 % jusqu’en 2025, pour atteindre 42 millions de tonnes. De quoi se rapprocher des 63,2 millions de tonnes de produits laitiers consommés prévus à la même échéance…

De grandes unités de production de plusieurs milliers de vaches ont été construites. À l’aval, les entreprises de collecte ont disparu, pour que les producteurs soient en prise directe avec les transformateurs. »

Mais cette mutation ne semble pas porter ses fruits. La Chine enregistre un repli de sa production laitière de 5 % sur les deux dernières années, pour s’établir à 35,5 millions de tonnes en 2017. L’an passé, le troupeau de prim’holsteins a diminué de 10 %, et les achats de reproductrices laitières ont reculé de près de 30 %.

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Lait : «La Chine est le dragon dans la pièce»

Lait : «La Chine est le dragon dans la pièce» | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La majeure partie de la production de lait de la Chine se trouve dans 10 provinces du nord, tandis que les deux tiers du lait sont consommés dans les centres urbains du sud du pays...

Les marchés laitiers mondiaux en 2014 ont été largement influencés par le rythme chinois : Plus la Chine achetait, plus les prix du lait augmentaient. Lorsque cette frénésie d'achat s'est arrêtée, les prix ont chuté. Qu'ils rebondissent dépend en grande partie, mais pas seulement, du retour de la Chine sur le marché...

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La mainmise de la Chine sur l’industrie laitière de la Nouvelle-Zélande

La mainmise de la Chine sur l’industrie laitière de la Nouvelle-Zélande | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

"En cinq ans, la Chine a mis la main sur les laits infantiles néo-zélandais, et elle a la porte-arrière de notre valeur ajoutée dans l'industrie laitière". Bien que l'industrie laitière néo-zélandaise soit la priorité des investisseurs Chinois, ils ciblent aussi de façon croissante les producteurs de suppléments alimentaires et d'aliments santé. Le site internet Dairy Reporter cite la firme de droit commercial Chapman Tripp de Wellington, la capitale du pays, selon laquelle ces dernières entreprises prennent la faveur des investisseurs Chinois, du fait que le gouvernement néo-zélandais s'est mis à regarder d'un mauvais oeil la part croissante de l'investissement chinois dans le secteur laitier. À titre d’exemple, ORA New Zealand, contrôlé par China Diamond Holdings, a acquis 80 pour cent des parts du producteur de suppléments alimentaires Better Health.

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La production laitière chinoise n’augmentera pas suffisamment

La production laitière chinoise n’augmentera pas suffisamment | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Selon Jean-Marc Chaumet, agroéconomiste à l’Institut de l’élevage, même si la production arrive à décoller, il semble peu probable que la Chine parvienne à l’autosuffisance, vu l’évolution de sa consommation.

La production de lait chinoise n’arrive pas encore à décoller. Depuis 2008, elle tourne autour de 42 millions de tonnes. Elle n’est pas compétitive par rapport à des zones géographiques plus favorisées pour la production laitière. Le prix du lait tourne autour de 460-490 euros la tonne. Elle pourra gagner en compétitivité en baissant ses coûts de production, via l’augmentation du rendement laitier des vaches, et la baisse de certaines charges notamment alimentaires.

Cedric's insight:
Pour l’instant, la politique de reconquête du marché intérieur a tout juste permis de stopper la dégradation du marché intérieur. L’effet sur une reprise de la production laitière viendra, mais ça prendra du temps. Dans son plan 2016-2020 pour l’agriculture, le gouvernement chinois table raisonnablement sur une hausse de 6 % de la production laitière en cinq ans. Ainsi, même si la production laitière repart, il semble peu probable que la Chine parvienne à l’autosuffisance laitière, vu l’évolution de sa consommation. C’est sans doute pour cela que le gouvernement, le système bancaire… bref tout un système, incite les Chinois à investir à l’étranger, que ce soit dans des fermes ou des sites de transformation laitière. Avec des prêts bonifiés, des aides publiques…
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Le défi alimentaire de la Chine : filières animales

