Alors que la France comme l’UE s’enlise dans ses réflexions sur la répartition des marges et les conditions d’élaboration d’un prix plancher, les Etats-Unis ont fait le choix de répondre aux défaillances du marché et d’axer leur politique sur la gestion des risques plutôt que de légiférer sur les relations commerciales. Une stratégie qui permet aux agriculteurs américains d’avoir une visibilité sur les prix, sur leur chiffre d’affaires et même sur leurs marges afin de pouvoir envisager l’avenir et planifier leurs investissements….
On peut reprocher à ce système de ne pas s’adapter à l’évolution des coûts de production des agriculteurs. Au lieu de faire évoluer le prix de référence en fonction des prix du marché, il pourrait être possible de le faire évoluer en tenant compte des indicateurs liés aux intrants…
A l’heure où les réflexions s’ouvrent sur la PAC post 2027, ces mécanismes qui permettent de protéger les agriculteurs des effets de la volatilité des marchés pourraient être une source d’inspiration utile à l’Union Européenne…