Le beurre français, victime de son succès, est de plus en plus exporté (Chine, Etats-Unis), donc l’offre française qui couvre les ¾ de la consommation est encore plus réduite.
L’industrie laitière française a délaissé le beurre et les distributeurs ont de mauvaises habitudes. «Les distributeurs sont habitués à des situations d’abondance pour faire pression sur les prix», explique Dominique Chargé.
Si la grande distribution continue à ne pas vouloir mettre des augmentations de prix en place, d’autres fournisseurs seront capables de produire moins cher, peu importe les conditions sociales et environnementales de production. Les vraies conséquences ?… Diminution du « Made in France », perte de potentiel de production, pertes d’industries et donc pertes d’emplois… !