Les défis des filières animales en Chine (porc, volaille, lait) : L’AFJA et l’APCA ont organisé en partenariat avec le DEMETER et ABCIS un débat sur « La Chine et son agriculture » (sept. 2016)

Cedric's insight:
Et aussi : le défi alimentaire de la Chine, quelle place pour la France ? sur https://www.youtube.com/watch?v=yeCZVQTPZCI
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Chine : Le ralentissement de la consommation pénalise les éleveurs chinois et ralentit les importations

Chine : Le ralentissement de la consommation pénalise les éleveurs chinois et ralentit les importations | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Depuis 5 ans, la production laitière a continué sa croissance basée sur des investissements conséquents dans des méga fermes (>5 000 vaches). Dans le même temps, la consommation se stabilise voire recule sur certains produits laitiers depuis la crise du covid-19, d’où une baisse des besoins à l’importation…

En 2023, la production laitière est attendue en hausse de +4,6% à 41 Mt /2022. Depuis 2018, la production a augmenté de +10 Mt, soit +33%. Toutefois, la dynamique s’est quelque peu tassée au cours de l’année, car les prix du lait ont baissé et ne sont plus incitatifs. Ils s’affichent ainsi à 3,70 RMB/kg soit environ 470 €/t, en baisse de -10%/2022 et au plus bas depuis 2018…
Cedric's insight:
Pour 2024, l’USDA prévoit une stabilité de la production laitière, car les importations de femelles laitières baissent tandis que les taux de réforme augmentent. L’office américain table donc plutôt sur une augmentation des rendements qui stabiliserait la production à 41 Mt de lait. Le pouvoir d’achat est en baisse car l’économie a fortement ralenti. Alors que la reprise des importations était prévue pour 2023, les analystes sont dorénavant plus prudents. Dans ses bilans, l’USDA estime que la consommation en produits laitiers frais et lait de consommation restera stable par rapport à 2022.
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[Abcis] Quelle est la situation du secteur laitier chinois ?

[Abcis] Quelle est la situation du secteur laitier chinois ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La production de lait demeure dynamique cette année. Les regards sont tournés vers les importations chinoises qui sont en net repli cette année 2022. Quelles sont les perspectives de demande ?


Les prix du lait en Chine enregistrent une baisse depuis le début de l’année civile qui peut s’expliquer par la hausse de la production locale et par une demande intérieure plus faible due au covid-19 et notamment aux confinements dans les grandes villes…


Les importations d’ingrédients laitiers sont inférieures à l’an passé. Seules les importations de lait infantiles se rétablissent et dépassent légèrement (+3% sur janvier-août) leur niveau de 2021. La moindre demande a entrainé une chute des prix des poudres grasses en Nouvelle-Zélande, au point de devenir moins chères que la poudre maigre…


Si la baisse de la demande chinoise est relativement importante d’une année sur l’autre, cela tient aux importations exceptionnellement élevées en 2021. Les volumes importés en 2022 sont assez proches de ceux de 2020…

Cedric's insight:
voir aussi La Chine devrait importer moins de produits laitiers en 2022

La faiblesse de la demande chinoise freine les exportations de produits laitiers de l'UE et de la Nouvelle-Zélande

Quelles perspectives pour le secteur laitier chinois après la bonne année 2021 ?
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FranceAgriMer : Les chaînes de valeur commerciales pour exporter...

FranceAgriMer : Les chaînes de valeur commerciales pour exporter... | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Cette étude analyse les différents maillons de la chaîne d’exportation d’un produit alimentaire fini de son port d’origine en France jusqu’au consommateur final pour trois marchés stratégiques : Allemagne, Chine et Etats-Unis…

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L’impact environnemental de la demande de produits laitiers en Chine

L’impact environnemental de la demande de produits laitiers en Chine | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En Chine, la demande de lait devrait tripler d’ici à 2050, l’impact sur l’environnement d’une telle croissance préoccupe les scientifiques.

