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Une chose est claire, les disponibilités sur le marché du beurre vont rester très tendues dans les mois qui viennent. L’évolution des prix dépendra de la tenue de la demande, difficile à anticiper…
Face à des volumes en baisse, les industriels ont dû faire des choix pour leurs fabrications. La matière grasse a notamment été orientée vers la crème, très demandée, qui bénéficie de prix si élevés que cela n’encourage pas à la baratter…
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En beurre, des manques sont envisagés…
Le pic saisonnier de la collecte de lait de vache est désormais derrière nous et le bilan est négatif puisque les volumes n’ont jamais renoué avec leur niveau de l’an dernier, malgré des prix du lait élevés. Les disponibilités vont donc aller en se tassant dans les mois qui viennent, dans un marché déjà tendu par le manque d’offre…
La tenue de la demande donnera donc le ton pour les mois à venir. En poudre de lait, mai a été synonyme de détente des prix sur fond d’attentisme des acheteurs. Toutefois, sur la fin du mois et début juin, la fermeté a fait son retour, alors que la demande internationale repartait, notamment algérienne. En beurre, les prix restaient stables à leur niveau élevé. Durant l’été, la situation pourrait rester peu évolutive, la demande saisonnière étant calme, mais une nouvelle flambée est possible à la rentrée…
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Pénurie de production: non ! Pénurie de marché : à n'en pas douter ! La pénurie de beurre est la partie visible de la guerre des prix made in France... Dans un contexte de marché des matières grasses et matières protéiques inédit, les transformateurs laitiers, en organisant la pénurie de beurre, croyaient avoir trouvé le moyen de chahuter l'oligopole des GMS françaises tout en faisant leur beurre sur le marché mondial: puisque les distributeurs français ne veulent pas payer, ils vendront leur beurre ailleurs. C'était sans compter sur le cynisme des distributeurs français....
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Les hausses du prix beurre sont très loin des attentes des industriels. Les distributeurs protestent de leur bonne foi. Le ministre de l'agriculture va tenter de mettre fin à la cacophonie... La tentative du président de la République, à mi-parcours des Etats généraux de l'alimentation, pour apaiser les relations entre producteurs, industriels et distributeurs ne semble pas sur le point d'aboutir si on en juge par la bataille engagée sur le beurre...
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Des ventes qui continuent de progresser fortement et des ruptures de plus en plus nombreuses en magasin. A court terme, près de la moitié de la demande des consommateurs n’a pas été satisfaite.
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Durant la semaine du 23 au 29 octobre, « près de la moitié de la demande potentielle de beurre (qui) n’a pas été satisfaite » dans les grandes surfaces, affirme dans un communiqué lundi le cabinet Nielsen, spécialisé dans les études de consommation. Selon certains syndicats agricoles, la cause du non-approvisionnement en beurre des grandes surfaces est à chercher du côté du prix du lait.
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La demande mondiale alimente le bras de fer entre producteurs et distributeurs. Au risque de la pénurie.
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Les journaux et médias audiovisuel ont trouvé un nouveau feuilleton pour alimenter les heures creuses de l’actualité. Il s’agit de repérer quelques rayons vidés de leurs plaquettes de beurre en grande surface pour agiter le spectre de la pénurie en faisant remonter les souvenirs des plus anciens à l’occupation allemande durant la seconde guerre mondiale. Toutefois, il n’y aurait pas de pénurie de beurre si la grande distribution n’avait pas tant tiré sur les prix en février 2017, au moment du bouclage de la négociation annuelle avec ses fournisseurs.
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Avez-vous remarqué que certains des produits de boulangerie préférés de l'Australie, tels que les croissants et les biscuits au beurre, gagnent en prix ? Cela devient moins surprenant quand on considère que globalement, le prix du beurre a augmenté d'environ 60% au cours de l'année écoulée. Les prix du beurre ont atteint des niveaux records sur les marchés internationaux des produits de base.
Malgré une production laitière relativement stable, la production de beurre a chuté dans certains des principaux pays producteurs depuis fin 2016. Dans l'Union européenne, la production de beurre pour les six premiers mois de 2017 était inférieure d'environ 5,5% à celle de la même période en 2016.
En Australie, la production de beurre a diminué de 18% entre 2016 et 2017. Malgré les prix records du beurre, les producteurs savent que les meilleurs rendements financiers sont obtenus en transformant le lait en produits à valeur ajoutée comme le fromage ou la crème.
