L'entreprise alimentaire qatarie Baladna serait en train de finaliser un accord avec le gouvernement algérien pour créer une ferme dédiée à la production de lait et une usine de production de lait en poudre en Algérie. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts de l'Algérie pour parvenir à l'autosuffisance en matière de production laitière…
Baladna, acteur majeur du secteur agricole qatari et réputé pour son lait et sa production laitière, prévoit d'inaugurer une vaste ferme s'étendant sur 100 000 hectares, à Adrar, dans le sud-ouest de l'Algérie.
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L’enseigne Bel Algérie lance un nouveau produit « La Vache qui rit Extra Benna », classé dans la catégorie des fromages fondus sur le marché. La Vache qui rit® Extra Benna est une exclusivité algérienne, fabriquée en Algérie par des Algériens et avec une partie des ingrédients provenant de sources locales…
Cette démarche de développer l’approvisionnement local s’inscrit dans la vision de l’entreprise de renforcer son engagement en Algérie en participant au développement de l’économie nationale.
Désormais, la gamme La Vache qui rit® se décline en deux offres distinctes :
• La Vache qui rit® Extra Benna (Nouveau) : Un fromage fondu offrant une expérience gustative gourmande et un goût fromager intense, grâce à une sélection rigoureuse des meilleurs ingrédients laitiers, tels que le lait, le beurre et le fromage.
• La Vache qui rit Original® : Une recette équilibrée au bon goût de La Vache qui rit®, enrichie en nutriments essentiels que sont : les vitamines A, D, fer et zinc. Elle incarne l’engagement de l’accessibilité à la bonne alimentation au plus grand nombre.
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Il existe, à ce jour, 230 laiteries, dont 199 qui produisent du lait subventionné (15 publiques et 104 privées) pour couvrir la demande locale. Les laiteries privées ne sont pas à l’abri des aléas du marché international de la poudre de lait. Au niveau national, le ministre du secteur a annoncé que la carte de distribution du lait subventionné sera pour le mois de septembre prochain. C’est dire que les producteurs locaux, autant publics que privés, auront à combiner avec une rude concurrence…
Candia a profité des soubresauts du marché pour se repositionner. Le producteur aurait fait l’acquisition de la laiterie privée Ramdy d’Akbou pour un montant de 40 millions d’euros. Spécialisée dans la production de lait pasteurisé, de yaourts, de crèmes desserts, de fromages frais et fondus, Ramdy a été fondée par Youcef Batouche en 2004. Après le rachat par Danone en octobre 2001 de 51% du capital de la laiterie Djurdjura, fondée par la famille Batouche en 1983, le groupe français dédie la structure à la production de yaourts. De son côté, Youcef Batouche reprend en 2009 la fabrication de yaourts sous la marque Ramdy…
Pour la région de Tipaza, et le centre du pays, la Laiterie publique de Birkhadem se taille la part du lion en matière de distribution. Cependant, le privé couvre quelques villes. Pour l’exemple, et même si elle est couverte par la Laiterie publique de Birkhadem, la région de Tipaza possède tout de même deux laiteries privées. La première laiterie privée est COPOLAIT. Elle est située dans la zone industrielle de Fouka et emploie tout de même une cinquantaine d’employés. Elle couvre des détaillants à travers les villes de Tipaza et environnants. Elle vient en appoint lors des moments de crise. L’entreprise COPOLAIT a été lancée durant l’entame des années 2000. Elle a fermé cependant et momentanément pour une durée de 03 années avant de redémarrer ses activités de production de lait pasteurisé en sachet. La seconde laiterie du privé se situe dans la commune de Ahmer El Aïn, la Laiterie Essaha…
Les Qataris aussi ont fait montre de leur intérêt. La société qatarie Baladna négocie avec le ministère de l’Industrie pour l’implantation d’une usine de fabrication de lait à Djelfa avec une capacité de production de 336 millions de litres par an…
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Un accord de partenariat entre l’Algérie et la Belgique pour la production de lait pour bébé en Algérie. Le protocole d’accord a été signé entre la société algérienne Sarl Achir Lait et la société belge Ninolac International SA, pour la création de la première usine de production de lait pour bébé en Algérie…
Ce partenariat permettra à l’Algérie de produire son propre lait pour nourrissons et de farine pour bébés, ce qui réduira considérablement sa dépendance à l’importation de produits similaires. Permettant également de créer de nombreux emplois en Algérie, dans la mesure où l’usine de production de lait pour bébé devrait employer de nombreux travailleurs locaux…
Ce partenariat permettra à la Belgique de renforcer ses relations commerciales avec l’Algérie, en particulier dans le domaine de la production laitière. La Belgique est l’un des principaux producteurs de lait en Europe, et ce partenariat lui permettra de renforcer sa position sur le marché algérien, en fournissant aux consommateurs algériens un produit de haute qualité et abordable…