En effet, si rien n’est fait, cette hausse de la consommation de lait se traduira par une augmentation mondiale de 35 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur laitier et de 48 % de la pollution à l’azote du secteur.

Les surfaces consacrées à l’élevage laitier devront passer de 84 millions d’hectares à 111 millions d’hectares, soit un accroissement de 32 % des surfaces consacrées à l’élevage laitier.

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Comment la Chine a abandonné ses producteurs laitiers – Sixth Tone

Comment la Chine a abandonné ses producteurs laitiers – Sixth Tone | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une décennie après le grand scandale de la sécurité alimentaire, la production de lait est passée des bergers mongols aux méga-fermes.


MONGOLIE INTERIEURE, Chine du Nord - Le lait a ruiné la vie de Cheng Guotian. Autrefois un fier bouvier, cet homme de 51 ans a dû dire au revoir aux prairies et vit maintenant dans une ville stérile, où il gagne un maigre revenu de travailleur de la construction.

Il y a 15 ans, un programme gouvernemental a transféré Cheng et sa famille des prairies où ils faisaient paître des moutons, des vaches et des chevaux dans un nouveau lotissement situé à une trentaine de kilomètres de là.

Dans le mouvement, Cheng a dû abandonner sa liberté sur les prairies et adopter une nouvelle carrière: l'élevage laitier. Les relocalisations dans la région autonome de Mongolie intérieure faisaient partie d'une initiative gouvernementale visant à atténuer la pauvreté et à soulager les tempêtes de sable dévastatrices qui frappaient Pékin à cette époque, causées par le surpâturage des prairies.

Environ 100 000 éleveurs de la région ont été contraints de déménager dans le cadre du programme de migration écologique. Mais la migration a produit un autre résultat : elle a contribué à stimuler l'industrie laitière naissante de la Chine.

Les données du Département de l'agriculture des États-Unis montrent qu'en 2002, la Chine a produit 13 millions de tonnes de lait; l'année dernière, ce chiffre était passé à plus de 36 millions de tonnes, ce qui place la Chine au troisième rang mondial pour la production de lait après les États-Unis et l'Inde.


Le scandale du lait contaminé de 2008 - dans lequel les produits laitiers contaminés par la mélamine chimique industrielle étaient liés à la mort d'au moins six nourrissons - a été imputé aux petits producteurs laitiers.

Le passage aux grandes exploitations laitières à la suite du scandale a été perçu comme une étape positive pour la sécurité alimentaire, mais la transformation de l'industrie laitière n'a pas été sans heurts. Le secteur est toujours confronté à des défis sur plusieurs fronts, notamment le coût élevé de la production de lait en Chine, la concurrence des importations et la méfiance des consommateurs, dont certains ne sont toujours pas convaincus que le lait chinois est sûr.

Cheng a persévéré jusqu'en 2013, lorsque China Mengniu Dairy Co. Ltd., l'une des plus grandes marques laitières du pays, a cessé d'acheter du lait à des producteurs individuels de la région.

Cheng a vendu ses huit vaches et en a suivi d'autres qui avaient déménagé depuis longtemps dans une ville voisine.


Le Rêve de lait de la Chine : Les Occidentaux ont introduit l'habitude de boire du lait dans la Chine urbaine vers la fin du 19ème siècle, mais au moment où la République populaire de Chine a été établie en 1949, le Chinois moyen buvait moins de deux verres de lait par an.

Ce n'est qu'au début de la période de réforme et d'ouverture, en 1978, que l'offre et la demande de boissons ont augmenté. Ce qui a suivi a été la décennie du lait en Chine: à partir de la fin des années 1990, le pays a connu une expansion rapide de l'industrie laitière et une acceptation croissante des produits laitiers parmi les consommateurs chinois.

