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Souveraineté alimentaire, adaptation au changement climatique, contraintes environnementales, attentes sociétales… La charge qui pèse sur les éleveurs laitiers est colossale. Quelle sera la production laitière nationale dans un futur proche ? Innoval a interrogé ses adhérents et des experts afin de prendre la mesure des défis de demain…
Des éleveurs optimistes : 60 % se disent optimistes sur l’avenir de leur métier, c’est d’autant plus vrai chez les 18-29 ans (87 %). Pour compléter les dires d’éleveurs et poser un regard lucide et objectif quant à l’avenir de la filière laitière française, Innoval a fait appel à trois spécialistes : le politologue Jérôme Fourquet, le sociologue François Purseigle et l’économiste Olivier Mevel. Pour eux, la situation est claire : le nombre d’exploitations est en baisse, la production diminue (- 20 % prévu à horizon 2035 et même - 30 % dans le Grand Ouest) et le renouvellement des générations est un véritable problème pour le maintien des fermes. Pour autant, la demande mondiale continue de croître…
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L'Inde est l'avenir de l'industrie laitière mondiale et elle a un énorme potentiel pour augmenter la production de lait, a déclaré le président de la Fédération internationale laitière (FIL). Il a crédité le modèle laitier coopératif dirigé par les petits agriculteurs de l'Inde pour sa position de leader…
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En 2020, la production de lait dans l'UE a augmenté de 1,6 % par rapport à 2019. Mais l'USDA estime que c'était le dernier baroud pour les produits laitiers de l'UE, grâce aux augmentations de l'offre menées par la Belgique, l'Irlande, l'Italie, la Pologne et l'Espagne…
Les livraisons de lait des fermes laitières ont diminué en 2021, et les analystes de l'USDA prévoient qu'elles chuteront encore cette année et en 2023, avec la nouvelle PAC et la stratégie qui l'accompagne de la ferme à la fourchette (F2F). La directive sur les nitrates freine l'expansion dans la plupart des États membres du nord et de l'ouest de l'UE.
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Dans le cadre du projet « Echangeons sur notre agriculture » de Nature & Progrès, citoyens et éleveurs se sont rencontrés afin de discuter de la situation du secteur laitier en Wallonie et d’émettre ensemble des solutions pour l’avenir. Douze pistes sont ressorties des échanges à l’occasion des cinq soirées-débat, des neuf visites de fermes et fromageries et du sondage. Elles touchent à l’ensemble du secteur laitier : marché du lait, production, valorisation et filières courtes et longues.
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Catherine Begos est l'épouse de Christian, un éleveur du Finistère, endetté. Dans une lettre publiée par Ouest-France, elle dénonce les grandes surfaces et appelle les consommateurs à soutenir les fermes familiales.
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Certains s'inquiètent de la percée du bio dans la grande distribution, où les relations commerciales sont souvent tendues.
La solution serait de réussir à contractualiser les relations entre producteurs bio et distributeurs. Un contrat qui inscrirait, noir sur blanc, les droits et les devoirs de chacun.
L'Agence bio y travaille.
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Qualifiée de modèle intensif par les agriculteurs, la ferme laitière des "1000 vaches" inquiète les professionnels, aussi bien sur la question de l'emploi que de l'écologie. Pour Barbara Pompili, secrétaire d'État, le projet va énormément pénaliser les agriculteurs.
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Alors qu’une ferme laitière compte en moyenne 58 vaches, celle des « mille vaches » détonne dans le paysage français. Érigée par ses détracteurs en symbole de l’industrialisation de l’agriculture, l’exploitation picarde se trouve depuis cinq ans au cœur d’un vaste imbroglio judiciaire. L’occasion de s’interroger sur l’avenir de la production laitière et de l’élevage français dans son ensemble.
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« En direct des éleveurs » regroupe 14 exploitations laitières qui produisent, transforment et vendent directement leur lait aux grandes surfaces.
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Un accord a été trouvé le 30 août entre les paysans et le groupe Lactalis sur le prix d’achat du lait. Mais il ne règle pas l’enjeu de fond : une crise structurelle, où la course mondiale à la surproduction élimine les petits paysans. .. Une mesure temporaire et optionnelle pourra-t-elle enrayer une crise structurelle ? Laurent Pinatel en doute : « Ceux qui ont le pied sur l’accélérateur, comme l’Irlande ou le Danemark, vont continuer à accélérer, à s’agrandir, à prendre des parts de marchés. » La Confédération paysanne prône un système de tunnels des prix.
