Brigitte Gothière, porte-parole de l’association de protection animale L214, a participé, ce lundi, à Rennes, aux Assises de l’élevage et de l’alimentation...
En tribune également, Antoine Thibault. Ce jeune éleveur laitier normand réplique aux campagnes anti-viande et anti- élevage par des vidéos tournées sur sa ferme et diffusées sur sa chaîne You tube. Il y explique en toute transparence la réalité de son métier d’éleveur : étable confortablement paillée avec logettes individuelles pour les vaches, pâturage…
" Mes animaux n’ont jamais faim, jamais soif, je respecte leur comportement naturel", résume l’éleveur. Sur les images, l’harmonie des relations entre l’homme et son troupeau saute aux yeux.
Temps fort du débat, Antoine Thibault demande à Brigitte Gothière : "selon vous, un élevage comme le mien, il doit disparaître ou non ?" Le sujet tabou de la mise à mort Réponse de Brigitte Gothière : "Un élevage comme le vôtre peut rester à condition de ne pas envoyer vos animaux à l’abattoir."
Antoine Thibault a abordé le délicat sujet de la mise à mort des animaux. Il a démystifié "la belle mort des animaux à la ferme". En racontant l’histoire de Jasmine, une de ses vaches laitières préférées, à qui il a voulu offrir une "retraite bien méritée à la ferme". À 13 ans, le vieil herbivore, perclus d’arthrose, "ne pouvait plus se coucher de peur de ne plus se relever. En fait de "belle mort", j’entraînais ma vache vers l’agonie. Finalement, je l’ai accompagnée à l’abattoir. Elle n’a pas eu peur. Elle a eu son coup de matador dans les règles de l’art."