Comme beaucoup d'autres économies de sa taille, la Chine souhaitait - et continue de désirer - devenir autosuffisante pour produire des aliments de base. En 2006, l'ancien premier ministre Wen Jiabao a déclaré: «Je rêve de fournir chaque jour suffisamment de lait à tous les Chinois, en particulier aux enfants.»

Avec des prairies extensives et sous-utilisées en Mongolie intérieure, le lait semblait être une bonne industrie. La Chine a travaillé pour développer son secteur laitier. Mais la nation ne voulait pas reproduire le modèle d'élevage laitier adopté par d'autres pays en développement très peuplés tels que l'Inde, où les décideurs ont insisté sur le fait que les petites exploitations pouvaient avoir des effets d'entraînement positifs sur la société.

Au lieu de cela, la Chine voulait devenir une superpuissance dans la production de lait, en utilisant de vastes fermes à l'américaine avec des processus de traite mécanisés.

Mais en 2008, la crise a frappé les producteurs laitiers chinois et marqué un tournant dans l'industrie. En décembre 2007, les consommateurs ont commencé à déclarer que leurs bébés étaient tombés malades après avoir bu des produits de Shijiazhuang Sanlu Group Co. Ltd. - le plus grand producteur de lait maternisé à l'époque. L'année suivante, les médias ont révélé le scandale, et une enquête ultérieure a révélé que 41 des 372 stations de collecte du lait - des endroits où les petits producteurs laitiers mettaient leur lait en vente pour les vendre aux entreprises laitières - mélangeaient de la mélamine à leur produit.

Le produit chimique riche en azote pourrait inciter les testeurs à penser que le lait contenait des niveaux de protéines plus élevés - un critère important parmi les gros acheteurs - et certaines stations de collecte l'ajoutaient à leur lait depuis 2005.

Le scandale de la mélamine était «le scandale national de sécurité alimentaire systémique le plus grave depuis la fondation de ce pays», a déclaré le président de l'Association des laiteries de Chine, Gao Hongbin, dans un discours prononcé en novembre de cette année.

Au total, environ 300 000 bébés ont été traités pour des problèmes rénaux après avoir bu des préparations pour nourrissons de Sanlu et d'autres marques contaminées.

Plus de 52 000 ont été hospitalisés et la crise était liée à la mort d'au moins six enfants. Parmi les produits testés à partir de 109 entreprises de lait en poudre, 22 marchandises des entreprises avaient été contaminés par de la mélamine, l'enquête a révélé. Les retombées étaient si importantes qu'elles menaçaient de faire disparaître l'une des plus grandes entreprises laitières de Chine.

En septembre 2008, des tests ont révélé que le lait en poudre et le lait liquide de Mengniu contenaient de la mélamine, ce qui a fait chuter le prix de l'action de la société de 60% en un jour.

En 2009, une entreprise de transformation des aliments appartenant à l'État a sauvé le producteur laitier en investissant 6,1 milliards de dollars de Hong Kong (780 millions de dollars) pour devenir son principal actionnaire. Mengniu - qui a refusé de commenter cette histoire - avait évité de justesse la ruine totale.

Une vague de consolidation de l'industrie a suivi le scandale. Sanlu a été racheté par la compagnie laitière Beijing Sanyuan Foods Co. Ltd. Entre 2008 et 2016, le nombre de sociétés laitières en Chine a diminué de près d'un quart, selon les données de la Dairy Association of China.

Au cours de la même période, les grandes fermes ont commencé à dominer. Alors qu'il y a neuf ans, moins de 20% des fermes avaient plus de 100 vaches, ce chiffre atteint maintenant 53%, a déclaré Gao de la Dairy Association. Les fermes laitières chinoises de plus de 1 000 vaches représentaient un peu moins d'un quart de toutes les fermes laitières en 2015, d'après le China Statistical Summary 2017, et certaines des plus grandes fermes du pays comptent jusqu'à 40 000 vaches.

