Mettre à disposition des entreprises et des producteurs, un suivi renforcé de la qualité du lait.
Tel est l’objectif du nouvel accord sur le paiement à la qualité du lait que vient d’entériner l’interprofession du bassin Auvergne-Limousin-Lozère. Le point avec Jean-François Ponsot, directeur du CRIEL.
Quatre grandes évolutions ont été proposées. D’abord, dans un souci d’équité, les coûts d’analyses seront répartis entre producteurs et transformateurs, qui deviendront du même coup copropriétaire des échantillons. Par ailleurs, l’augmentation des fréquences minimales d’analyse a été actée. Elles passent maintenant pour la plupart des critères, à une par semaine, à raison d’au moins une par décade. Il s’agit d’avoir une meilleure lisibilité sur la durée de la qualité du lait, et de simplifier le dispositif pour le rendre plus compréhensible. Enfin, les laboratoires vont procéder à une mise à jour de leur méthode et de leur matériel d’analyses.
Qu’en-est-il de l’application de ces nouvelles règles sur le bassin Auvergne-Limousin-Lozère ?
L’accord national se décline effectivement au niveau des bassins laitiers. En Auvergne-Limousin-Lozère, les acteurs de l’interprofession ont validé lors de leur assemblée générale de vendredi dernier un nouvel accord interprofessionnel. Cet accord modifie principalement deux points : une répartition à 50-50 des frais d’analyse entre les producteurs et les transformateurs. ...