Lait de Normandie... et d'ailleurs

Un bon réseau de chemins contribue à la réussite du pâturage et c’est aussi un véritable investissement. Les matériaux disponibles sont multiples avec leurs avantages et inconvénients. Leur durabilité passe une bonne mise en œuvre et un suivi régulier de leur état.

Il y a un énorme potentiel pour augmenter la quantité d'herbe cultivée et utilisée dans les fermes laitières irlandaises. Actuellement, on estime qu'environ 7,8 t MS/ha sont utilisés à l'échelle nationale dans les fermes laitières; mais le potentiel est de 10t/ha. Cependant, dans l'état actuel des choses, le taux de progression est lent et d'environ 0,2t/ha/an.
L'herbe a un grand rôle à jouer dans la rentabilité des systèmes. Chaque tonne supplémentaire d'herbe consommée augmentera les bénéfices de 180€/ha en moyenne. Mais pour atteindre la cible de 10t/ha, il faut améliorer de la fertilité des sols, les infrastructures de pâturage et le ressemis.
A retrouver sur http://www.agriland.ie/farming-news/dairy-farmers-must-think-of-grazing-infrastructure-as-an-investment/

À Montreuil-sous-Pérouse, les vaches du Gaec Stardière boitent moins et sont moins stressées grâce à des revêtements innovants proposés par la Coopérative des agriculteurs de la Mayenne.

Des chemins bien entretenus, c’est moins de boiteries. Pendant la période de stabulation hivernale, la réfection des chemins libres de toute circulation peut devenir un rendez-vous annuel à programmer.

C’est surtout sur les 50 premiers mètres, quand le troupeau est encore compact, que les chemins doivent être les plus larges et les plus confortables.

Pour un troupeau d’une quarantaine à une cinquantaine de vaches, la largeur utile du chemin principal doit être de 3-4 m (2 m si en béton) ; pour 100 vaches et plus, il faut prévoir 5 m.