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Cedric
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Sans les nouvelles contraintes environnementales, la collecte de l’UE devrait rester stable dans les 5 années à venir, selon le Gira. Les États-Unis, la Chine et le Pakistan sont plus dynamiques…
Le meilleur exemple de cette pression environnementale, se trouve aux Pays-Bas. Pour atteindre son objectif qui est de diminuer de 30% ses émissions d’azote d’ici à 2030, le gouvernement néerlandais estime qu’il faudra réduire d’un tiers, voire de la moitié, le cheptel bovin. « Conséquence, la collecte de lait devrait chuter de 30 % d’ici à 2030, c’est 4 millions de tonnes en moins ! »…
Par effet domino, la situation pourrait profiter aux éleveurs du nord de l’Europe : « Les laiteries néerlandaises devraient importer du lait cru pour compenser la moitié de la baisse de la collecte, soit 2 millions de tonnes, dans un rayon de 300 km, donc en Belgique et Allemagne de l’Ouest, on se dirige vers une guerre laitière ! »…
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L’exception à la directive de 1991 prendra fin d’ici à 2026, a annoncé le gouvernement néerlandais le 5 septembre. Depuis 2005, les Pays-Bas bénéficient d’une dérogation qui autorise les agriculteurs à épandre jusqu’à 250 kg d’effluents d’élevage par hectare – au lieu de 170 kg…
Prolongée à plusieurs reprises, la dérogation actuelle s’applique jusqu’à fin 2022. Elle sera progressivement supprimée à partir de 2023 selon l’accord conclu avec la Commission, qui doit encore être approuvé lors de la prochaine réunion du comité nitrates, le 15 septembre…
D’après l’accord, les Pays-Bas vont également devoir désigner des « zones contaminées » dans lesquelles la quantité maximale de fumier épandu devra diminuer plus rapidement…
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Le système de quotas pour les allocations de phosphate du gouvernement néerlandais a été rejeté par la Commission européenne comme illégal. Le troupeau laitier néerlandais devra être réduit de 100.000 vaches, soit 8% du cheptel total, pour respecter les limites environnementales européennes sur la production de phosphate.
En 2015, la production de lait néerlandais a fait un bond de près de 7% à un nouveau record de 13.1 milliards de litres, tandis que dans les huit premiers mois de 2016 la production de lait dans les fermes néerlandaises est en hausse de 11% par rapport à l'année dernière. Dans le cadre des préparatifs de la fin des quotas, le gouvernement néerlandais a demandé et obtenu une dérogation de 30% plus élevée pour la production de phosphate que la moyenne de l'UE. Cependant, malgré la dérogation, la production de phosphate en 2015 était au-dessus des nouvelles limites fixées par la Commission européenne.
Pour y remédier, le gouvernement néerlandais a travaillé sur la législation pour mettre en œuvre des quotas de phosphate en Janvier 2017, sur la base du nombre de vaches qu’un agriculteur avait en Juillet 2015. Cependant, cette proposition a été refusée par la Commission européenne, parce qu'elle ne respecte pas le droit européen. Le gouvernement néerlandais a reporté l'introduction du système de quotas de phosphate jusqu'en 2018…
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De nouvelles règles environnementales de l'UE pourraient voir les producteurs laitiers en Hollande réduire le nombre de vaches dans leurs exploitations de manière significative. Les nouvelles règles sont applicables à partir du 1er Janvier 2017. On estime que les producteurs laitiers néerlandais devront abattre entre 60.000 et 100.000 vaches afin de se conformer aux limites de phosphates de l'UE. Il y a 18.000 producteurs laitiers en Hollande avec 1.6 M ds vaches laitières, produisant 12,5 millions de tonnes. L'année dernière, la production de lait néerlandais a augmenté de 6,8%, ce qui équivaut à 850,000t supplémentaire de lait. Selon Farrell en 2016, il est prévu que la Hollande va continuer à augmenter la production (+ 520,000t) mais à un niveau inférieur à 2015, en raison des préoccupations environnementales sur les phosphates.
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Selon la Commission européenne, en septembre le prix du lait dépasse désormais 600 €/t dans trois Etats membres de l’UE importants producteurs de lait : la Belgique (629,9 €/t), les Pays-Bas (612,50 €/t) et l’Irlande (605 €/t)…
Il s’inscrit entre 500 et 600 €/t au Danemark (589 €/t), en Allemagne (561,9 €/t), en Italie (509,8 €/t), en Autriche (544 €/t), en Pologne (511,3 €/t), en Finlande (505 €/t) ou en Suède (533,7 €/t)…
L’Espagne fait jeu égal avec la France (462,1 €/t) tandis que le Portugal (404,9 €/t) ferme la marche…
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Les plafonds d’azote organique portés depuis le début des années 2000 jusqu'à 250 kg/ha dans certains pays, dont les Pays-Bas en particulier, puis en 2014 en Irlande, ont incité leurs éleveurs à produire toujours plus à moindres coûts tout en restant compétitifs. Or le prix du lait déclinait...
d'après une étude Idele : Filière laitière aux Pays-Bas : hyper-compétitivité ou dumping environnemental ?
sur http://idele.fr/agenda/evenements-idele-et-partenaires/publication/idelesolr/recommends/filiere-laitiere-aux-pays-bas-hyper-competitivite-ou-dumping-environnemental.html Examen des conditions qui ont permis la très forte expansion du secteur laitier aux Pays-Bas, en analysant les raisons de sa compétitivité indéniable et les avantages tirés d’un non-respect des obligations réglementaires en matière d’environnement.
Contrairement aux mesures de réduction volontaire qui auront plus d’impact sur les exploitations/zones les moins compétitives, la réglementation environnementale concerne les zones les plus denses et peut contrôler l’effet des économies d’agglomération, puissantes en production laitière.
Une voie possible de régulation en l’absence de tout consensus entre pays européens sur la prévention des crises et la "gestion des marchés" ?
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Sous l’injonction de Bruxelles, les Pays-Bas doivent sortir de la filière 160 000 vaches cette année. À partir de l’an prochain, la production sera encadrée par des quotas phosphates....
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La Rabobank s’alerte de la menace qui plane sur la dérogation à la directive nitrates des Pays-Bas. Elle pourrait mettre à mal près d’un tiers de leur production laitière. Selon la Rabobank, Martijn van Dam, le ministre néerlandais de l’agriculture, annonçait le 13 octobre dernier l’abandon de l’accord sur les permis phosphates, visant leur réduction. « Après des années d’argumentation et de négociation », l’échec s’explique par une incompatibilité avec la réglementation européenne sur les aides d’État. Cet abandon sur les phosphates remet en cause une dérogation chère aux Pays-Bas : celle qui les autorise à un seuil de nitrates supérieur au reste de l’Europe. En fonction de la variation de productivité par vache, la restriction pourrait correspondre à une réduction de 500 000 têtes, soit 30 % du troupeau national. L’équivalent de 3,5 millions de tonnes de lait seraient perdues. Les conséquences toucheraient les exploitants agricoles, mais également l’industrie de transformation.
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Les 1 000 kg de lait étaient payés aux Pays-Bas 70 euros de plus qu’en Pologne en janvier 2014 et seulement 24 euros en déc...
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