Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Le prix de l’énergie est devenu la principale angoisse des dirigeants d’entreprise

Le prix de l’énergie est devenu la principale angoisse des dirigeants d’entreprise | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Pour Philippe Chalmin, ces hausses de coût seront répercutées, entraînant la plupart des pays d’Europe dans la stagflation, voire pire pour certains…


Les dernières semaines nous avaient offert un peu de répit : un bel été indien tout d’abord et donc une demande plus faible de gaz et d’électricité pour le chauffage. Malgré la guerre en Ukraine, les réserves de gaz en Europe se sont remplies au point d’avoir dans bien des pays atteint le maximum de leur capacité. Oh, certes, cela a eu un coût et il a fallu payer le gaz norvégien ou russe, les gaz naturels liquéfiés américain ou qatari à des prix équivalents en réalité entre 200 dollars ou 300 dollars le baril de pétrole…


Depuis peu, les cours du gaz en Europe ont donné l’illusion de la détente. Mais à y regarder de près, celle-ci n’affecte que le marché à très court terme, les livraisons du lendemain…

Cedric's insight:
voir aussi L’agroalimentaire redoute de perdre en compétitivité à cause des prix de l’énergie
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Quand les spéculateurs lorgnent sur nos assiettes

Quand les spéculateurs lorgnent sur nos assiettes | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une initiative de FranceAgrimer et de Philippe Chalmin visait à convaincre les journalistes que la formation des prix agricoles ne pouvait que résulter de la loi de l’offre et de la demande dans le cadre de la mondialisation des échanges de produits alimentaires qui ne représentent pourtant qu’un peu plus de 10% de la consommation mondiale.

Cedric's insight:
Aux yeux des spéculateurs, les céréales, les produits laitiers et les viandes ne sont que des « commodités » comme le disent dans les salles de marchés ceux qui achètent sur le marché à terme...
D’où ce commentaire désabusé de Philippe Chalmin : « ça fait trois ans qu’on n’a pas eu une bonne catastrophe climatique à se mettre sous la dent, sauf sur le marché du sucre ».
Voilà ce qui aurait manqué pour le blé, le riz et le maïs, empêchant les spéculateurs de s’en donner à cœur joie. Car, toujours selon Philippe Chalmin, il faut désormais s’habituer à vivre sans les outils de régulation dont étaitdotée naguère la Politique agricole commune en Europe.
Selon lui nous assistons même au «retour à une situation d’avant 1936 avec l’instabilité des prix à gérer au long des filières».

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