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En 2021, l’Algérie a importé près de 200.000 tonnes de poudre de lait. Une nouvelle stratégie pour le développement de la filière lait en Algérie est en cours de concrétisation. Le but c’est de réduire la facture d’importation de la poudre de lait. Le coût de ces quantités s’est élevé à 600 millions de dollars…
La stratégie est de parvenir à la production d’un milliard et 750 millions litres par an, grâce à l’importation de vaches laitières, tout en soutenant les agriculteurs et les investisseurs dans la production laitière, l’élevage, et l’encouragement des investisseurs à établir de nouvelles fermes, afin de réduire les quantités de poudre importées. Les besoins de l’Algérie s’estiment à environ 4 milliards de litres par an…
L’autosuffisance nécessite la disponibilité de deux millions de vaches laitières, contre 908.000 têtes actuellement. Et pour disposer de deux millions de vaches laitières, il faut plus de 200.000 hectares de terres agricoles irriguées destinées à la culture fourragère…
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La quantité de production locale de lait de vache est estimée à 2,5 milliards de litres par an, dont 814 millions de litres sont destinés aux produits laitiers et plus de 750 millions de litres aux ménages, tandis que le reste est orienté vers la transformation domestique ou vers de petites activités non déclarées. La quantité totale de lait frais (chèvres, vaches, chamelles) produite localement est de 3,5 milliards de litres par an…
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Des représentants du groupe qatari « Baladna », spécialisé dans la production de lait se sont rendus dans la wilaya d’El Bayadh dans la perspective de mettre sur pieds un important projet dans la région…
Il convient de souligner que Baladna est l’un des plus grands groupe spécialisé dans la production de lait dans la région du Golfe, avec une ferme s’étendant sur une superficie de 2,4 millions de mètres carrés, comptant quelque 24 000 vaches laitières…
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Le gel des importations de lait en poudre en 2021 a eu raison des producteurs laitiers les plus fragiles. Une opportunité pour Candia Algérie, qui cherche désormais à marcher sur les plates-bandes de Soummam, le leader national du secteur…
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Le gouvernement algérien décide de se lancer dans la production du lait en poudre pour enfant, pour restreindre le taux d’importation depuis l’Europe. La production mondiale de lait pour enfant s’élève à 1,9 million de tonnes par an. D’autant plus que notre pays importe cette substance, en raison de 100 %...
Dans un premier temps, la phase d’intégration portera sur des séances de consultation avec les secteurs concernés. Et ce, afin de mettre au point le projet relatif à la production du lait en poudre. La deuxième phase impliquera tous les acteurs et agents économiques, afin d’aboutir à un partenariat entre le secteur public et privé. Ledit projet inclut également les importateurs de poudre de lait de grandes marques internationales…
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La valeur de la facture d’importation de lait en poudre pour l’année 2021 est estimée à environ 600 millions de dollars. La facture d’importation augmentera entre 10 et 15% en raison des nouvelles variations des prix sur les marchés internationaux…
Il est nécessaire de développer la filière lait locale. Le développement de cette filière dépend du succès de la nouvelle stratégie matérialisée par l’intégration du lait cru frais produit localement avec de la poudre de lait…
L’ONIL importe environ 200 000 tonnes de poudre par an, ce qui équivaut à 47 à 50 % des besoins nationaux de cette substance, tandis que les usines privées importent le reste. Plus de 5 000 tonnes de lait en poudre ont été mises sur le marché au cours des six premiers mois de 2022…
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L’opération de distribution est effectuée par un comité interministériel qui détermine les quotas pour chaque laiterie en fonction des besoins de chaque wilaya, et il ne concerne que les laiteries privées et publiques réparties sur l’ensemble du territoire national qui produisent du lait subventionné.
L'Algérie dispose de 230 laiteries publiques et privées, dont seulement 199 laiteries produisent du lait subventionné vendu à 25 dinars (15 publiques et 104 privées)…
Cela nécessite la disponibilité de deux millions de vaches laitières, contre 908.000 têtes actuellement. Et il faudrait plus de 200.000 hectares de terres agricoles irriguées destinées à la culture fourragère…
La quantité totale de lait frais (chèvres, vaches, chamelles) produite localement est de 3,5 milliards de litres par an, dont 2,5 milliards de litres de lait de vache…
Le responsable a estimé que la facture d’importation de poudre de lait peut être réduite de plus de 50%, d’ici 2025, si une stratégie « efficace » venait à être adoptée pour développer la filière de production locale de lait frais…
Les autorités resserrent l’étau sur les laiteries afin d’éviter le détournement de la poudre de lait subventionnée et destinée à la production exclusive du lait en sachet. En effet, quatre laiteries ont été fermées pour spéculation et détournement de la poudre qu’ils utilisent pour la production de fromages et de yaourts...
