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Suite à des difficultés de trésorerie, la Coopérative laitière de la Sèvre devient une coopérative de collecte de lait et partage ses laiteries d’Echiré et Celles-sur-Belle avec Terra Lacta majoritaire, Ocealia, accompagnées de Cap Faye, Sèvre & Belle céréales appro et Pamplie.et trois autres coopératives régionales…
Cinq coopératives avaient été approchées pour étudier une possibilité de partenariat (Agrial, Sodiaal, Terra Lacta, Isigny-Sainte-Mère et Océalia). Plusieurs alliances ont été étudiées mais, au final, seul le rapprochement avec Terra Lacta-Océalia a été proposé et voté par les coopérateurs…
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30 000 tonnes produites chaque année, 30 000 emplois. Le syndicat des laiteries des Charentes et Poitou poursuit son partenariat avec des agriculteurs locaux pour l'autonomie protéique des élevages laitiers…
« Aujourd’hui, nous sommes 1800 producteurs laitiers qui travaillons sur 750 exploitations. La plupart d’entre elles sont familiales et de taille moyenne. Chaque année, 30 000 tonnes de beurre sont issues de nos cinq laiteries et sont commercialisées sous sept marques. Les trois quarts de la production sont à destination des professionnels (CHR, artisans…), le reste est commercialisé dans la grande distribution. » La filière représente 5% de la production laitière française…
L’inflation galopante a fait augmenter le prix des beurres AOP. Du coup, la filière des Charentes et du Poitou a perdu quelques clients, notamment des artisans qui recherchent un beurre moins cher, quitte à perdre en qualité. La chute de la cotation du beurre industriel (7650 euros la tonne en 2022, environ 4600 en 2023) a accéléré la tendance. « Continuer d’acheter notre beurre, c’est protéger tout un territoire et sa filière qui représente 30 000 emplois. »…
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Le beurre Charentes Poitou est une appellation d’origine d’un beurre français dans le nord de la région Nouvelle-Aquitaine et du sud-ouest des Pays de la Loire. Depuis 2009, cette appellation bénéficie d’une AOP. La modification du cahier des charges est en application depuis le 21 août 2022…
Les éleveurs laitiers s’engagent à donner à leurs animaux des aliments sans OGM, issus des 5 départements de l’AOP Beurre Charentes Poitou (Vendée, Deux-Sèvres, Vienne, Charente-Maritime et Charente). Cette démarche valorise le potentiel des sols régionaux, en limitant les coûts à la production et l’impact carbone…
Aujourd’hui, suite aux réglementations, seulement sept marques peuvent apposer sur leurs emballages le label AOP Beurre Charentes Poitou : Echiré, Grand Fermage, La Conviette, Montaigu, Pamplie, Lescure et Maison Lescure…
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Le syndicat des laiteries Charentes-Poitou fait évoluer le cahier des charges du Beurre Charentes-Poitou AOP…
Les modifications du cahier des charges sont en application depuis le 2 août 2022. Le Syndicat des laiteries Charentes-Poitou y travaillait depuis 2008. Les nouvelles exigences sont entre autres en faveur d’une autonomie alimentaire à l’échelle de l’aire de production : tous les fourrages doivent désormais provenir de la zone géographique de l’AOP et être sans OGM…
30 000 tonnes de ce beurre AOP sont produites par an. Sa production est issue à ce jour de 750 exploitations laitières, 5 laiteries et 30 000 emplois directs et indirects. A date, seules 7 marques ont le droit d’apposer le label AOP : Echiré, Grand Fermage, La Conviette, Montaigu, Pamplie, Lescure et Maison Lescure…
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Fin septembre, la Coopérative Laitière de la Sèvre (CLS), installée à Celles-sur-Belle, a annoncé avoir "engagé la recherche de partenaires les plus adaptés, afin de répondre durablement aux besoins d’investissements dans ses outils, améliorer sa performance économique et ses rendements de production", dans un contexte d’importante déprise laitière au niveau national… Plusieurs coopératives candidates se sont depuis manifestées et des discussions sont en cours.
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Spécialisée dans la production de beurre Charentes-Poitou AOP, la laiterie dans les Deux-Sèvres a choisi de convertir tous ses producteurs au nouveau cahier des charges de l’AOP. Un choix qui permet une meilleure valorisation du beurre et des coproduits…
Entre 20 et 25 % de la production est vendue en GMS, 50 à 55 % à des industriels, pour la fabrication notamment de pâte feuilletée, le reste à des grossistes livrant la restauration hors domicile et le secteur de la boulangerie-pâtisserie. Quelque 25 % des volumes sont vendus dans la région, le reste en France, via notamment Rungis, et à l’export…
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Après l’Asie ces dernières années, les États-Unis et le Canada mettent le beurre de qualité au goût du jour…
Environ un quart du beurre AOP Charentes Poitou s’écoule dans le réseau des GMS. Un autre quart est fourni au circuit RHD : commerciale, privée, crémeries. L’export tire aussi son épingle du jeu. À Pamplie, il représente 20 % des ventes. Si « l’Asie a un fort potentiel (Japon, Corée et Chine), le marché américain (États-Unis, Canada) s’ouvre depuis quelques mois »…
Le syndicat des laiteries réfléchit par ailleurs à la possibilité de faire labelliser AOP la crème qui sort des laiteries, ce qui est déjà le cas dans les deux autres beurres AOP beurre à Isigny et Bresse. L’enjeu : apporter la preuve qu’il s’agit d’un savoir-faire traditionnel…
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C'est un petit séisme à Surgères, capitale du beurre AOP Charentes-Poitou : depuis le mois d'avril, la marque "beurre de Surgères" ne bénéficie plus du précieux label. La laiterie de Surgères, propriété du groupe Savencia, explique ne plus avoir les volumes de lait nécessaires. Explications…
Le label AOP a été discrètement remplacé par une allégation aux contours flous : "lait français du Grand ouest". Ce sont toujours 900.000 litres de lait qui entrent chaque jour dans la laiterie de Surgères. Mais seulement 500.000 qui répondent au nouveau cahier des charges de l'AOP, qui vient d'entrer en vigueur…
Jusqu'à l'an dernier, il suffisait pour les éleveurs d'être implanté dans l'un des cinq départements de l'appellation : Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vienne et Vendée. Désormais, il faut aussi que l'alimentation du bétail soit produite dans la région. Dans le nouveau cahier des charges, fini les tourteaux de soja OGM importés. Les quantités de protéines fournies aux vaches sont également limitées. Pour l'instant, seuls 60% des éleveurs de la région ont adopté le nouveau cahier des charges. Et encore, c'est souvent à la faveur d'une dérogation suite à la sécheresse de 2022…
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