Les prix des autres produits de base (poudres de lait, lactosérum) ont entamé un repli au mois de mai…
La crème très demandée : Dans l’UE, les fabrications de beurre ont diminué de 4,1 % sur un an entre janvier et avril 2022, tandis que celles de crème augmentaient de 3 % sur la même période…
Cedric's insight:
La valorisation beurre-poudre n’est plus renseignée depuis plusieurs mois, dans l’attente d’un nouvel accord interprofessionnel sur la définition de cet indicateur.
Sur son site internet, la FNPL renseigne le chiffre de 619,9 €/t, calculé selon l’ancienne méthode…
Voir aussi L'indice européen du beurre atteint un niveau record https://sco.lt/7WbzO4
Le déséquilibre entre l’offre et la demande est une réalité, et les relations tendues entre industriels et distributeurs enveniment la situation. Les laiteries semblent avoir les cartes en mains et les producteurs réclament l’argent du beurre.
Stocks colossaux de poudre, inversion du prix des protéines et de la matière grasse, distributeurs sourds aux revendications et législation illisible empêtrent le monde laitier dans une situation paradoxale. Commentaires de Dominique Chargé, président de la FNCL.
En à peine un an, le prix du beurre a doublé : il se négocie actuellement entre 5 et 6 000 euros la to
nne. Mais si la consommation augmente, la disponibilité en matière première, elle, diminue. La collecte de lait européenne a chuté depuis la fin de l’été 2016 sous l’impulsion de plan d’aide européen à la réduction de la production laitière, mais aussi du fait de la qualité médiocre des fourrages 2016, des conditions climatiques peu favorables et des problèmes de trésoreries dans les élevages.
Depuis l’an dernier, le prix du beurre a considérablement augmenté. Du fait de la crise du lait qui a conduit à réduire les volumes et à faire des stocks. Du fait des exportations vers la Chine et, semble-t-il, de la spéculation sur les cours. Dans les supermarchés, le prix de la plaquette reste contenu parce qu’il est négocié à l’année. De leur côté, les fabricants de biscuits tirent la sonnette d’alarme.
La flambée du prix du beurre sur le marché mondial devrait logiquement être un bon signal pour les éleveurs en attente d'un meilleur prix du lait. Mais leurs laiteries jouent la prudence.
Les prix de la poudre de lait écrémé et du beurre diminuent. La poudre grasse reste stable…
La cotation française de la poudre de lait écrémé, à 2 980 €/t début novembre, fait un plongeon depuis mi-octobre (3 630 €/t), et atteint 2 920 €/t le 13 novembre sur le marché français, un niveau qu’elle n’avait pas connu depuis un an. Le prix du beurre baisse aussi mais la cotation française reste élevée, à 6 290 €/t. La poudre de lactosérum s’est stabilisée à 910 €/t, après une diminution depuis avril. Le prix de la poudre grasse est stable et reste élevé (5 090 €/t)…
Les prix évoluent différemment selon les fromages. L’emmental allemand se maintient à un niveau très élevé. L'edam et le gouda allemands reculent légèrement. Le prix de la mozzarella sur le marché à terme EEX baisse depuis août dernier…
Cedric's insight:
voir aussi Pourquoi les prix du beurre chutent-ils ?
Le cours du beurre ne flambe plus, et cesse de compenser celui de la poudre maigre. Selon l’Institut de l’élevage, cette amorce de baisse risque d’impacter négativement le tarif du lait au premier semestre 2018.
Si jusqu’en octobre, le cours du beurre compensait celui de la poudre maigre, ça n’est plus le cas ce dernier trimestre 2017. Les prix ont décroché, et le fromage ingrédient lui a emboîté le pas en novembre.
Menés par la demande des consommateurs, les prix européens du beurre ont augmenté pour atteindre près de 6 500 € / t ces derniers jours.
Les chiffres de l'Observatoire du marché du lait de la Commission européenne (MMO) montrent que les prix du beurre se sont élevés à 6 470 € / t le 20 septembre - 74% de plus que la période correspondante de 2016.
Le prix a presque augmenté constamment depuis mai 2016 alors qu'il était alors à 2 500 € / t, de près de 160%, pour atteindre 7 000 $ / t.
Les consommateurs n'ont pas encore rejeté ce produit à ce prix, mais il semble que c’est sur le point de se produire.
Pour la rentrée, le prix du croissant et des viennoiseries s'envole en raison de la hausse spectaculaire des prix du beurre ces derniers mois, alors que boulangers et fabricants de biscuits sonnent l'alarme sur une « pénurie » de beurre dans l'agroalimentaire.
Le mouvement de hausse du prix européen du beurre a démarré en mai 2016, avec une ascension continue jusqu'en novembre 2016. Puis, après un plateau autour de 430 euros/100 kg jusqu'en mars 2017, le voilà reparti de nouveau pour atteindre 500 euros/100 kg à la mi-juin 2017, selon l'observatoire européen du lait, soit une augmentation de 81 % sur un an.
Sur la même période, le prix de la poudre de lait stagne aux alentours de 200 euros/100 kg, la dernière cotation étant de 194 euros/100 kg, soit une progression de seulement 15 % sur un an.
Le prix de la matière grasse, qui frôle les 5 000 euros la tonne, est historiquement élevé. Une aubaine pour les éleveurs ? Pas si simple. Pour l’heure, ils n’ont ni le beurre, ni l’argent du beurre. Lassés de faire maigre depuis plus de deux ans,...
Pénurie de beurre : les biscuiteries de Normandie s'inquiètent (et les prix grimpent)
Le prix du beurre s'est envolé, augmentant de près de 75% ! À Lonlay-l'Abbaye dans l'Orne, la biscuiterie est obligée d'augmenter de dix centimes le prix de ses paquets de gâteaux.
Cedric's insight:
Et aussi : Vers une sérieuse pénurie de beurre ? *Sur http://www.agro-media.fr/actualite/beurre-professionnels-inquiets-23064.html Suite à la crise du lait, dont la production a diminué de 5% en novembre en France et de 9% en Europe, la production de beurre a été réduite. Résultat, les exportations grimpent et le prix de la matière première ... Le prix de la matière première du beurre a explosé, passant de 2.500 euros la tonne en mai 2016, à 4.500 euros selon l’Institut de l’élevage. Et alors que la demande ne cesse d’augmenter partout dans le monde, avec une hausse de 10% des échanges internationaux, la production de beurre est en diminution. Le secteur de l’agroalimentaire pourrait donc faire face à une sérieuse pénurie de beurre comme en 2014 au Japon. Ainsi, elle est passée de 2.500 euros la tonne en mai 2016, à 4.500 euros selon l’Institut de l’élevage. Gérard You, chef du service économie des filières à l’Institut de l’élevage explique à France Info que la Chine a importé beaucoup plus que la normale, ainsi que la Thaïlande, les Philippines et le Mexique. Les producteurs de lait indépendants dénonceraient aussi le réchauffement climatique qui aurait un impact direct sur la graisse du lait de vache et donc sur la production de beurre. Si la pénurie se poursuit, les fabricants qui l’utilisent dans leur recette devront trouver des produits de substitution comme la matière végétale.
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