La complexité pour protéger des AOP très variées, sur un marché mondialisé à travers les traités commerciaux et par les ventes sur Internet, a été pointée du doigt lors de l’assemblée générale du Cnaol (Conseil national des appellations d’origine laitières) ce 30 septembre 2016. L’exemple de l’Italie en la matière a fait rêver plus d’un producteur français.
La France est riche de la diversité de ses fromages, mais cela n’est pas sans complexifier les débats entre les AOP. Dans le cadre du traité commercial Canada Europe (Ceta), uniquement certaines appellations ont été reconnues, les autres, souvent les plus petites, se sentant « sacrifiées » confie le représentant de l’une d’elle. Mais il concède que les débats de la journée ont fait évoluer sa vision. Il espère maintenant que son fromage soit a l’avenir reconnu par le Canada.