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Cedric
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Les Allemands n’ont jamais aussi peu consommé de produits laitiers ces 30 dernières années. Un Allemand a consommé en moyenne 46,1 kg de lait en 2022, c’est 1,9 % de moins qu’en 2021 mais surtout un plus bas depuis que les statistiques sont enregistrées, en 1991, rapporte Global Dairy…
La consommation de beurre a chuté de 12,6 % pour atteindre 5,3 kg/habitant et celle de fromage de 2,8 % à 24,6 kg/habitant. Cette chute est attribuée à l’inflation, très forte sur le beurre l’an dernier notamment, et à l’essor des substituts végétaux…
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Comme en France, les consommateurs allemands réduisent fortement leurs achats de produits laitiers bio. « Les ménages réorientent leurs achats de produits laitiers bio vers les produits à base de lait de pâturage ». Les jus végétaux ne profitent pas de la décrue du bio…
Le prix du lait payé aux producteurs allemands ne fait pas les frais de cette crise de consommation des ménages. Au contraire, « il a bien progressé toute l’année et particulièrement sur la fin de période : +22 % en septembre 2022 et octobre 2022 comparés aux mêmes mois de 2021 »…
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Les ventes de l'ensemble du segment du lait de consommation ont chuté de 7,2 % au cours des neuf derniers mois de 2022. Et le secteur bio, auparavant en plein essor, a également dû perdre beaucoup de plumes…
Les ventes de lait de consommation conventionnel se stabilisent, tandis que le lait de consommation bio a dû accepter des baisses importantes des ventes d'environ moins 14 à moins 19%. En revanche, les ventes de lait de pâturage ont augmenté de près de 30 % au cours des neuf premiers mois….
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Cedric
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Selon NielsenIQ, les ventes de lait de consommation ont chuté de plus de 8 % depuis le début de l'année. Dans le même temps, les matières premières et les ingrédients laitiers manquent. Le niveau des prix va donc probablement continuer à augmenter…
Il n'est pas nouveau que les consommateurs soient sensibles au prix lorsqu'ils font leurs achats face à une inflation élevée et se tournent de plus en plus vers le segment de prix d'entrée de gamme. Mais le fait que les ventes de beurre aient ainsi chuté de 10,5 % depuis le début de l'année et la consommation de lait et de crème de 8,2 % est un effondrement étonnant…
Les ingrédients pour la fabrication des différents produits manquent toujours. En conséquence, les consommateurs devront bientôt puiser encore plus dans leurs poches pour les produits laitiers. Mais les producteurs laitiers peuvent également voir des prix encore plus élevés. Le MIV table déjà sur une moyenne nationale de 50 ct/kg pour l'année en cours ! C'est environ 14 cents de plus qu'en 2021…
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Au premier semestre 2022, moins de produits laitiers ont été vendus dans le commerce de détail alimentaire qu'à la même période de l'année précédente…
C'est ce que montrent les résultats de l'institut d'études de marché NielsenIQ. Lait de consommation, crème, yaourt, fromage blanc, fromage, beurre et graisses mixtes : les ventes de tous les produits ont baissé. Le comptoir des fromages a été particulièrement touché, les ventes de yaourt ont le moins faibli…
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Les produits bio en Allemagne sont nettement moins chers qu’en Suisse. Cela n’est pas surprenant en soi. Par contre, il est intéressant de constater que la différence de prix en pourcentage avec les produits conventionnels est beaucoup plus réduite en Suisse qu’en Allemagne.
En ce qui concerne les produits laitiers, la différence de prix bio en Allemagne est aussi, selon le produit, jusqu’à trois fois plus important qu’en Suisse...
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Cedric
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En 2014-15 en Autriche, 15% des produits laitiers sont sans lactose ou bien allégés en lactose.
Le pays alpin se place ainsi dans le peloton de tête européen, à la seconde place derrière l’Allemagne, la moyenne européenne se situant à 10%.
La part des personnes souffrant d’une intolérance au lactose ne correspond pas au taux de produits sans lactose des produits laitiers. La tendance relève notamment d’une recherche de bien-être et d’une alimentation saine et de qualité.
