Les grands du « food business » n’échappent plus aux pressions en faveur d’une nutrition équilibrée. Le plus gros coup de semonce a été donné le mois dernier par de puissants actionnaires institutionnels de Nestlé…
Plusieurs fonds d'investissement ont en effet mis à l'ordre du jour une résolution demandant la diminution de la proportion des produits mauvais pour la santé dans les ventes. D'où cette exigence inédite d'expurger plus rapidement du catalogue les produits les plus gras et/ou sucrés. Nestlé avait indiqué de son propre chef, l'an dernier, vouloir une hausse de 50% des ventes de produits plus « nutritifs » d'ici à 2030…
Cedric's insight:
ShareAction, une ONG spécialisée dans les combats pour l'environnement et la santé, coordonne plusieurs initiatives similaires dans l'agroalimentaire, y compris chez Kraft Heinz et Unilever. Si Nestlé regimbe pour l'instant face à cette injonction, certains concurrents se montrent plus réceptifs. Comme le français Danone, l'un des premiers à avoir modifié son portefeuille pour privilégier les produits sains…
Les startups françaises de la FoodTech ont levé 875M€ en 2021, soit 40% de plus qu'en 2020, qui était déjà une année extraordinaire...
Au premier semestre 2022, malgré de forts vents contraires et une baisse mondiale des investissements technologiques, les investissements sont bien orientés. La FoodTech française est 3e en Europe en 2021, seulement 4e pour le premier semestre 2022.
• Les investisseurs étrangers sont beaucoup plus actifs qu'ils ne l'étaient auparavant ;
• Le nombre d'acquisitions est en hausse par rapport aux années précédentes
• Les transactions à un stade précoce augmentent enfin en taille et en quantité
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voir aussi Bienvenue sur le site de l'écosystème thématique #FoodTech
Tout producteur est responsable des produits qu'il met sur le marché. Dans certains cas, la responsabilité des chefs d'entreprises peut même être engagée…
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La sécurité alimentaire en Europe n'ayant jamais été aussi forte, il s'agit surtout d'un malheureux hasard du calendrier. Les rappels de produits sont réguliers et la plupart passent inaperçus. Mais la temporalité et le nombre de cas fait polémique…
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Michel-Edouard Leclerc accuse l’industrie agroalimentaire de vouloir profiter des Etats Généraux de l’Alimentation pour faire passer d’importantes hausses de prix pour le consommateur. L’industrie réplique et détaille ses propositions pour toute la filière.
La ministre de la Santé a décidé de retenir un système de code 5 couleurs, Nutri-score, pour indiquer lorsque des produits alimentaires sont trop gras. Mais peu de chance qu’il soit adopté par l’industrie : Coca-Cola, Nestlé et quatre autres géants de l’agroalimentaire ont déjà annoncé leur propre dispositif.
La notoriété des super-aliments progresse. Ils sont en effet perçus comme une réponse à nos problèmes de santé. Une étude réalisée par Mintel GNPD (Global New Product Database) souligne la popularité de ces aliments riches en nutriments aux bienfaits multiples et révèle une explosion quant à leur incorporation dans de nouveaux produits...
Dans l'agro-alimentaire bien sûr, mais aussi dans d'autres secteurs comme l'industrie ou la santé, certains acteurs s'associent au sein de leur filière pour définir et mettre en œuvre des objectifs communs de qualité. Une démarche qui connaît un succès grandissant.
« les leviers de la confiance doivent désormais être au centre de la réflexion stratégique des marques car, dans un contexte de défiance massive, ils sont bel et bien créateurs de valeur ». Les filières qualité jouent assurément ce rôle de leviers de confiance.
La qualité au cœur du modèle de consommation de demain :
Toutes les études vont dans le même sens : la qualité des produits et des services, et plus largement la consommation responsable, sont de plus en plus déterminantes dans les actes d'achats. C'est ce que confirme encore la dernière étude de l'observatoire de la consommation responsable, qui souligne que ce marché poursuit sa hausse. Il n'est pas étonnant que les filières qualité connaissent dans ce contexte un succès croissant, simplement parce qu'elles offrent de vraies garanties en la matière.
Selon le Canard enchaîné, des industriels laitiers sont intervenus auprès du gouvernement, pour tenter d’empêcher la réforme du Nutri-Score, qui devrait rétrograder les produits laitiers sucrés…
Des représentants de certains industriels du lait seraient intervenus auprès du ministère de l’Agriculture et celui de l’Économie. Cette agitation serait liée à leur inquiétude, de voir les produits laitiers sucrés rétrogradés après la prochaine réforme du dispositif d’étiquetage des produits en fonction de la valeur nutritionnelle, qui les classe de A (pour le plus nutritif) à E. Le changement de calcul devrait intervenir en fin d’année, les producteurs auraient ensuite deux ans pour mettre à jour leurs étiquettes…
Censée entrer en vigueur en fin d’année, la mise à jour du mode de calcul doit par exemple moins recommander les boissons à base d’édulcorant dans les rayons des six pays ou le Nutri-Score est en vigueur (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Pays-Bas et Suisse)…
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voir aussi Nutri-Score : l’algorithme évolue pour le lait et les boissons lactées
Jamais le risque d’arrêts de production et de défaillance des industries agroalimentaires n’aura été aussi réel, selon un communiqué du syndicat de la Coopération Agricole, qui regroupe 40 % de l’agro-industrie française. Le « mur est infranchissable », laissant présager des risques de pénurie alimentaire cet hiver dans les supermarchés…
Le secteur alimentaire est en train de connaître une crise inédite depuis plus de 40 ans, une crise qui touche l’ensemble des coûts de production agricole et agroalimentaire. La gestion de la crise Covid, les sécheresses et l’inflation ont déjà entamé l’appareil agricole français. Maintenant, la flambée des coûts de l’énergie frappe à la porte, pouvant contraindre définitivement les entreprises agroalimentaires à baisser leur production…
Il y a déjà des baisses de production et des mises en chômage technique ou partiel… Des entreprises qui conditionnent et préparent les produits alimentaires tournent à 50% ou trois jours par semaine. À présent, un certain nombre d’entreprises vont limiter le nombre de références, il va y avoir une incidence et un risque de rupture qui est important sur la chaîne alimentaire...
