L’albédo se définit comme la quantité de rayonnement solaire réfléchie par une surface. Plus l’albédo est élevé, plus l’énergie repart vers l’espace et moins il reste d’énergie pour réchauffer l’atmosphère. En cela, l’albédo est considéré par le GIEC comme un levier non négligeable d’atténuation du changement climatique…
Pendant trois ans, l’Institut de l’Elevage et le CESBIO (centre d’études spatiales de la biosphère (INRAE, CNRS, CNES…) ont mené un projet visant à mieux caractériser la variabilité spatio-temporelle de l’albédo des prairies en France et à identifier des leviers d’augmentation de l’albédo. Il apparait que les prairies ont un effet albédo intéressant dans la limitation du changement climatique. Mais pour avoir un effet maximal, il faut maximiser la couverture des sols et éviter les sols nus, et chercher des compromis entre pratiques. Il s’agit notamment éviter le surpâturage en réduisant le chargement et/ou en augmentant la hauteur d’herbe en sorti des animaux…