Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
8 450 fermes bretonnes produisent annuellement quelque 5 milliards de litres de lait par an. Cette production-phare de la région est à la croisée des chemins…
De par son climat et sa culture, la Bretagne est une terre à lait que les quotas n’ont pas réussi à briser en 1984. En atteste le nouvel élan laitier breton en 2010 où la perspective de la fin des quotas a dynamisé la production régionale. Mais le soufflé est retombé dès 2019 pour les raisons que l’on connaît : un revenu trop moyen au regard du travail et de l’astreinte exigés par cette production passionnante, mais prenante…
Conséquence directe de cette réalité économique et de la démographie agricole, la diminution du nombre de points de collecte se fait à un rythme soutenu de 4 à 5% par an depuis quelques années. En 2019, les camions laitiers s’arrêtaient dans 10 249 fermes ; fin 2023, il n’y avait plus que 8 450 tanks à pomper, soit 1 800 points de collecte en moins en 4 ans…
|
Scooped by
Cedric
|
Le pays de Fougères est le premier bassin de production laitière en France. Le département de l’Ille-et-Vilaine est le premier de France en termes de production de lait. Un secteur historiquement fort, mais qui doit faire face à de nombreux défis et qui voit son avenir s’assombrir… Le département est en tête du classement de la production laitière, juste devant le voisin de la Manche. En 2022, les éleveurs bretilliens ont produit près de 1,8 milliard de litres de lait avec 223 852 vaches, soit 7,8% de la production totale en France. Cette même année, l’Ille-et-Vilaine comptait, ce qui en fait également le département avec la plus forte densité en France…
|
Scooped by
Cedric
|
Beaucoup moins connu que son cousin le yaourt, le gwell est un produit laitier typiquement breton, aussi appelé gros lait. La matière première vient de races de vaches laitières traditionnelles très spécifiques, principalement la bretonne pie noir, mais aussi la froment du Léon, l’armoricaine et la nantaise… « C’est un peu comme un yaourt bulgare, très onctueux, très doux, un peu filant dans la texture.» Fabriqué grâce à un ferment indigène par repiquage, comme le levain, la fabrication du gwell s’apparente à celle du kéfir, mais à une autre température…
|
Scooped by
Cedric
|
Originaire de Bretagne, avec un berceau de race situé entre Paimpol et Saint-Brieuc, la Froment du Léon est une vache connue pour sa docilité et sa rusticité. Son lait, bien que moins abondant que les autres races, est particulièrement riche en matières grasses…
Bien qu’elle reste catégorisée comme race menacée par ses faibles effectifs, la Froment du Léon fait de plus en plus d’adeptes. Ses effectifs augmentent et un nouveau taureau d’IA est même venu étoffer l’offre…
|
Scooped by
Cedric
|
Des agriculteurs du pays de Lorient ont lancé en 2020 leur marque de lait local, Breizh Positive. Ils cherchent désormais à fédérer de nouveaux producteurs pour étoffer leur gamme de produits…
Breizh Positive, la marque des producteurs du pays de Lorient, n’a pas fini de faire parler d’elle. Née en 2020, cette initiative veut valoriser les produits locaux du territoire et garantir une meilleure rémunération des agriculteurs. Jusqu’à présent, elle ne commercialisait que du lait, en partenariat avec la laiterie Lorco à Pont-Scorff et le distributeur Pomona. Mais Breizh Positive est désormais à la recherche de nouveaux partenaires - des exploitants, mais aussi des acteurs de la transformation et de la distribution alimentaire - pour étoffer sa gamme de produits…
« C’est très long et coûteux de créer une marque, donc au départ, on s’est concentré sur un seul produit. Mais aujourd’hui, la machine est lancée et tourne bien : on a vendu 3,4 millions de litres de lait Breizh Positive en 2023, contre 500 l en 2020. On veut maintenant élargir notre gamme de produits pour gagner en visibilité et continuer de mettre en avant le travail de nos agriculteurs. »
