Confrontés à l’effondrement de leurs revenus, des milliers d’exploitants s’apprêtent à abandonner le métier.
Ce sera un déchirement. Plombés par la crise du lait, du porc et de l'élevage bovin, beaucoup d'agriculteurs seront contraints à un choix terrible dans les mois qui viennent. Si, dans le meilleur des cas, certains s'orientent vers d'autres productions, beaucoup vont devoir abandonner leurs exploitations dans les mois qui viennent.
Confrontés l'an dernier à une nouvelle chute de leur revenu, les exploitants les plus fragiles - environ un tiers de la profession - se sont retrouvés avec un revenu d'à peine plus de 350 euros par mois selon la Mutualité sociale agricole. Soit un peu plus de 130.000 personnes sur un total de 468.000 exploitants.