Le scandale a également provoqué un flot de marques de lait importé, les entreprises étrangères espérant gagner les consommateurs qui ne faisaient plus confiance aux produits domestiques.

Pour le gouvernement chinois, le scandale a constitué une perte majeure d’image, car il a révélé que le pays était incapable de fournir une nourriture saine pour ses propres bébés. Les régulateurs ont réagi rapidement pour introduire des mesures de surveillance, dont certaines ont exercé une pression sur les plus petits acteurs. Immédiatement après le scandale, la Chine a fixé une limite de sécurité pour la mélamine - de faibles niveaux de la substance chimique sont parfois trouvés dans le lait en raison de l'emballage en plastique.

En juin 2009, la Chine a mis en place sa toute première loi sur la sécurité alimentaire, qui a rendu illégale l'introduction de produits chimiques non autorisés dans les aliments. Et en 2013, les autorités ont annoncé une réglementation exigeant que les producteurs de préparations pour nourrissons utilisent les sources de lait qu'ils contrôlaient.

Les fermes laitières massives, plus faciles à réglementer, devinrent le modèle le plus souhaitable. Les efforts du gouvernement pour développer l'industrie laitière - d'abord relocaliser les bergers dans les villages de vache, et plus tard promouvoir la consolidation parmi les entreprises laitières - ont divisé les experts.

Bien que Lei Yongjun, président de la société de conseil basée à Beijing Proper Tao et un observateur de l'industrie laitière de longue date, appuie les deux initiatives, il pense que le gouvernement aurait dû offrir une aide plus importante aux éleveurs. Il souligne que l'un des avantages des grandes exploitations est qu'elles sont plus susceptibles de recevoir le soutien des gouvernements locaux et des investisseurs. "Vous devez avoir du capital pour élever des vaches", dit Lei. "Si nous n'avions pas les fermes de 10 000 vaches, nous ne serions pas en mesure de soutenir des compagnies géantes comme Mengniu et Yili."

Mais Ian Lahiffe, ancien consultant en agroalimentaire et actuel chef pour Allflex Chine - un fabricant d'équipement de surveillance pour les fermes laitières - dit que les mégafermes peuvent avoir du sens si elles sont près de grandes villes comme Shanghai, mais elles devraient généralement être découragées. «La course à la croissance « plus grande est meilleure » s'accompagne d'énormes douleurs de croissance», dit-il, citant la pollution et les difficultés à contrôler la propagation de la maladie à titre d'exemple.


Regagner la confiance : Convaincre les consommateurs de boire plus de lait pourrait être la clé de l'avenir de l'industrie. Sur une base par habitant, la consommation de produits laitiers en Chine est faible, même en comparaison avec les voisins asiatiques du pays, la Corée du Sud et le Japon.

La grande majorité des Chinois sont intolérants au lactose, ce que le cabinet d'études de marché Mintel décrit comme «l'un des principaux obstacles» empêchant l'industrie d'atteindre son plein potentiel. Un manque de compréhension du consommateur de la valeur nutritive du lait en est une autre, ajoute le rapport.

Alors que les problèmes culturels et physiologiques persistent, l'apaisement des préoccupations des consommateurs restera un défi majeur. Près de Shijiazhuang - une ville dans la province du Hebei au nord de la Chine plus souvent associée à des problèmes de pollution chronique que les produits laitiers propres - se trouve le parc industriel du tourisme laitier de Junlebao. La vaste collection de champs et de bâtiments a été ouverte en 2012 par Shijiazhuang Junlebao Dairy Co. Ltd., l'une des plus grandes entreprises laitières du pays, pour enseigner le lait aux consommateurs chinois.

