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Si la baisse du volume de lait est progressive, les entreprises peuvent s’en sortir en se tournant vers la production d’ingrédients protéiques à plus forte valeur ajoutée, de fromage et de produits de consommation de marque… À l’avenir, le déclin de la croissance de la production laitière pourrait être plus fort que prévu à mesure que les échéances des réglementations sur la qualité de l’eau approchent et que les objectifs de réduction de l’ammoniac s’intensifient… Ces défis commencent par des pertes de revenus et une rentabilité réduite, sont suivis par une concurrence accrue pour le lait et culminent par les implications financières d'une capacité de transformation excédentaire sur le bilan…
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Perspectives agricoles de l’UE 2023-2035
• Le secteur laitier de l’UE prouve sa résilience • La production de l’UE se trouve à un tournant et se dirige vers une durabilité accrue • La croissance mondiale de la production laitière devrait changer • L’UE reste le premier exportateur mondial • La différenciation des importations mondiales devrait soutenir le commerce de l’UE • Une croissance limitée des solides du lait • Fromages et lactosérum devraient rester les flux préférés • Produits laitiers enrichis et fonctionnels seront en hausse • Le marché du fromage devrait poursuivre sa croissance • Plus de valeur ajoutée pour la production européenne de lactosérum en poudre • Le prix du lait cru dans l’UE atteint un nouvel équilibre plus élevé
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Les prévisions de la Commission européenne sont à une très faible croissance de la collecte laitière européenne en 2023 et en 2024…
Sur l’ensemble de l’année 2023, les volumes de lait collectés dans l’UE devraient progresser de 0,3%, ce qui cache de fortes disparités. volumes ont progressé de 0,7% sur les 7 premiers mois de l’année, En France, la collecte recule de 2,3% sur les 7 premiers mois, et aucune amélioration n’est constatée depuis. En Italie et en Irlande on observe aussi des baisses. Tandis qu’en Belgique, Allemagne et Pologne les volumes résistent à la baisse des cours.
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Sans les nouvelles contraintes environnementales, la collecte de l’UE devrait rester stable dans les 5 années à venir, selon le Gira. Les États-Unis, la Chine et le Pakistan sont plus dynamiques…
Le meilleur exemple de cette pression environnementale, se trouve aux Pays-Bas. Pour atteindre son objectif qui est de diminuer de 30% ses émissions d’azote d’ici à 2030, le gouvernement néerlandais estime qu’il faudra réduire d’un tiers, voire de la moitié, le cheptel bovin. « Conséquence, la collecte de lait devrait chuter de 30 % d’ici à 2030, c’est 4 millions de tonnes en moins ! »…
Par effet domino, la situation pourrait profiter aux éleveurs du nord de l’Europe : « Les laiteries néerlandaises devraient importer du lait cru pour compenser la moitié de la baisse de la collecte, soit 2 millions de tonnes, dans un rayon de 300 km, donc en Belgique et Allemagne de l’Ouest, on se dirige vers une guerre laitière ! »…
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Les industriels laitiers européens vont continuer de privilégier les fabrications de fromage en 2023, aux dépens du couple beurre/poudre, estime l’USDA. Les fabrications de fromages de l'UE à 27 devraient progresser de 0,67%...