« L’arnaque de la mafia du lait, le détournement du lait en sachet vers la fabrication des autres produits laitiers et vers d’autres industriels, les dysfonctionnements dans la distribution », sont à l’origine de la pénurie du lait qui perdure plusieurs semaines sans aucune réaction de la tutelle.
La ferme pilote Mekhancha Nafaâ a été choisie pour abriter un projet algéro-néerlandais relatif à la mise en place d’une ferme laitière de démonstration et de formation.
L’Ouganda est le principal exportateur de lait en Afrique de l’Est. Le pays qui souhaite diversifier ses débouchés en dehors de la sous-région a signé un accord d’approvisionnement avec l’Algérie en mars dernier...
En Ouganda trois grandes entreprises privées approvisionnent le marché du lait en poudre. Il s’agit notamment de l’indien Amos Diaries, du kenyan Brookside Diaries et de la firme locale Pearl Diaries. De son côté, l’Algérie est le premier importateur de produits laitiers en Afrique totalisant des achats de plus de 1,6 milliard $ en 2022…
Avec près de 379 300 tonnes de poudres de lait importées en 2020, l’Algérie est le premier acheteur africain pour ce produit. Les achats avaient alors bondi de 7% sur un an, ils ont été bien moins toniques en 2021, dans un contexte de dépréciation du dinar mais aussi d’une forte inflation locale qui plombait la consommation…
La France n’était plus que troisième fournisseur de produits laitiers de l'Algérie en 2021, derrière la Nouvelle-Zélande et l’Argentine, passée en tête grâce au dynamisme de ses envois de poudres grasses. Tout laisse à penser que les achats algériens de produits laitiers seront dynamiques cette année grâce à l’envolée des prix de l’énergie. Mais l’Europe pourrait n’en profiter de manière que marginale, faute de disponibilité et faute d’être vraiment compétitive sur le marché mondial…
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La société qatarie Baladna a annoncé son intention d’investir dans une usine de production laitière d’une capacité de 336 millions de litres par an à Djelfa. Cette nouvelle usine vise à répondre à la demande croissante de produits laitiers dans la région, tout en dynamisant le développement économique local…
Djelfa a ainsi été choisie pour accueillir ce projet parmi 4 wilayas, en raison des conditions favorables dans la région. Une réunion a eu lieu en mars dernier avec le comité d’experts pour finaliser ce projet, dont les travaux débuteront en 2023. L’usine sera opérationnelle en 2024, avec une capacité de production initiale dépassant largement le besoin en lait de la région….
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Alors que le Kenya, principal importateur du lait ougandais, se remet à acheter après une interdiction de la précédente administration, Kampala diversifie ses clients, en signant notamment des accords commerciaux avec Alger…
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Le phénomène du sachet de lait en Algérie revient de nouveau sous une nouvelle version. En effet, il passe, cette fois-ci, d’une crise de pénurie à un surplus et une source de perte pour les commerçants…
Après les dernières lois strictes des autorités concernant le lait subventionné, ce dernier est disponible en grande masse dans les magasins. D’ailleurs, le citoyen ne rencontre plus de difficulté pour s’en procurer. Au contraire, les commerçants se plaignent aujourd’hui du surplus de ce produit et des grandes pertes qu’ils subissent quotidiennement…
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L’Algérie est un des principaux importateurs mondiaux de poudre de lait, mais le gouvernement tente de réduire les achats du pays…
L’Algérie est loin d’être autosuffisante en produits laitiers, sa production ne couvre qu’environ 55 % de ses besoins, selon des calculs de l’USDA. Mais le gouvernement souhaite améliorer la situation en subventionnant l’élevage, la recherche et l’innovation. Le ministère de l’agriculture algérien a ainsi annoncé cette année reprendre l’importation de génisses laitières et vise 400 000 femelles en deux ou trois ans. La politique gouvernementale vise à restructurer l’amont pour obtenir des fermes plus productives…
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Alger, Tunis et Rabat sont en rupture de stocks de lait. Dans les trois pays, les autorités tentent de trouver des solutions à cette pénurie. Sans réel succès…
Les trois pays nord-africains sont confrontés à des pénuries à venir de lait. Avec des raisons différentes : baisse de production laitière nationale pour les uns, problèmes d’importations pour les autres…
Dans les faits, le Maroc semble être durement touché par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, comme le reste du continent. Parmi les facteurs qui expliquent la baisse de la production locale de lait : la flambée des prix des aliments donnés au bétail et des céréales — maïs et soja principalement. Mais également les conditions climatiques. Le Maroc a connu une sécheresse importante, qui a contrait des éleveurs à fermer leurs exploitations…