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Sur l’année 2022, les ventes de produits laitiers en magasin ont reculé en moyenne de 2,5 % en volume par rapport à 2019, dernière année avant la crise Covid, relève l’Institut de l’élevage (Idele) dans sa publication Tendances du 19 janvier. « On observe une reprise des dynamiques d’avant Covid-19 », soulignent les économistes…
La consommation de produits laitiers avait été encouragée pendant la crise par les confinements et la fermeture des restaurants. Certains produits renouent en 2022 avec une dynamique baissière comme les laits liquides (-5 %/2019 en volume), les fromages frais (-5 %), les desserts frais (-4 %) et le beurre (-2 %). Les ventes de yaourts se maintiennent mieux que le reste de l’ultra-frais (+0,3 %) sous l’effet de l’inflation qui oriente les achats vers les produits « moins chers ». A contrario, les ventes de crèmes et de fromages progressent de 3 %...
En Allemagne, la consommation de produits laitiers enregistre un recul beaucoup plus marqué : -9 % sur les laits liquides, -10 % sur les fromages frais et -15 % sur le beurre sur les douze derniers mois par rapport à 2019. « L’inflation plus forte dans ce pays affecte plus lourdement qu’en France la consommation de produits laitiers », explique l’Idele. En 2022, l’inflation a été de 7,9 % en Allemagne, contre 5,2 % en France.
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Chez Aldi, il y a quatre niveaux d'étiquetage de la forme d'élevage :
1. stabulation libre pour vaches laitières si possible
2. stabulation libre avec pâturage ou préau d'au moins 120 jours
3. stabulation libre à l'année avec pâturage ou cour d'exercice "climat extérieur"
4. stabulation libre à l'année avec pâturage ou cour d'exercice non connectés "bio/premium"
Le plus grand discounter d'Allemagne a annoncé l'année dernière sous le hashtag "changement d'attitude" qu'il obtiendrait et offrirait 100% de son lait des types d'élevage 3 et 4 d'ici 2030…
L'initiative d'Aldi a reçu le "Prix allemand des projets de développement durable 2022". En revanche, l'Association des agriculteurs bavarois a décrit le changement d'attitude comme une "mise en scène du bien-être animal"…
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En janvier 2022, le litre de lait des marques propres des discounters coûtait encore 80 centimes. Le prix est désormais de 1,09 € le litre. Les agriculteurs profitent des prix plus élevés. Mais pour combien de temps encore ?
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Un changement dans le comportement d'achat est déjà évident. Le lait bio est moins demandé en raison des prix plus élevés. Le volume des ventes de lait de consommation bio a baissé de 2,7 % au premier semestre 2022. Après les dernières hausses de prix, les experts du marché estiment une baisse des ventes de 20 à 30 % pour le lait bio…
Cependant, la chute des ventes ne touche pas que le lait bio. Le lait avec d'autres qualités spéciales est également affecté. "Apparemment, nos consommateurs sont sensibles aux prix au-delà d'un certain niveau et montrent qu'ils ne sont pas d'accord avec tous les prix"…
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L'inflation en Allemagne s'est bien élevée à 1,6% en octobre sur un an... Le mois dernier et comme en septembre, les prix en Allemagne ont particulièrement gonflé dans l'alimentaire (+4,3% sur un an), avec +54% pour le beurre et +15,2% pour l'ensemble des produits laitiers...
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D’après un sondage effectué auprès de 1 000 personnes, 1 consommateur sur 3 préfère les produits biologiques dans les secteurs de la viande, de la charcuterie et des produits laitiers.
Un producteur sur 2 achète national. 1 consommateur sur 7 achète plus de produits biologiques que de produits conventionnels. 1 consommateur sur 5 n’achète jamais biologique.
52% privilégient le bio pour des raisons sanitaires (absence de pesticides, de traitements antibiotiques), 45% pour le bien-être animal.
L’argument avancé en faveur des produits conventionnels est pour 65% environ le prix, pour 36% un choix plus large.
Les plus gros acheteurs sont les femmes de 18-24 ans et 35-44 ans ; la demande de produits biologiques est moindre au-delà de 65 ans.
74% des consommateurs achètent en supermarché, 52% chez les discounters, 27% au marché et 21% chez le producteur.
Les consommateurs font peu de différences entre les marques de distributeur bio et les marques bio.
La certification bio apposée sur les produits est importante pour 72% des consommateurs mais seulement 44% lui font confiance.
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