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voir aussi La coopération laitière demande 15% de hausses de tarifs supplémentaires
Nestlé, Ferrero, Lactalis, Findus… Les cas de bad buzz dans l’industrie alimentaire ne manquent pas. Et pour cause, dès que l’on touche à la santé des consommateurs, le potentiel de viralité et de reprises médiatiques explose. Les crises Buitoni et Kinder, derniers exemples en date, prouvent, une fois encore, que le secteur alimentaire est extrêmement sensible aux crises…
Visibrain, l’outil de veille des réseaux sociaux, publie une étude «Crises et industrie alimentaire : les leçons à tirer» et dévoile les 5 enseignements à retenir pour les marques en cas de crise…
• Une crise peut marquer durablement l’image d’une entreprise
• Un bad buzz peut en cacher un autre. Un bad buzz n’arrive pas par hasard. Il est souvent le fruit d’une cause plus profonde qui remonte à la surface une fois que la crise explose
• Une polémique peut aussi éclabousser tout un groupe ou un secteur, au-delà de la marque ciblée
• etc…
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voir aussi Lactalis : Comment se relever d'un scandale sanitaire https://sco.lt/78B5pA
Listeria, E.coli, salmonelles… Que risquent les industriels qui mettent ces produits sur le marché ?
"Jamais vous n’avez aussi bien mangé. Il s'agit d'un paradoxe parce qu’il n’y a jamais eu autant de peurs alimentaires." C’est par ces mots que Philippe Chalmin, professeur à l’université Paris-Dauphine, a ouvert la conférence "Produire et manger mieux".
Selon lui, la nourriture "était auparavant mesurée en terme de quantité, aujourd’hui en qualité". Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la nature des aliments qu’ils mangent et se tournent vers nouvelles formes d’alimentation…
Vache folle, graines germées tueuses, lasagnes à la viande de cheval… Les crises sanitaires, aux conséquences plus ou moins dramatiques, illustrent la complexité du circuit alimentaire actuel...
Récapitulatif de quelques scandales alimentaires qui ont touché la France ces dernières années, avec des conséquences plus ou moins dramatiques :
• Eté 2017 : du fipronil dans les œufs
• Décembre 2013 : des chevaux de laboratoire à la boucherie
• Janvier 2013 : des lasagnes à la viande de cheval
« Près de 8 Français sur 10 estiment que les produits alimentaires qu'ils consomment sont "moins sains" que ceux du temps de leurs parents », c'est le constat accablant qui ressortait d'une étude de 2014 sur le rapport des français à l'alimentation, rapportée par Les Echos. Près de 60% des personnes interrogées estimaient même que la situation ne ferait que s'aggraver dans le futur.
Le système alimentaire est aujourd’hui bien verrouillé. Contrôlé par quelques acteurs, mastodontes de l’industrie agro-alimentaire ou de l’industrie des semences et produits phytosanitaires, fédérations de gros agriculteurs, la voix des petits producteurs et des consommateurs a du mal à se faire entendre.
Après de multiples scandales, vache folle, viande de cheval dans les lasagnes, crise du lait, la défiance de la population vis à vis du monde agricole grandit. Les mangeurs en quête de transparence se dirigent de plus en plus vers le bio et les circuits courts, qui jouent la carte du lien direct et de la confiance.
Les “marginaux” commencent à s’organiser, inventent des alternatives pour contourner la mainmise de ces grands groupes en quête de profits.
Face à ce constat et ces dynamiques à l’oeuvre, comment le système alimentaire pourrait évoluer dans les années à venir ?
60 Millions de Consommateurs enquête sur les arguments marketing des industriels de l’agro-alimentaire.
Saviez-vous que l’industrie agro-alimentaire est le premier secteur économique de l’Hexagone, devant l’industrie automobile, ou encore celle du luxe ? L’agro comme on surnomme cette branche, représente 170 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Ainsi, tous les arguments marketing pour rendre un produit sorti d’usine plus attrayant sont utilisés. Et ces arguments sont tous trouvés : les industriels surfent sur les arguments liés au gout. La France, pays de la gastronomie, du gout et de l’authenticité. 60 Millions de Consommateurs a réalisé une enquête afin de discerner le vrai du faux.
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