|
Scooped by
Cedric
|
Malgré une perte de plus de 30 % des élevages entre 2010 et 2020, la Bretagne maintient sur cette période son troupeau laitier et conforte sa place de première région laitière française. Près d'un élevage laitier sur cinq est breton... Les exploitants laitiers bretons sont les plus âgés de toutes les grandes régions laitières, la moitié ayant 51 ans ou plus. L'avenir des exploitations dirigées par les plus de 60 ans se révèle incertain…
|
Scooped by
Cedric
|
Produit laitier à la texture veloutée et onctueuse, le Gwell fermier avait quasiment disparu. Grâce à quelques éleveurs de Bretonne Pie Noir, les consommateurs redécouvrent ce lait fermenté aux multiples vertus…
Le Gwell est un produit laitier proche du yaourt, à la saveur acide, un peu perlante. Ce n’est pas un lait caillé, mais un lait fermenté traditionnel…
|
Scooped by
Cedric
|
Alors que d’importantes restrictions étaient demandées par les autorités, la société laitière de Vitré aurait consommé trop d’eau…
• La préfecture d’Ille-et-Vilaine a mis en demeure la société Lactalis pour des excès de consommation d’eau l’été dernier • Les principaux consommateurs du département étaient invités à réduire leur consommation de 25 % en raison de la sécheresse
• La société laitière a promis un plan d’action qu’elle a transmis à la préfecture, sans qu’on en connaisse le contenu
|
Scooped by
Cedric
|
Ce sera une première en Bretagne, qui n’a pas encore d’AOP laitière. Le gros-lait fermenté Gwell y travaille d’arrache-pied… C’est quand même un comble. La Bretagne, première région produ ctrice française, n’a pas encore d’AOP laitière. Alors que la Normandie voisine en fourmille, pour ses fromages, sa crème, son beurre. Si la Bretagne n’a pas encore d’AOP, elle a du moins une très vieille tradition de gros-lait fermenté : le Gwell, laezh Goell ou encore laezh teo, selon son nom dans les régions de Basse-Bretagne… "Voilà une trentaine d’années, un éleveur a retrouvé sa recette chez une vieille dame." Ce produit unique est "très riche en ferments indigènes. Pas de ferments achetés ni lyophilisés. Tout est naturel. Il est très digeste."
|
Scooped by
Cedric
|
Agreste : La filière lait en Bretagne, édition 2022
La Bretagne occupe le 1er rang des treize régions françaises pour la production laitière avec 9 900 exploitations laitières en 2020, dont 7 370 exploitations spécialisées. En 2021, le cheptel est estimé à 693 590 vaches laitières…
|
Scooped by
Cedric
|
La Bretagne a perdu 5 % de livreurs de lait en 2021, et la flambée des prix des céréales n’augure rien de bon pour 2022… « Entre 2020 et 2021, le recul du nombre de livreurs de lait de vache s’est accentué », constate l’Institut de l’élevage (Idele) dans sa dernière lettre de conjoncture. La France en a perdu 4,2% entre janvier 2021 et janvier 2022, après un repli de 3,6% l’année précédente… « Trois régions affichent des pertes particulièrement importantes : la Bretagne, qui a perdu 460 livreurs en une seule année (-5%), l’Occitanie (-110 livreurs, soit -5,5%) et la Nouvelle-Aquitaine (-150 livreurs, -7%). La Normandie, le Centre-Val de Loire et la Bourgogne-Franche Comté s’en sortent relativement mieux, avec une perte d’environ -3% de livreurs en un an. »… Productivité laitière et agrandissement « La collecte s’étant maintenue en Normandie et Bretagne en 2021, ce sont logiquement ces deux régions qui enregistrent les plus fortes hausses de volumes par livreur (supérieures à +4%). Cette croissance des volumes peut s’expliquer par une croissance plus forte de la productivité laitière, mais aussi par le plus net agrandissement des cheptels dans ces régions. »
|
Scooped by
Cedric
|
Le méthane entérique émis par les vaches représente plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d'une exploitation laitière. Dans ce contexte, et pour réduire l'impact carbone de son agriculture, le Pays de Fougères (Ille-et-Vilaine) a lancé fin 2017 un « Plan éco-méthane »...