Les trois premiers producteurs européens de fromage, l’Allemagne, la France et l’Italie produisent plus de la moitié du fromage européen…
La consommation européenne de fromage devrait progresser de nouveau cette année, calcule l’USDA, à 9,3 millions de tonnes (+0.8 % sur un an, +1 % sur deux ans). Si les achats des Français souffrent de l’inflation, dans l’ensemble de l’Europe ils résistent en volume, au profit de fromages moins onéreux. Pour y répondre, les laiteries communautaires devraient orienter davantage les disponibilités limitées vers le fromage, aux dépens du couple beurre/poudre…
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La Commission prévoit une baisse de 0,2 % de la production de lait pour 2023. Avec une augmentation prévue de 1 % des abattages, il y aura moins de lait disponible en 2023 en raison d'un déclin du cheptel laitier. C'est particulièrement le cas pour le second semestre 2023, car la baisse des prix du lait pourrait entraîner de fortes baisses de production…
Les transformateurs laitiers devraient viser l'amélioration des marges en 2023 en canalisant le lait vers des produits plus rentables, et avec cela, 0,7 % de lait en plus devrait entrer dans la production de fromage et de lactosérum par rapport à l'année dernière. Mais la hausse des livraisons de lait au quatrième trimestre 2022 a entraîné une accumulation des stocks de beurre et de poudre…
L'augmentation de la production de fromage et de lactosérum devrait contribuer à une augmentation de 2% des exportations de produits laitiers en 2023. Cela suppose une reprise de la demande chinoise suite à l'assouplissement des restrictions Covid et des exportations stables vers le Royaume-Uni et les États-Unis…
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Selon l’Institut de l’élevage, les prix du lait à la production français et nord européens pourraient se rapprocher en 2023. En France, le prix « conserve encore une légère marge de progression », tandis qu’en Europe du Nord il pourrait être amené à baisser…
Le prix du lait à la production « conserve encore une légère marge de progression » en France, tandis que les prix du lait en Europe du Nord, plus élevés qu’en France car « très fortement reliés aux prix des ingrédients », pourraient être amenés à baisser. « Le prix des ingrédients ayant baissé, le prix du lait valorisé en beurre/poudre maigre baisse également tant sur le marché mondial que sur le marché européen ». Les éleveurs européens anticipent déjà cette baisse de prix en produisant plus de lait : la vente d’alimentation animale est à la hausse et la collecte est dynamique…
Contrairement à certains de nos voisins comme l’Irlande ou l’Allemagne, le prix du lait en France dépend largement de sa valorisation en grande distribution. La revalorisation du prix du lait payé aux producteurs français dépendra donc du résultat des négociations commerciales entre industriels et distributeurs qui prendront fin au 1er mars…
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La Commission européenne prévoit d’ici 2032, une évolution des élevages laitiers vers des systèmes plus durables comme l'agriculture biologique, avec à la clé une baisse de la production, et une transformation des habitudes alimentaires des consommateurs…
Elle prévoit également un recul de 10 % du cheptel laitier sur le Vieux continent entre 2022 et 2032…
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Le prix du lait dans l’UE devrait s’orienter à la baisse en 2024 et 2025, selon la Commission européenne…
« Il faudra quelques années avant que le marché des produits laitiers parvienne à un nouvel équilibre (supposé se produire en 2025), après quoi les prix des produits laitiers augmenteront à nouveau », prévoit la Commission européenne dans ses prévisions agricoles à dix ans. Le prix du lait dans l’UE, de l’ordre de 420 €/t sur les années 2020 à 2022 (moyenne sur trois ans), approcherait 475 €/t en 2023, 460 €/t en 2024 et 423 €/t en 2025. Il remonterait ensuite progressivement pour s’établir vers 443 €/t en 2032. Très en dessous donc des 565,8 €/t atteints en octobre 2022…
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Le début de 2023 pourrait rester difficile pour les éleveurs face aux coûts élevés des intrants et à une demande probablement plus faible…
Seule la production de crème pourrait croître au sein de l'UE. La production de fromage pourrait redevenir une option privilégiée, tirée par les prix élevés. La compétitivité des poudres de lait souffre des prix élevés en vigueur, qui entravent les exportations…
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L'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine a considérablement perturbé les marchés agricoles mondiaux, créant plus d'incertitude, ce qui a ajouté une couche d'instabilité à des marchés déjà tendus…
La tendance saisonnière habituellement observée dans le prix du lait cru de l'UE ne s'est pas concrétisée en 2021, le prix augmentant au contraire tout au long de l'année.
Malgré cela, les livraisons de lait ont chuté de 0,3 %, pour la première fois depuis 2009. La hausse des coûts a ralenti la croissance de la production laitière et a contribué à une réduction plus forte que prévu du cheptel laitier de 1,5 %...
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« La collecte progresserait dans presque tous les pays membres », affirme l’Institut de l’élevage (Idele), dans une étude parue le 12 mars 2018. La production européenne pourrait ainsi progresser de 2 % en 2018, par rapport à 2017, « avec une croissance toujours forte en Irlande (+ 8 %) et en Pologne (+ 5 %), modérée dans la plupart des états membres (entre + 2 et + 3 %), plus modeste en France et dans les pays baltes (+ 1 à + 1,5 %), et nulle aux Pays-Bas ».
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Les perspectives sur l’année 2018 sont incertaines. La demande internationale s’avère plutôt dynamique, mais dans le même temps, les importants stocks d’intervention européens plombent les cours de la poudre de lait écrémé, et par ricochet ceux du lactosérum.