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Un panorama complet des chantiers à mener au cours de la prochaine décennie pour renforcer une filière laitière responsable et résiliente face à ses multiples enjeux… Des actions qui guideront la stratégie collective sur les années 2023-2025, avec des priorités qui tournent autour de trois grands défis : • Déploiement de France Terre de Lait • Attractivité des métiers du lait et le renouvellement des actifs • Décarbonation au sein de tous les maillons de notre chaîne de valeur
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Les prix des produits laitiers se sont envolés sur le marché mondial au printemps. Ils tendent depuis à reculer, sauf dans l’Union. La Commission dresse le tableau de la compétition international dans son dernier Short Term Outlook…
Les prix des produits laitiers européens continuent d’afficher des records historiques. Ce qui affecte la compétitivité de l’Union sur le marché mondial, face à ses deux principaux concurrents que sont l’Océanie et les États-Unis. En beurre et en poudre grasse, les prix européens se situent plus de 30 % au-dessus du niveau des prix de l’Océanie, le mieux placé. En poudre grasse, l’Union est 5 % plus chère que l’origine USA, la mieux positionnée. Il n’y a qu’en fromage que l’Europe a des arguments, avec un prix 9 % inférieur au tarif américain…
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La filière laitière s'inquiète d'une nouvelle baisse de collecte en 2022. Syndilait redoute un emballement des départs d'éleveurs « écoeurés ». Les ajustements de prix sont très inférieurs à la flambée des coûts. La tentation est réelle de délaisser le lait pour les céréales portées par l'inflation…
La France, puissance laitière mondiale, pourrait-elle bientôt manquer de lait ? L'inquiétude plane autant du côté des industriels que des producteurs. Ce que les professionnels appellent la « déprise laitière » revient en boucle dans les sphères concernées…
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L'industrie laitière australienne n'est plus en charge de son propre destin. L'achat de Murray Goulburn (MG) par Saputo signifie qu'il n'y a plus de grande coopérative laitière sur le marché australien. C'est un énorme problème pour de nombreux producteurs laitiers, car ils ont l'impression de perdre le sentiment de propriété et de contrôle sur leur transformateur. On croyait depuis longtemps que MG fixait le prix du lait à la ferme.
Les coopératives représentent également une grande partie de l'énorme industrie de l'UE, les coopératives Friesland Campina et Arla Foods faisant partie des 10 principaux transformateurs laitiers au monde. C'est un changement monumental dans le paysage laitier australien. Seules quelques sociétés demeurant épargnées…
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Selon Jean-Marc Chaumet, agroéconomiste à l’Institut de l’élevage, même si la production arrive à décoller, il semble peu probable que la Chine parvienne à l’autosuffisance, vu l’évolution de sa consommation. La production de lait chinoise n’arrive pas encore à décoller. Depuis 2008, elle tourne autour de 42 millions de tonnes. Elle n’est pas compétitive par rapport à des zones géographiques plus favorisées pour la production laitière. Le prix du lait tourne autour de 460-490 euros la tonne. Elle pourra gagner en compétitivité en baissant ses coûts de production, via l’augmentation du rendement laitier des vaches, et la baisse de certaines charges notamment alimentaires.
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«Le problème de la France, c'est qu'on veut deux modèles : celui des grandes exploitations pour rivaliser avec les entreprises étrangères et celui du modèle familial», remarque Emmanuel Vasseneix.
Ce dernier qui soutient, dans un même temps, que la distribution a «besoin de différenciation» dans un contexte marqué par une forte concurrence des plateformes de distribution numérique incarnées par la plus célèbre d'entre elles : le géant américain Amazon. Un chiffre inquiétant, cité lors d’échanges, interpelle. Près de 67 % des produits alimentaires seraient issus de 16 multinationales seulement. Cette concentration de l'offre empêche d'entrevoir pour l'heure l'équilibre tant revendiqué à la fois vis à vis des consommateurs et de ceux en amont de la chaîne.
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Le groupe de travail sur les marchés agricoles a remis son rapport à la Commission ce matin, le 14 novembre 2016.
Les douze experts proposent notamment d’adopter des règles au niveau de l’Union pour remédier à certaines pratiques commerciales déloyales ou de recourir à un arbitre.
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Trois syndicats d'agriculteurs ont déversé sur la route à la frontière franco-belge le chargement de lait d'un camion revenant de la ferme dite des « 1 000 vaches », pour protester contre son modèle d'agriculture intensive.
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Il y a une semaine, producteurs de lait et représentants de l'industriel Lactalis ont réussi, après 3 jours de négociations difficiles, à s'accorder sur un nouveau prix du lait. De l'avis général, c'est mieux, mais insuffisant pour combler les problématiques auxquelles les producteurs font face...
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Au terme de plusieurs jours de manifestations et d'actions, les producteurs de lait français qui accusaient le géant Lactalis de tirer les prix du lait vers le bas...
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Personne n'est dupe. L'accord trouvé hier entre les producteurs de lait et l'industriel transformateur Lactalis ne règle rien sur le fond du problème, mais il fallait bien sortir de cette crise...
L'avenir de la filière reste à fixer :
À la Coordination rurale, on montre du doigt la commission européenne qui devrait plus réguler la production et les marchés pour stopper la course aux prix bas.
De son côté, la FDSEA, syndicat agricole majoritaire, préfère se battre pour obtenir un «juste» prix tout en dénonçant les «marges» des intermédiaires, notamment sur les produits transformés.
Agir sur la surproduction est également une piste qui mérite d'être exploitée, mais à leur niveau, les producteurs ont déjà fait pas mal d'efforts.
La crise 2016 du lait semble maintenant derrière, mais tout l'avenir de la filière reste à fixer. Tous les acteurs sont concernés, du producteur qui doit revoir ses méthodes de production, en passant par les industriels et les distributeurs qui doivent réduire leurs marges, jusqu'au consommateur qui doit de son côté regarder à deux fois ce qu'il achète.
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