En Tunisie, la situation semble être plus catastrophique. Début septembre dernier, le président du Syndicat national des agriculteurs, Midani Dhaoui, affirmait que la Tunisie ne disposait plus que de quinze jours de stocks de lait. Une crise qui touche de nombreux produits de première nécessité. Mais avec 1,5 million de litres consommés chaque jour, le lait, lorsqu’il est absent des rayons, symbolise la crise que le pays traverse…
Enfin, l’Algérie voit elle aussi la pénurie de lait pointer le bout de son nez, mais la raison de cette crise est sensiblement différentes du Maroc et de la Tunisie, Alger important de la poudre de lait. Les stocks des producteurs sont en chute libre. Africa Intelligence affirme que Tchin-Lait, qui exploite la marque Candia en Algérie, a interrompu sa production à Alger, Bejaïa et Sétif à cause d’une pénurie de poudre. Même chose pour Soummam et Hodna, qui ont livré leurs derniers stocks de lait il y a quelques jours. Les supermarchés ne sont donc plus réapprovisionnés…
Les nouveaux prix du lait en sachet subventionné aux différents stades de sa distribution…
Le dernier décret exécutif portant fixation des prix du lait en sachet subventionné détaille les prix du lait pasteurisé conditionné en sachet du stade de la production jusqu’à sa distribution. Ces prix concernent le lait partiellement écrémé pasteurisé subventionné et conditionné en sachet…
Le sachet de lait sera vendu à 25 dinars [0,16 €]
Le prix de vente du litre de lait quai-usine est de 21 dinars. À ce prix viendra s’ajouter une marge de distribution de gros de 2 dinars. Puis, les grossistes vendront aux détaillants le sachet à 23 dinars. Les détaillants prendront également une marge de vente de 2 dinars. Et le prix que va payer le consommateur pour le litre sera de 25 dinars…
Le prix de cession de la poudre de lait livrée par l’office national interprofessionnel du lait aux transformateurs est fixé à 126.000 dinars la tonne. Le président avait ordonné au gouvernement d’augmenter la marge bénéficiaire des producteurs et des distributeurs de lait. Respectivement d’un dinar par litre pour les usines. Et de 2 dinars par litre pour les distributeurs de lait subventionné.
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La grande déception des éleveurs laitiers après les augmentations des marges bénéficiaires décidées en faveur des distributeurs et des usines de lait…
L’augmentation des marges bénéficiaires des distributeurs et des usines de production du lait subventionné n’a pas laissé les éleveurs laitiers indifférents. Le président a en effet donné des instructions pour augmenter la marge bénéficiaire d’1 DA/litre de lait pour les usines et 2 DA pour les distributeurs. Considérés comme le maillon faible de la filière lait, les éleveurs n’ont pas été concernés par cette mesure tant attendue…
Les distributeurs et les usines de lait méritent des augmentations de leurs marges bénéficiaires, car celles-ci n’ont pas été augmentées depuis 2001. Accusés parfois de tous les maux, les distributeurs perçoivent à présent 90 centimes pour chaque litre de lait. Les transformateurs touchent une marge de 0,4 centimes pour chaque litre produit…
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L’Algérie compte 300 000 éleveurs environ. Il y en a beaucoup qui sont en difficulté. « Les vendeurs de cigarettes gagnent mieux que nous. Il y a quelques années, on était 4000 à travers la wilaya de Boumerdès. On produisait jusqu’à 60 millions/litres par an. L’année passée, la production a chuté à 9 millions de litres car la moitié des éleveurs ont changé d’activité. Moi-même je pense à vendre mon cheptel… »
Tout a augmenté. Le maïs est passé de 2400 à 7500 DA/q.Même le son gros, qui est censé être un déchet, est inabordable sur le marché. Son prix a atteint 2140 DA alors qu’il est plafonné à 1800 DA par l’Etat. En revanche, le prix du lait a augmenté de 5 DA en 20 ans. Il est à 50 DA alors que son prix de revient dépasse 80 DA…
Aujourd’hui, même les collecteurs espèrent un geste des pouvoirs publics pour la sauvegarde de leur activité. Ces derniers ont droit à une marge de 5 DA pour chaque litre de lait collecté auprès des éleveurs. Cette marge n’a pas été augmentée depuis 10 ans…
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La pénurie du lait en sachets se fait de plus en plus sentir par les ménages et touche presque toutes les régions de pays. Ayant tendance à durer, elle déclenche une polémique sur ses raisons réelles. Chacun des intervenants dans la chaine impute la faute à l'autre. Quelles qu'en soient les causes, ce sont les petites bourses qui en subissent les conséquences chaque matin, ils vivent l'attente puis les bousculades pour se procurer quelques sachets de lait...
L’Algérie a acheté 21.000 tonnes de poudre de lait écrémé au mois de janvier dernier, en hausse de 21% par rapport à la même période l’année précédente …
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