A l’image de ce que nous avons connu tout au long de l’année 2017, un décalage important devrait perdurer entre les prix du beurre et ceux de la poudre de lait écrémé, sans que l’on sache pour l’instant où se situera la combinaison de ces deux extrêmes en termes de prix du lait à la ferme. … A la question, les Européens achètent-ils tous exactement la même chose ? La réponse est non. Au Royaume-Uni, le lait est majoritairement frais. 93% des volumes contre moins de 5% en France et en Espagne. Le beurre est une typicité française. 80% des volumes contre 40% pour le Royaume-Uni et 30% pour l’Espagne. Les Français sont champions toutes catégories en crème avec un niveau d’achat deux fois plus élevé qu’au Royaume Uni et trois plus qu’en Italie et en Espagne.
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À l’avenir, la baisse de la production laitière pourrait être plus importante qu’on ne le pensait auparavant, à mesure que les délais fixés pour la convergence de la qualité de l’eau et les objectifs de réduction de l’ammoniac se resserrent…
Rabobank reconnaît deux scénarios possibles pour l'industrie. Le scénario de référence impliquerait une baisse de 13% de la production laitière, anéantissant presque toute la croissance de la production depuis 2010. Un scénario baissier plus drastique prévoit une baisse de 20%. Ce scénario défavorable présente un risque de pertes de revenus importantes et de contraintes de capital, les coopératives étant susceptibles d'être les plus touchées…
« Compte tenu de ces défis et dans chacun des scénarios prévisionnels, les entreprises laitières seront obligées de se concentrer sur des produits à haute valeur ajoutée tels que les protéines de spécialité, les produits de marque et le fromage », explique Richard Scheper, analyste – Produits laitiers chez Rabobank. « Cette décision compenserait la hausse des coûts et maintiendrait la compétitivité du marché, car la capacité de transformation du lait dépasse l’offre. »
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Les industriels laitiers devraient continuer de privilégier les fabrications de fromages. Au niveau de la poudre de lait, c’est un bond des exportations qui est attendu cette année…
• La transformation fromagère devrait rester privilégiée par les industriels laitiers à court terme
• Davantage de fromages et de lactosérum
• Reprise des exportations de poudre de lait écrémé en 2023
• La consommation de beurre devrait rebondir
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Perspectives à court terme UE : lait et produits laitiers
Malgré la diminution du cheptel de vaches laitières, et dans l'hypothèse de conditions météorologiques normales, l'offre de lait de l'UE devrait rester relativement stable en 2024 (+0,2% d'une année sur l'autre)… La Commission table par ailleurs sur une augmentation de la consommation totale de l'UE en 2023 (+0,7%), mais cette hausse est marginale. En 2024, la consommation de l'UE européenne reprendra probablement une tendance à la baisse, ce qui pourrait entraîner une baisse de la production de l'UE (-0,9%)…
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Dans son dernier rapport prospectif publié en juillet, la Commission européenne estime que la collecte de lait de vache s’établira en baisse de 0,2 % sur l’année 2023 comparée à 2022 : « des abattages susceptibles de s’accélérer au cours de l’été pour équilibrer la situation financière au niveau des exploitations ». Cela pourrait se traduire par une baisse du cheptel laitier européen d’environ 1%... La baisse des prix du lait dans beaucoup de pays (Allemagne, Pays-Bas, Pologne, Belgique, Danemark…), couplée à des coûts de production encore élevés même s’ils commencent à diminuer, et à des conditions météo parfois défavorables, sont des éléments explicatifs de la difficulté financière de certaines fermes… Une collecte qui était en hausse jusqu’à ce printemps : entre janvier et mai, la collecte européenne est en hausse de 0,8 % par rapport à la même période 2022. Les pays les plus dynamiques sont l’Allemagne (+2,7 %), les Pays-Bas (+3,4 %), la Pologne (+2,1 %), la Belgique (+2 %). La collecte irlandaise affiche un timide +0,9 %. Parmi les pays en baisse : la France (-2,1 %), l'Italie (-1,2 %), l'Espagne (-0,7 %).