|
Scooped by
Cedric
|
Hérésie absolue ou invention géniale, chacun se fera son idée. À l'occasion du salon CFIA (Carrefour des Fournisseurs de l'Industrie Agroalimentaire), qui se déroule en ce moment et comme chaque année depuis 1997 à Rennes, une entreprise bretonne, AB Technologies alimentaires, a dévoilé sa dernière nouveauté: du camembert râpé.
|
|
Scooped by
Cedric
|
Une poignée d’éleveurs bretons, fans de la bretonne pie noir, produisent du Gwell, un lait fermenté transformé à la ferme. Ils s’organisent depuis 30 ans autour de leur marque. La démarche collective aura pour aboutissement l’obtention d’une AOP…
Les producteurs de Gwell seront-ils bientôt les premiers éleveurs bretons engagés dans une AOP laitière bio et 100 % fermière ? C’est en tout cas ce à quoi ils travaillent depuis 5 ans. Pour comprendre leur engagement, un peu d’histoire…
|
Scooped by
Cedric
|
Spécialité bretonne, ce lait est en fait un babeurre qui ne dit pas son nom. Une boisson onctueuse, au petit goût acidulé, légèrement piquante et fraîche en bouche…
Le lait ribot est un produit traditionnel de la Bretagne, et ce depuis fort longtemps, quand rien ne se jetait. Il y a encore quarante ans, il était sur la table des Bretons chaque jour. On y trempait sa galette de blé noir ou on en arrosait les pommes de terre encore chaudes. Un repas de pauvre, oui, mais aussi une collation saine et délicieuse.
Le lait ribot est en effet un produit très sain et digeste qui gagnerait à être popularisé et plus largement consommé aujourd’hui. Traditionnellement, c’est un lait de vache obtenu du liquide qui s’écoule de la baratte quand on bat la crème pour en faire du beurre, d’où son nom de « ribod », qui signifie « baratte » en breton. En clair, c’est du babeurre…
|
Scooped by
Cedric
|
Vers un mercato des éleveurs laitiers ? En cinq ans, la Bretagne a perdu 60 000 vaches. Attirer de nouveaux éleveurs et de nouveaux salariés. Pour continuer à produire, la filière laitière fait face à un enjeu de taille qui pourrait déboucher sur un mercato des éleveurs…
Conséquence : malgré des gains de productivité, l’industrie laitière pourrait commencer à manquer de matière première…
|
Scooped by
Cedric
|
En 2022, l’entreprise bretonne Lacto Production, basée à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), qui recycle des coproduits de l’industrie laitière, a exporté 92 % de sa production dans soixante-cinq pays… « Nous produisons des poudres de lait pour le sevrage des veaux, des agneaux, chevreaux et porcelets, détaille-t-il. L’équivalent du lait infantile, mais pour les animaux. Principalement vers l’Espagne (13,2 %), le Royaume-Uni (13 %), la France (11 %) et l’Irlande (8 %). Suivent les pays d’Amérique centrale, l’Afrique et le Moyen-Orient. »..
|
Scooped by
Cedric
|
L’industrie agro-alimentaire en Bretagne, Le Monde, - 5 épisodes « En Bretagne, la face cachée de l’agrobusiness » : une série où ce secteur de l’économie est omnipotent dans la région.
