Lait de Normandie... et d'ailleurs

Le 22 juin, l’assemblée générale de la coopérative Omira a approuvé à 97,8 % le protocole d’accord qui doit faire entrer leur entreprise dans le giron de Lactalis, une fois obtenue l’autorisation de l’Office allemand des cartels.

Le géant français, qui continue de tisser sa toile mondiale, a emporté le vote avec une recette qui a fait ses preuves, notamment en 1994 avec Unicoolait, en Moselle. Elle se décline en trois points : confier la collecte à la coopérative de base qui survit dans l’opération, racheter les parts de la société qui vient d’hériter de tous les actifs de la coop en difficulté, et garantir un prix du lait sur dix ans.

Le montant d’achat n’a pas encore été révélé mais ce projet sera discuté le 22 juin par les partis prenants du groupe. Ce rachat permettrait de sécuriser les producteurs de lait et d’assurer le développement des deux sites, à Ravensburg pour la poudre de lait et les ingrédients et Neuburg pour les produits laitiers dans le sud de l’Allemagne.
A l’heure actuelle, Omira regroupe 2 600 producteurs de lait et génère 835 00 kg de lait de manière annuelle sur ces deux sites. Les produits laitiers sont à destination du marché international, du secteur de la confiserie et du Baby food, compétence clés du groupe. Une gamme de produits sans lactose est également commercialisée sous la marque MinusL.