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Il existe un "potentiel de hausse important au second semestre 2023" pour les prix du lait en Europe, selon la dernière analyse de Vesper, la plateforme de renseignements sur les produits de base basée à Amsterdam…
Mais Jasper Endlich, analyste en intelligence de marché chez Vesper, a également averti que ce ne sera pas "aussi spectaculaire que nous l'avons vu tout au long de 2021 et 2022, car ces niveaux de volatilité ne se reverront probablement plus"…
Les prix ont baissé "par rapport à leurs sommets historiques au cours des deux dernières années" principalement en raison de problèmes d'offre et de demande. « Il y a une augmentation temporaire de l'offre, mais nous ne nous attendons pas à ce que cela continue ». 40c/kg est l'endroit où le nouveau prix du lait atterrira cette année…
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Perspectives à court terme pour les marchés agricoles de l'UE en 2023
La baisse du prix du lait cru dans l'UE devrait contribuer à accélérer les abattages, car les coûts des aliments et des autres intrants devraient rester élevés. Dans l'ensemble, le cheptel laitier de l'UE pourrait diminuer de 1 % et la production laitière globale de 0,2 %... Du côté positif, les exportations de fromage de l'UE pourraient augmenter de 2 %, tirées par une reprise de la demande en Chine et une demande stable au Royaume-Uni et aux États-Unis…
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Après plusieurs augmentations et maintiens de prix en décembre – notamment par Arla, Muller, First Milk et Saputo – certains transformateurs ont maintenant annoncé des baisses de prix…
Arla a réduit son prix de 0,86 ppl, plaçant le lait conventionnel et biologique à 51,12 ppl et 55,90 ppl respectivement. Muller Milk & Ingredients a également annoncé une réduction de prix à partir de février. Freshways, qui avait maintenu un prix en place pour décembre 2022, a également baissé ses prix pour janvier de 3,0ppl…
En 2023, Rabobank et AHDB s'attendent à une légère augmentation de la disponibilité du lait, la production des principales régions exportatrices devant augmenter d'environ 1 %. Selon Maxum Foods, la demande intérieure de fromage et de beurre de l'UE "se détériorera" au premier semestre 2023, tandis qu'aux États-Unis, la demande de fromage devrait rester résiliente, même si l'accent est davantage mis sur la mozzarella et la demande sur les gammes à bas prix…
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Les paramètres de la productivité agricole européenne entrent « dans une nouvelle phase », prévient Bruxelles. Dans les dix prochaines années, la Commission prévoit en effet une stagnation de la production des principales denrées alimentaires du fait, entre autres, du changement climatique, des nouvelles tendances de consommation et des exigences environnementales renforcées…
Entre la multiplication des crises, les événements météorologiques extrêmes, des maladies animales - entraînant de nouvelles incertitudes pour les marchés agricoles et la sécurité alimentaire mondiale - les nouvelles tendances de consommation et les pressions environnementales, la Commission européenne prévoit dans son rapport sur les perspectives agricoles pour 2022-2032 publié le 8 décembre « un ralentissement de la croissance de la production des principaux ...
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Moins de lait d'ici 2032 : L'introduction de pratiques agricoles plus durables aura un impact sur le développement futur du secteur laitier de l'UE. La part des systèmes de production alternatifs, par opposition aux systèmes intensifs et conventionnels systèmes, augmentera…
La production extensive étant privilégiée pour des raisons environnementales, le cheptel laitier devrait diminuer, entraînant une baisse de 0,2 % de la production laitière de l'UE par an d'ici 2032. Mais cela ne devrait pas mettre en péril la position de l'UE en tant que premier fournisseur mondial de lait…
Le marché laitier de l'UE est mature et pourrait rester relativement stable à l'avenir, bien que la consommation de fromage puisse encore augmenter. La hausse de la demande d'exportation pourrait également soutenir la production. La production de lait écrémé en poudre diminuera à mesure que le commerce augmentera moins en raison de la concurrence mondiale accrue. Pour le lait entier en poudre, la production pourrait chuter en raison des pertes commerciales, tandis que la consommation intérieure pourrait rester relativement stable…
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UE - Perspectives à court terme : lait et produits laitiers
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La Commission européenne a récemment publié un rapport de prospective sur l'agriculture en 2031. La production communautaire devrait reculer dans la plupart des filières…
En 2031, il y aurait plus de forêts que de terres agricoles en Europe ! En effet les forêts bénéficient d'une double dynamique, avec une bonne demande en bois et en rôle central dans la stratégie carbone communautaire. La production de céréales devrait reculer, pénalisée par les mesures environnementales. En huiles, les tendances varient…
Pour les protéines animales, seuls le lait, la volaille, l'œuf et l'agneau vont progresser…
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Selon le dernier rapport laitier trimestriel de Rabobank, l'offre européenne de lait au cours des six prochains mois décidera du sort des marchés mondiaux.
Les analystes de la banque notent que l'offre mondiale a augmenté depuis le printemps dernier et préviennent que ce n'est pas fini. En Océanie, les conditions météorologiques défavorables ont réduit la production durant le pic printanier de novembre. Cela laisse place à l'expansion cette année.
«Les excédents mondiaux de produits laitiers exportables continueront d’augmenter, faisant pression sur les marchés mondiaux».
L'attention est maintenant clairement fixée sur les tendances de la production en Europe au cours des six prochains mois…
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