Les éleveurs de ruminants en quête d’autonomie du Grand ouest activent d’abord les leviers de production et de valorisation des fourrages riches en protéines. À l’inverse, des actions favorables ont été abandonnées car souvent non rentables, notamment les méteils, les protéagineux et la luzerne…
Les solutions les plus mises en œuvre et plébiscitées par la majorité des éleveurs laitiers sont toutes des leviers fourrages. Les principales concernent l’herbe, notamment en augmentant sa part dans le système fourrager, en faisant pâturer davantage les vaches laitières quand l’accessibilité le permet, ou les génisses.
La réalisation d’ensilages d’herbe précoces est aussi mise en avant. Après la valorisation des prairies, c’est celles des dérobées, de la luzerne ou du trèfle violet qui sont des leviers forts en élevage bovin. L’analyse des fourrages est aussi un levier utilisé afin de mieux ajuster la complémentation et ainsi ne pas gaspiller le correcteur azoté…