Les attractions - signalées par des panneaux bilingues en anglais et en chinois - montrent aux visiteurs comment les vaches sont traites et nourries, et il y a aussi un musée consacré à la science laitière. "[Le parc] est le monde pour les vaches. C'est aussi le paradis des vaches ", lit-on en anglais. Le site a reçu la deuxième plus haute note dans le système de classement de l'administration nationale du tourisme pour les attractions, et il a attiré environ 500 000 personnes au cours des deux dernières années - mais c'est aussi une ferme en activité avec 4 500 vaches.

Au cours d'une récente visite de Sixth Tone, les visiteurs allaient de familles avec de jeunes enfants à une délégation de 30 soldats de l'Armée populaire de libération. Dans le centre des visiteurs, qui vend des jouets de vache et des boissons au yogourt, Wang Cuijuan, une enseignante de maternelle de 32 ans, fait une pause après avoir visité le parc avec son mari, son fils et un ami qui travaille pour Junlebao. Quand son fils aura 2 ans en quatre mois, il passera de sa formule pour nourrissons - une marque américaine que Wang achète à Hong Kong - à une formule pour les tout-petits. Wang a déjà décidé de Junlebao.

«Au cours des dernières années, les mères ne sont plus si fières des marques étrangères qu'elles font davantage confiance aux marques nationales», dit-elle. Gao de la Dairy Association a déclaré lors d'un récent forum de l'industrie que la part de marché des marques nationales de lait en poudre a chuté de 65% à 30% à la suite du scandale de la mélamine, mais qu'elle a maintenant rebondi. Il a estimé que les marques nationales pourraient même représenter jusqu'à 70% de part de marché cette année.

"Les produits laitiers en Chine sont entrés dans une nouvelle phase", a-t-il déclaré, soulignant les objectifs plus ambitieux de l'industrie et son niveau de qualité supérieur. Mais Lahiffe, l'ancien consultant en agroalimentaire, affirme que l'industrie laitière chinoise devra changer de stratégie si elle veut prospérer. «Il faut que ce soit moins sur le volume et plus sur les produits haut de gamme», dit-il. L'infrastructure utilisée pour livrer le lait froid et frais est encore sous-développée en Chine, bien qu'elle s'améliore. De nouvelles possibilités de distribution - telles que le commerce électronique - pourraient faciliter la fourniture de lait frais, selon M. Lahiffe. «La chance d'obtenir du lait de bonne qualité dans les foyers en Chine va augmenter», dit-il. Pendant ce temps, les importations, qui représentent actuellement 13 pour cent des ventes de lait, continuent de constituer une menace pour le marché intérieur.

Les consommateurs chinois considèrent favorablement les marques étrangères de lait liquide, y compris les produits à ultra haute température - le lait traité pour assurer une durée de conservation beaucoup plus longue que le lait frais - provenant de pays comme l'Allemagne et la Nouvelle-Zélande. Les importations ont augmenté de 38% l'année dernière par rapport à l'année précédente, en baisse par rapport à la croissance de 44% en glissement annuel en 2015, selon Mintel.

Lahiffe souligne les coûts élevés associés à la production de lait comme un défi majeur pour l'industrie laitière chinoise. «Les marges sont très serrées», dit-il, estimant que le coût de production d'un litre de lait en Chine est environ le double de celui de l'Irlande, son pays natal. Les facteurs comprennent la hausse des salaires et le prix élevé de l'alimentation du bétail en Chine. Les années de tension ont sérieusement entamé certains des principaux acteurs du marché: Plus tôt cette année, le plus grand producteur laitier du nord-est de la Chine, China Huishan Dairy Holdings Co. Ltd., a annoncé une dette de 26,7 milliards de yuans. Il a depuis commencé les préparatifs de la liquidation.

Les mêmes pressions financières peuvent avoir contribué à la crise de la mélamine, selon Xun Lili, chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales, qui a étudié la migration écologique en Mongolie intérieure. Dans sa recherche, Xun a écrit que la pression sur les petits agriculteurs pour produire du lait à un prix raisonnable était à blâmer pour le scandale - pas un échec moral de la part des agriculteurs.