Dans l'UE, le dernier prix du marché pour une tonne de beurre était de 9 318 dollars australiens, en Océanie, une tonne de beurre a été vendue 7 548 dollars, tandis qu'aux États-Unis, elle atteignait 6 589 dollars.
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Près d'un tiers (30 %) de la demande de beurre n'a pas été satisfaite en grande surface en France entre le 16 et le 22 octobre, selon une étude publiée samedi par le cabinet Nielsen, un chiffre pouvant atteindre 46 % dans certains magasins.
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Des agriculteurs sont intervenus dans un supermarché de Poitiers, hier, pour accuser la grande distribution d’avoir provoqué la pénurie de beurre. Objectif : dénoncer les explications avancées par certains magasins pour expliquer l’absence de beurre dans leurs rayons. « Il n’y a pas de pénurie en raison du manque de matière première », insiste Philippe Renaudet. « Le prix du beurre est passé de 2.500 à 7.000 euros la tonne depuis que les prix ont été négociés en février dernier mais les grandes et moyennes surfaces refusent de payer au prix du cours mondial. À cause de leur intransigeance, les transformateurs se sont tournés vers des marchés plus rémunérateurs. »
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Aujourd'hui, la France fait face à un manque de beurre sur les étals des supermarchés, analyse d'une situation paradoxale dans un pays qui est une puissance laitière historique reconnue autant qu'une filière très efficace sur le papier.
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L'inflation s'installe "durablement" en France, elle n'en serait même qu'à la moitié de son niveau maximal, alerte Dominique Schelcher, le président de Système U. Il redoute également une forte tension à venir sur le beurre d'ici l'automne…
Nous ne sommes "pas encore au pic de l'inflation". Actuellement entre 4% et 5%, le taux pourrait grimper et "atteindre entre 8% à 10% sur l’ensemble de l’année 2022. La raison selon lui "une toile de fond durable" qui tire les prix vers le haut pour des raisons à la fois structurelles et conjoncturelles…
Le beurre, prochaine victime des pénuries ?
Si pour l'instant, on constate des "ruptures un peu perlées, au gré de difficultés de production ou de la disponibilité d’un emballage", sur certains produits, le beurre serait la prochaine victime d'une pénurie plus généralisée. "Nos fournisseurs m’alertent sur la disponibilité du beurre à partir de l’automne."…
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Le beurre français, victime de son succès, est de plus en plus exporté (Chine, Etats-Unis), donc l’offre française qui couvre les ¾ de la consommation est encore plus réduite. L’industrie laitière française a délaissé le beurre et les distributeurs ont de mauvaises habitudes. «Les distributeurs sont habitués à des situations d’abondance pour faire pression sur les prix», explique Dominique Chargé. Si la grande distribution continue à ne pas vouloir mettre des augmentations de prix en place, d’autres fournisseurs seront capables de produire moins cher, peu importe les conditions sociales et environnementales de production. Les vraies conséquences ?… Diminution du « Made in France », perte de potentiel de production, pertes d’industries et donc pertes d’emplois… !
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Vouloir réformer, c'est bien. Y parvenir, c'est mieux. La crise du beurre est symptomatique des casse-têtes auxquels va devoir faire face le chef de l'État s'il veut transformer la société...
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Alors que la production de beurre a baissé de 3 % en France en 2017, il manque la moitié des mottes dans les rayons des supermarchés. La guerre des prix est en cause. Les cours du beurre ont explosé en un an passant de 2 500 euros par tonne à 6 800 euros, mais la grande distribution n'a pas souhaité revaloriser les prix. Les transformateurs ont donc préféré se tourner vers les pays étrangers pour plus de rentabilité...
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Le beurre manque dans les linéaires de certains magasins. Une absence qui ne relève pas d’une pénurie de lait chez les producteurs, mais d’ « un problème de négociations commerciales entre industriels laitiers et distributeurs », selon la Fédération Nationale des Producteurs Laitiers. Et qui met en lumière les conséquences indésirables de la libéralisation du secteur.
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Après avoir atteint un sommet de près de 7 000 euros la tonne en septembre, les contrats à terme sur le beurre négociés avec l'EEX allemand ont perdu environ un quart de leur valeur. Les analystes citent un simple adage des produits de base pour la baisse: "Le remède aux prix élevés est des prix élevés." Kevin Bellamy, stratège laitier mondial chez Rabobank, explique : "Ce que nous voyons, ce sont les prix élevés qui étouffent la demande".