Forte de 300 témoignages, l’enquête du journaliste Nicolas Legendre explore cet univers hermétique, parfois violent…
• L’industrie agroalimentaire, un entrelacs de pouvoir et d’argent en terres bretonnes (1/5)
• Dans les champs bretons, l’industrie agroalimentaire et la culture de la peur (2/5)
• Les paysans bretons dans la spirale du productivisme (3/5)
• En Bretagne, main basse sur la terre » (4/5)
• Dieu, l’argent et la technologie : la sainte trinité du complexe agro-industriel breton (5/5)
|
Scooped by
Cedric
|
Afin de commercialiser au local une partie de leur production, des éleveurs laitiers du Pays de Lorient se sont regroupés en association et ont développé leur propre marque…
Avec la volonté de valoriser en local leur production, des éleveurs laitiers se sont regroupés en 2020 pour créer l’Association de Producteurs du Pays de Lorient, comprenant une quarantaine d’adhérents. Avec l’accompagnement de la Chambre d’Agriculture de Bretagne, ils ont travaillé et coopéré avec les collectivités locales du Pays de Lorient (dans le cadre du Projet Alimentaire de Territoire, PAT), la laiterie Terre de l’Ouest et les grossistes Sovéfrais et Pomona…
Cette collaboration a, entre autres, permis la commercialisation, en restauration collective, d’un lait du Pays de Lorient sous la marque So Breizh et de la création d’une marque propre « Breizh Positive »…
|
Scooped by
Cedric
|
Les élus régionaux de Bretagne ont voté des aides exceptionnelles d’un montant total de 8 millions d’euros à l’agriculture biologique, actuellement en plein marasme. La consommation de produits bio, qui connaissait encore récemment une croissance annuelle à deux chiffres, est aujourd’hui à la baisse… La majorité régionale veut soutenir une agriculture « porteuse de souveraineté alimentaire ». La Région Bretagne y consacrera un budget de 31,4 millions d’euros en 2023. Les élus ont voté une aide exceptionnelle au maintien à l’agriculture biologique avec un engagement à hauteur de 5,5 millions d’euros. Il s’agit d’une aide directe aux exploitants financée par des crédits européens Feader et régionaux. À qui s’ajoute une revalorisation de 50 € par hectare au titre des mesures agro-environnementales et climatiques (Maec)… Le groupe Breizh a-gleiz (régionalistes) a proposé d’en faire encore plus avec un amendement proposant une aide supplémentaire de 2,5 millions d’euros pour les filières bio porc, volailles et lait. Amendement adopté. « Nous devrions faire encore plus dans le cadre du plan bio que nous préparons pour fin décembre 2023 »...
|
Scooped by
Cedric
|
Conseiller régional de Bretagne, éleveur et ancien Président de la Chambre d’agriculture des Côtes d’Armor, Olivier Allain alerte sur la décapitalisation en Bretagne et appelle à un rééquilibrage d’urgence des aides de la Pac…
|
Scooped by
Cedric
|
Prospectives et regards croisés sur le devenir du lait dans le Grand Ouest
Conférence présidée par Loïc GUINES Président de la Chambre d’Agriculture d’Ille et …
|
Scooped by
Cedric
|
Le groupe coopératif Even a annoncé jeudi une hausse de 7% de son chiffre d'affaires en 2021, à 2,3 milliards d'euros, grâce à une demande mondiale en produits laitiers en forte augmentation, en alertant sur d'importantes hausses de prix d'ici la fin de l'année…
«La filière laitière n'a pas les moyens d'encaisser l'inflation pour le compte du consommateur»
Le chiffre d'affaires du groupe a progressé en 2021 dans ses quatre pôles d'activité. Laïta, la filiale laitière née en 2009 du regroupement des activités laitières des coopératives Even, Terrena et Triskalia (marques Paysan Breton, Régilait et Mamie Nova), a ainsi vu son chiffre d'affaires augmenter de 4,4% à 1,4 milliard d'euros, malgé une collecte en recul de 1 % à 1,48 milliard de litres...
|
Scooped by
Cedric
|
Alors que le secteur agricole connaît, depuis quelques années, une crise sans précédent, le recours à la main-d’œuvre salariée progresse en Bretagne. Le nombre de salariés de l’agriculture augmente ainsi chaque année en moyenne de 1,8 % entre 2010 et 2015. Un paradoxe !
30 % : c'est la part que représentent les exploitations laitières en Bretagne en 2016. Mais ces dernières n'emploient que 12 % des salariés agricoles dans la région. "Elles sont à peine 17 % à faire appel à du personnel salarié permanent, proportion trois fois plus forte qu’en 2000 mais qui reste relativement faible" ...
|
Scooped by
Cedric
|
Dans sa stratégie de valorisation des protéines et de développement à l’international, Laïta s’est dotée d’une unité de lait infantile et de poudre premium pour un investissement total de 80 millions d’euros.
|