Les villages de vache n'étaient guère plus qu'une source de lait bon marché pour les entreprises laitières, a-t-elle expliqué. Les géants du lait ont déjà éliminé la plupart des petits joueurs - et les agriculteurs de taille moyenne pourraient être les prochains.


À Yirilejihu, un autre village de vache en Mongolie intérieure, Bat, un mongol de 45 ans qui possède 300 vaches, a été témoin des changements de l'industrie au fil des ans et a dû se battre pour rester à flot. Comme Cheng et Liang, Bat et sa famille ont vécu dans les prairies pendant des générations jusqu'en 2003, date à laquelle ils ont été réinstallés dans un village de vache situé à 35 kilomètres de là.

En tant que chef de village, Bat a été chargé de persuader les villageois de déménager. Les maisons d'origine des bergers dans la prairie et les clôtures entre leurs terres ont été démolies; dans leur nouvelle maison, ils vivent côte à côte dans des rangées soignées de bungalows. «Je n'avais pas le choix - c'était la politique», dit Bat depuis son salon, où un poème croisé de Mao Zedong est accroché au mur.

En 2011, le gouvernement a commencé à indemniser les éleveurs de huit provinces et régions autonomes - y compris la Mongolie intérieure, le Xinjiang et le Tibet - pour la perte de leurs prairies. En 2016, par exemple, cela signifie que chaque personne dans le village de Bat a reçu 5 000 yuans du gouvernement.

Bat construit sa propre station de collecte de lait en 2008 - l'année du scandale de la mélamine. Dans la foulée, il lui a fallu une année entière pour obtenir les autorisations de fournir du lait à Mengniu. Il y a une dizaine d'années, lorsque l'approvisionnement en lait était serré, Bat rappelle que des représentants de Mengniu et de la Mongolie intérieure, Yili Industrial Group Co. Ltd., se battaient pour acheter du lait de sa ferme. Un jour, un représentant de Mengniu a bloqué un camion de lait qui était pris à sa ferme par Yili, ce qui a provoqué un appel à la police. Yili a également refusé de commenter cette histoire. Mais au cours des dernières années, Bat dit que Mengniu est devenu de plus en plus exigeant. "Ils ont trop de demandes", explique-t-il, ajoutant qu'il soupçonne que cela fait partie d'une stratégie délibérée et subreptice visant à se débarrasser des producteurs de taille moyenne comme lui.

"Mengniu est un projet national, et le gouvernement le soutient", explique Bat. "S'ils [Mengniu] ont dit qu'ils ne voulaient pas de lait de la part de gens ordinaires, ils ne pourraient pas le justifier, et le pays ne leur donnerait plus de politiques préférentielles".

Fatigué de la pression constante de Mengniu, Bat ne fournit plus de lait à l'entreprise. Il y a deux ans, il a commencé à vendre à bas prix à un nouvel acheteur: Xibei, une chaîne de restaurants de Mongolie intérieure. Il a commencé à passer du lait au fromage et a reçu 1,3 million de yuans de subventions gouvernementales pour une nouvelle usine de transformation de produits laitiers de 900 mètres carrés, faisant de sa ferme l'une des deux seules dans le comté à recevoir un tel document.

«Si vous n'avez pas votre propre marque et ne faites aucun bruit, alors vous serez en mode de survie pour toujours», dit Bat. "Si vous allez et essayez, il pourrait y avoir un moyen de sortir."