Dans la plupart des marchés, les hausses de prix ont été répercutées sur les consommateurs. Au Royaume-Uni, par exemple, l'indice des prix de détail du beurre de septembre a enregistré l'une des augmentations mensuelles les plus élevées des dernières années, en hausse de 6,5% par rapport au mois précédent et en hausse d'un cinquième par rapport à l'année précédente.
Selon Rabobank, les prix du beurre sont estimés à 6 000 $ la tonne ce trimestre et à 5 800 $ la tonne au premier trimestre de l'année prochaine. Bien que la hausse des prix du beurre ait freiné la demande, il y a encore beaucoup de vent arrière pour la consommation. La demande de beurre a augmenté après la mise en cause du lien entre le beurre et les maladies cardiovasculaires. Aux États-Unis, par exemple, la consommation de beurre par personne a augmenté de 16% depuis 2010, selon les données de l'USDA.
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En pleine crise du beurre, les coopératives laitières tiennent à faire entendre leur voix. Selon Dominique Chargé, président de la FNCL, il faut que la filière laitière se prenne en main.
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Christian Hascoët, porte-parole de l'Apli (Association des producteurs de lait indépendants), dénonce les erreurs successives et le manque d'anticipation des industriels de la filière. Le libéralisme actuel aboutit à une course sans fin dans laquelle les producteurs sont toujours perdants... Cette situation est d'autant plus paradoxale que, pendant longtemps, les producteurs ont eu des pénalités quand les taux de matière grasse étaient trop élevés. « C'est-à-dire que l'on a augmenté les volumes tout en diminuant la richesse du lait ». « Tout est toujours fait à contretemps, s'énerve-t-il. Les industriels se sont largement trompés dans leurs prévisions, leurs stratégies ». Et, à chaque fois, ce sont les producteurs qui ont été les premiers touchés...
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Cet épisode de flambée des prix du beurre et de pénurie dans les magasins est symptomatique du fonctionnement absurde de la filière laitière et de notre système alimentaire… Premièrement, (…) nous appelons à l'établissement d'une réelle démocratie alimentaire, un passage à une politique de la demande et non plus à une orientation de la production agricole dictée par les seuls besoins des industriels. La réponse aux attentes sociétales et l'amélioration du bien-être paysan dans l'exercice de son métier doivent être les priorités des plans de filière… Deuxièmement, la question de la souveraineté alimentaire ne peut être laissée au bon vouloir des intérêts privés sous peine de basculer dans l'absurde. C'est pourquoi nous avons besoin de politiques publiques agricoles et alimentaires fortes…
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Le prix du beurre a augmenté de 30% pour cent en 12 mois, a déclaré Dairy Australia. Les boulangers utilisent des substituts qui réduiront la saveur de vos cadeaux de Noël. Des produits comme les biscuits ou les croissants peuvent avoir un goût différent, le beurre étant remplacé par la margarine. Les propriétaires de magasins ont déclaré qu'ils préféraient utiliser la margarine plutôt que de facturer davantage aux clients.
La valeur des exportations de produits laitiers vers la Chine s'est élevée à près de 403 millions de dollars cette année, comparativement à un peu plus de 144 millions de dollars il y a à peine cinq ans. Le lien entre le désir insatiable de la Chine pour les produits laitiers australiens et une hausse des prix est indéniable.
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Face à la pénurie de beurre dans les hypers, les clients se tournent vers les producteurs locaux.
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Le cours mondial du beurre s'est envolé mais la distribution française a difficilement accepté les hausses de prix réclamées en cours d'année par les industriels. Ces derniers ont donc privilégié des débouchés plus rémunérateurs. Alarmés par les premières ruptures en rayon (et par les médias qui parlent de pénurie), les consommateurs se sont rués sur les rayons.
Résultat : selon Nielsen, le chiffre d'affaires du rayon beurre explose semaine après semaine. Sur le dernier pointage hebdomadaire, du 16 au 22 octobre, le CA est à +37% et les volumes à +19% !
En moyenne, le taux de rupture en linéaire grimpe lui aussi en flèche. Il a atteint 30% la semaine dernière. Les différences entre enseignes sont importantes et reflètent à l'évidence les politiques de négociation pratiquées par chaque distributeur.
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