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La restructuration de la filière laitière chinoise sous pression des importations - Le Demeter 2017

La restructuration de la filière laitière chinoise sous pression des importations - Le Demeter 2017 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
La restructuration en cours en Chine depuis 2008 n’a pas encore atteint tous ses objectifs. Si elle a assaini le secteur, la filière reste fragile comme le prouve la crise de 2014 / 2015. Mais cette crise ne reste pas confinée au marché chinois.
La dépendance du pays aux importations qu’a engendrée la crise de la mélamine pèse aujourd’hui fortement sur le marché international des produits laitiers. Tout soubresaut du premier importateur mondial se répercute sur les grands bassins producteurs de la planète.
Le débouché chinois ne sera donc pas un « long fleuve tranquille », même si la consommation, équivalente au tiers de la moyenne mondiale, devrait poursuivre sa progression.
Il faut s’attendre, dans les prochaines années, à de nombreux soubresauts et à une hausse de la demande moins linéaire que prévu par de nombreux investisseurs.
Le spectre de la surcapacité est même brandi pas certains experts, malgré l’assouplissement, en 2015, de la politique de contrôle des naissances – dite de l’enfant unique – qui devrait apporter quelques millions de nouveaux consommateurs.
à retrouver sur https://s1.membogo.com/company/CPYeQ23lLcPYvZ9GTj339cZ7/asset/files/%E2%80%8BLa%20restructuration%20de%20la%20filie%CC%80re%20sous%20pression%20des%20importations%20.pdf

et aussi : Nourrir 1,4 milliard de Chinois : un défi agricole, économique et géopolitique d'abord pour la Chine, mais aussi le reste de la planète Par M. Jean - Marc Chaumet
sur https://s1.membogo.com/company/CPYeQ23lLcPYvZ9GTj339cZ7/asset/files/Chine%20de%CC%81fi%20agricole.pdf
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La Chine inflige une amende de 92M€ à Tetra Pak

La Chine inflige une amende de 92M€ à Tetra Pak | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Chine a infligé une amende de 668 millions de yuans (92 millions d'euros) à Tetra Pak, à la suite d'une enquête anti-monopole visant le géant suédois des emballages pour liquides alimentaires.

L'entreprise a profité de sa "position dominante sur le marché" pour obliger ses fournisseurs à utiliser ses services et entraver leur collaboration avec des rivaux, a indiqué mercredi l'Administration étatique chinoise pour l'industrie et le commerce (SAIC) dans un communiqué.

Les autorités chinoises avaient annoncé une enquête à son encontre en 2013, dans le cadre d'une vaste investigation contre les entreprises liées au secteur laitier, particulièrement celles produisant du lait en poudre pour bébé.

La Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC), l'organisme chinois chargé de superviser la politique économique, avait visé la même année les prix jugés élevés de plusieurs fabricants étrangers de lait infantile. Wyeth Nutrition, filiale du géant agroalimentaire suisse Nestlé, le français Danone, les américains Mead Johnson et Abbott et le néerlandais Friesland étaient dans le collimateur de la NDRC.

Tetra Pak emploie quelque 23.600 personnes dans le monde et ses emballages sont disponibles dans plus de 170 pays. L'entreprise fait partie du groupe Tetra Laval.

La marque suédoise est présente en Chine depuis 1972, selon son site internet. Elle possède un centre de recherche à Shanghai et des usines dans plusieurs villes.

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Chine : Une nouvelle organisation laitière internationale

Chine : Une nouvelle organisation laitière internationale | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Chine s'apprête à créer une nouvelle organisation laitière internationale IDTA (International dairy and technology alliance). Elle a été dévoilée lors d'une rencontre qui a réuni des entreprises et des organisations professionnelles : Danone, lactalis, Bel, Arla, Sodiaal, Friesland Campina, Fonterra, des entreprises américaines, chinoises, le Cniel...

L'objectif est de favoriser le transfert des connaissances (vers la Chine) en technologie laitière, qualité, promotion...Une nouvelle Fil (Fédération internationale de laiterie) dans l'esprit probablement mais alors que la Fil réunit exclusivement des organisations nationales, les statuts d'IDTA permettent aussi l'adhésion d'entreprises.

La présidence et la direction d'IDTA sont réservées à la Chine, celle de la Fil change tous les trois ans.

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